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Activités de l’APC : la scène canadienneActivités de l’APC : la scène canadienne


Nouveaux présidents élus

Manitoba : L’Honorable Harry Edward Graham, député, président de l’Assemblée législative du Manitoba. (Il a été élu président à une session spéciale de l’Assemblée législative le 24 novembre 1977)

Député de Birtle-Russell, il est né en 1921 à Foxwarren (Manitoba) de George Malcolm Graham et de Margaret Leckie, les deux parents étant Écossais. Il a fréquenté la Foxwarren Consolidated School 525 et l’Université du Manitoba. Il s’est marié avec Velma Louise Murdoch de Binscarth (Manitoba) avec qui il a eu cinq enfants. M. Graham est agriculteur, ancien président de Marquette P.C. Ass., vice-président du Russell Dist. Hospital. Il est membre, ancien député grand maître de district de la loge Binscarth 101, ancien maçon libre et accepté et de Toastmaster International. Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative du Manitoba lors d’une élection complémentaire en 1969; il a été réélu aux élections générales de 1969, 1973 et 1977. Parti politique : R.C. Rel. : Église Unie. Adresse : Binscarth (Manitoba).

Colombie-Britannique : L’Honorable Harvey Wilfred Schroeder député, président de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique (élu président le 30 mars 1978) Député de Chilliwack. Parti crédit social. Ancien vice-président de l’Assemblée législative. Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative en 1972. Il est né en 1933. Il est marié et père de trois enfants. Il a reçu un diplôme en théologie en Saskatchewan en 1958. Comptabilité analytique chez Canada Packers; techniques marchandes. Il a établi Palm Interiors à Chilliwack en 1954; production télévisée et de la scène; relations publiques. Intérêts/loisirs : sports, arts culturels et voitures anciennes.

Membres honoraires perpétuels

Quatre membres de très longue date du bureau ont été nommés le 11 avril à une assemblée générale de la Section canadienne de l’APC membres honoraires perpétuels en reconnaissance de leurs précieux services rendus à l’APC et au Parlement. Trois d’entre eux ont pris leur retraite cette année : du Sénat, l’Honorable Alan A. Macnaughton; et de la Chambre des communes, M. T.C. Douglas et M. Heath Macquarrie. L’autre membre honoraire perpétuel était un sénateur, l’Honorable Allister Grosart.

L’Honorable Alan A. Macnaughton, sénateur, PC, cr, est membre de l’APC depuis 1949. Il a été président de la Chambre des communes (1963-1965). Durant son mandat, il a apporté un appui extraordinaire aux associations parlementaires; il est responsable de l’établissement du Secrétariat des relations parlementaires du Parlement.

M. T.C. Douglas, député, est membre de l’APC depuis 1935. Premier ministre de la Saskatchewan (1944-1961). Chef du NPD au niveau fédéral (1962-1971) membre actif du Canadian Parliamentary Caribbean Committee. M. Douglas était dans l’impossibilité d’assister à l’Assemblée pour des raisons de santé et le prix a été décerné en son nom à M. Stanley Knowles par le Dr Maurice Foster, président de l’APC pour la Section.

M. Heath Macquarrie, député,  Membre actif de la Section depuis 1957; président de la Section dans les années 1960. Président du Canadian Parliamentary Caribbean Committee depuis 1970.

L’Honorable Allister Grosart sénateur, vice-président (1965-1970) président (1970-1973) Section canadienne; conseiller régional canadien et conseiller financier et constitutionnel, membre du bureau international de l’APC. Président des finances, 23e conférence de l’APC.

Article nécrologique

Le Conseil de la Région du Canada a perdu un visage familier et un bon ami qui a participé activement à l’Association au cours des huit dernières années. En effet, Cecil A. Miller a été doyen du Conseil et il restera dans la mémoire d’un grand nombre de ses collègues de l’APC au Canada qui ont assisté à la 17e conférence régionale de l’APC très réussie à Charlottetown en 1976.

Nominations

Mme Elizabeth (Bettie) M. Duff a été nommée greffière de la Chambre d’assemblée de la province de Terre-Neuve le 13 octobre 1977; elle remplace M. Hugh F. Coady. Née à St. John's (Terre-Neuve); fille de William et de Mary Duff (déc.); diplômée du College of Our Lady of Mercy, St . John' s, elle a fait ses débuts à la fonction publique en 1950 et y a occupé divers postes; elle est membre du St. John' s Roman Catholic School Board.

M. Hugh F. Coady, BA, LL.B.

Né en 1932 à St. John' s (Terre-Neuve), il a fréquenté les universités St. Francis Xavier et Dalhousie (Halifax). Il est marié. Avocat, il a participé aux délégations provinciales canadiennes  de l’APC à titre de secrétaire à Nassau en 1969. Membre fondateur de Greffiers-au-Bureau en 1969. Il a été nommé greffier adjoint en 1967; greffier de la Chambre d’assemblée, 1968-1977.

Le 20 avril 1978, le Cabinet du premier ministre a annoncé la nomination du major-général M. Gaston Cloutier, Cmm, Cd, O.St.J., sergent d’armes de la Chambre des communes pour remplacer le lieutenant-colonel D.V. Currie à la retraite.

Né en 1935 à Drummondville (Québec) il a fréquenté l’Université Mont Allison (BA), l’Université d’Ottawa et de Liège. Il s’est enrôlé dans l’ARC en 1952. Nommé chef de protocole, Aviation canadienne en Europe, chef de cabinet du commandant, division aérienne, Europe, 1966. Il a reçu son diplôme du Collège d’état-major des Forces canadiennes à Toronto, en 1968. Coordonnateur de la conférence ministérielle de l’OTAN à Ottawa en 1970, il a été chef de cabinet adjoint de 1970 à 1978 des cinq derniers ministres de la Défense nationale. Officier de l’Order of St. John (1977); commandant, Ordre du mérite militaire (CMM, 1977). Il a été promu au rang de major-général en 1975; il est marié et père de deux enfants.

Lieutenant-colonel D V. Currie, VC

Né en 1912 à Sutherland (Saskatchewan), il est marié et père d’un enfant. Il s’est mérité la Croix de Victoria en 1944 au moment où il servait à titre de major au sein du 29e régiment blindé canadien (le régiment South Alberta) à Saint-Lambert sur Dives. Il est mentionné dans sa citation que sa bravoure à 11 reprises et son mépris du danger constituent un exemple magnifique pour toutes les personnes qu’il a commandées. Sergent d’armes, 1960-1978.

Brian Land

L’Honorable John E. Stokes, président de l’Assemblée législative de l’Ontario a annoncé la nomination du Professeur R.B. Land, 50 ans, au poste nouvellement créé de directeur de la bibliothèque de l’Assemblée législative, services de recherche et de renseignements. Le professeur Land, qui sera nommé par décret et qui relèvera du président, est un ancien doyen de la faculté de bibliothéconomie de l’Université de Toronto où il est professeur supérieur. La nomination du professeur Land fait suite à la décision de l’Assemblée législative de mettre en œuvre une réorganisation de fond de la bibliothèque fondée sur les recommandations de la Commission sur l’Assemblée législative de l’Ontario, y compris la formation d’un département de recherche et des services de référence améliorés pour mieux orienter les membres relativement aux services de bibliothèque. Le professeur Land, qui détient des diplômes de premier cycle de l’Université de Toronto en bibliothéconomie, en science politique et en administration publique, a occupé divers postes administratifs supérieurs à l’Université et il est ancien président de la Canadian Library Association. Il est l’auteur de plus de 40 articles et livres. Le professeur Land entrera en fonction le 1er septembre.

La première conférence parlementaire de l’Atlantique : St. John's (Terre-Neuve)

La Chambre d’assemblée de la province de Terre-Neuve et Labrador tiendra la première conférence de l’Atlantique à St. John's les 20, 21 et 22 juin 1978. Chacune des quatre assemblées législatives du Canada atlantique enverra cinq de ses représentants élus et un greffier au Bureau pour assister à la conférence. Les discussions porteront principalement sur l’établissement d’une procédure parlementaire et les questions organisationnelles internes des parlements des quatre provinces de l’Atlantique.

L’Honorable Renaude Lapointe, présidente du Sénat, a été invitée à ouvrir la première conférence parlementaire de l’Atlantique. Sir Robin Vanderfelt, KBE, secrétaire général de l’Association parlementaire du Commonwealth, assistera également à la conférence.

Il semble que l’idée d’un séminaire régional des provinces de l’Atlantique a été concoctée initialement au séminaire régional canadien de 1976 à Ottawa, principalement à partir des points de vue exprimés par plusieurs membres à l’effet que les occasions de se rencontrer pour discuter de questions d’intérêt parlementaire étaient insuffisantes et que beaucoup de membres pouvaient très bien servir pendant trois mandats sans avoir eu la possibilité de participer de façon significative à la discussion parlementaire. De plus, dans une grande région géographique comme le Canada, qui compte plusieurs succursales, l’idée de tenir des séminaires par sous-région doit être explorée à fond.

Après discussions, les quatre présidents de l’Atlantique ont décidé en octobre 1977 de tenir une conférence avec un ordre du jour de base portant sur l’établissement d’un gouvernement et d’institutions parlementaires dans les quatre provinces de l’Atlantique, conférence qui semblait dans le contexte de l’expérience de l’Amérique du Nord, avoir lieu très tôt. (Extrait traduit librement d’une présentation du président de la Chambre d’assemblée de Terre-Neuve à une réunion du Conseil de la Région du Canada en février 1978.)

Conférence de Québec sur le système parlementaire britannique (sous les auspices de l’APC)

Une conférence fondée principalement sur le système parlementaire britannique est organisée par la Section du Québec de l’APC. Elle se tiendra dans la ville de Québec les 18, 19 et 20 octobre prochains. Il est probable qu’en plus des parlementaires de toutes les provinces canadiennes, d’autres participants comme les spécialistes de la science politique et les érudits du Canada et de l’étranger seront invités à prendre part aux discussions.

La proposition de tenir une telle conférence a été présentée par le président de l’Assemblée nationale du Québec à la réunion annuelle du Conseil de la Région du Canada en février dernier à Ottawa et a été adoptée par le conseil en plénière.

Plein feux sur l’Alberta

Réimprimé à partir d’une publication de l’édifice législatif de l’Alberta, gouvernement de l’Alberta
La Section de l’Alberta de l’APC tiendra cette année la dix-huitième conférence de la Région du Canada de l’APC, du 13 au 19 août. Quelque quatre-vingt parlementaires des diverses régions du Canada de l’APC devraient y assister.

Alberta, comment tout cela a commencé

En 1882, le District provisoire de l’Alberta a été créé par décret des Territoires du Nord-Ouest. Le District a obtenu le statut de province en 1905. Le Marquis de Lome était gouverneur général du Canada à l’époque où le District a été formé. Son épouse, fille de la reine Victoria, était la princesse Louise Caroline Alberta; la province a été nommée en son honneur.

Le 15 mars 1906, la première Assemblée législative de l’Alberta a été convoquée dans l’ancien Thistle Rink à Edmonton. Le nouveau gouvernement a dû s’attaquer à la tâche difficile de choisir une ville capitale pour la province. Le débat a été houleux et plusieurs collectivités ont été envisagées. Mais éventuellement, Edmonton a été choisie par un vote de 16 à 8.

Une fois Edmonton choisie, les législateurs n’ont pas eu de difficulté à trouver l’emplacement du nouvel édifice du gouvernement. L’emplacement de la rive de la North Saskatchewan River conjuguait l’importance physique et historique. Il s’agissait de l’emplacement du Fort Edmonton, un poste de traite des fourrures établi par la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1830. L’immeuble a été érigé à l’endroit occupé auparavant par la « Big House » la résidence officielle du commandant du Fort. Des parties du Fort, y compris les palissades et les bastions, sont restées sous le nouvel édifice législatif jusqu’en 1915, année où ils ont été enlevés pour faire place à un terrain de boules.

L’édifice législatif de l’Alberta a été conçu par l’architecte A.M. Jeffers, qui a créé un édifice dont les Albertains pouvait parler avec fierté. L’excavation a commencé en 1907, mais les travaux se sont déroulés lentement à cause de problèmes de sable mouvant. Malgré la lenteur des travaux, la construction était déjà bien avancée en 1909 et cette année-là, la pierre angulaire a été placée par le gouverneur général du Canada Earl Grey. L’immeuble a été inauguré officiellement le 3 septembre 1912 par le Duc de Connaught, le gouverneur général du Canada de l’époque.

Bien que l’édifice législatif n’ait pas été terminé avant 1912, la première session de l’Assemblée législative s’y est tenue en novembre 1911.

Les terrains impressionnants qui entourent l’édifice en rehaussent l’apparence. En effet, il y a 32 acres de pelouse et de massifs de fleurs. Le terrain de l’édifice législatif, en plus d’être attrayant, est également utilisé par des milliers de personnes chaque année. Deux caractéristiques particulières encouragent sa grande utilisation. Les terrains de boule, construits en 1923 et 1932, sont à la disposition de divers clubs de boulingrin. Le kiosque à musique est utilisé pour tenir des cérémonies publiques et des concerts.

La serre adjacente du côté sud du terrain de l’édifice législatif est un autre attrait pour les visiteurs. Toutes les fleurs du terrain, ainsi que celles qui sont utilisées dans les immeubles du gouvernement, y sont cultivées.

Le drapeau de l’Alberta porte les armoiries de l’Alberta sur un fond bleu d’outremer. Il est devenu le drapeau officiel en 1968, lorsque la Flag Act a été proclamée. L’emblème floral de l’Alberta est la rose aciculaire (Rosa Acicularis). Cette fleur pousse à profusion dans toutes les régions de la province et elle a été choisie par la Floral Emblem Act promulguée en 1930. Cet emblème floral de la province est le symbole traditionnel de l’autorité de l’Assemblée législative. L’histoire et la culture de l’Alberta sont représentées dans le dessin de la masse. Cette dernière contient la couronne, la rose aciculaire, des gerbes de blé, des têtes de bison et les armoiries. Des gemmes (améthyste, Lapis Lazuli, Béryl, émeraude, topaze et aigue-marine) entourent la couronne.

Jeux d’Edmonton

Les 11e Jeux du Commonwealth se tiendront à Edmonton du 3 au 12 août. Bien que cinq nouvelles installations sportives aient été construites, y compris le spectaculaire stade du Commonwealth de 42 500 sièges, la candidature d’Edmonton aux Jeux de 1978 a été favorisée par le fait qu’elle comptait déjà de nombreuses installations, y compris un village indépendant pour les athlètes dans le Lister Hall de l’Université d’Edmonton. Le 5 mai, 43 membres à part entière du Commonwealth, dépendances et états associés de nations membres avaient confirmé qu’ils enverraient des athlètes à Edmonton. Le Canada avait tenu les Jeux à deux reprises auparavant : à Hamilton en 1930 et à Vancouver en 1954.

L’ordre du jour de la dix-huitième conférence de la Région

En plus des questions régionales internes de l’APC, la question de l’élargissement du rôle de l’APC sera abordée, de même que des questions d’intérêt général. Ces questions générales seront axées sur l’énergie, la réforme procédurale, la reddition de compte ministérielle et la liberté de l’information, le Parlement et l’ombudsman et le contrôle financier.

Plein feux sur la Jamaïque

Information provenant du Haut Commissariat de la Jamaïque à Ottawa et du Statesman Yearbook, 1977-1978

Cette année, la 24e Conférence parlementaire du Commonwealth se tiendra en Jamaïque du 19 au 30 septembre. Les parlementaires de quelque 110 chambres législatives des nations membres, de leurs états et provinces, des états associés et des dépendances seront invités par le Parlement de la Jamaïque.

Renseignements généraux sur la Jamaïque

La Jamaïque est située dans la Mer des Caraïbes, au sud de Cuba. Sa superficie de 4411 milles carrés en fait la troisième plus grande île des Caraïbes. Sur le plan topographique, elle compte des plaines côtières divisées par la chaîne Blue Mountain à l’est et des collines et un plateau de calcaire occupant les régions du centre et de l’ouest de l’intérieur.

La température varie d’environ 27°C (80°F) à 32°C (90°F) sur la côte et descend jusqu’à 4°C (40°F) dans les montagnes les plus élevées. Le pus fort de la saison des pluies se situe entre août et novembre.

Kingston est la métropole et la capitale de la Jamaïque. La population des paroisses de Kingston et de St. Andrew (« Corporate area ») était évaluée à 614 000 habitants en décembre 1975. Les autres villes sont Montego Bay, le principal centre touristique; et Spanish Town, l’ancienne capitale du pays.

La population totale de la Jamaïque en décembre 1976 était de 2 085 200 habitants. Les principaux groupes ethniques présents en Jamaïque tirent leurs racines de l’Afrique, de l’Europe, de l’Inde, de la Chine, la majorité étant d’origine africaine.

L’anglais est la langue officielle de la Jamaïque. Toutefois, la population parle une langue créole anglaise (le créole Jamaïcain) ou un mélange de langue créole et d’anglais (créole anglais jamaïcain).

La majorité de la population est chrétienne, mais on y retrouve également des communautés juives, hindous, musulmanes et Bahaï de même que plusieurs églises minoritaires pentecôtistes, chrétiennes et des frères chrétiens. Il y a également un nombre important de rastafariens, une secte indigène qui affirme la divinité de Haile Selassie I, empereur décédé d’Éthiopie.

Histoire en bref

Vers 700-1000 Apr. J.-C. Les indiens Arawak (Taino) de l’Amérique du Sud arrivent en Jamaïque et s’y installent.
1494 Christophe Colon arrive à Dry Harbour.
1509 Établissement des premiers colons espagnols; les Arawaks sont réduits à l’esclavage par les Espagnols.
1517. Des esclaves africains sont importés pour la première fois pour remplacer la population des Arawaks décimés d’abord par les attaques des Indiens Caribs, et ensuite, par le travail forcé des Espagnols et l’apparition de maladies européennes.
1640 Le sucre est implanté comme culture.
1665 Les Espagnols perdent la Jamaïque aux mains des forces anglaises; ils libèrent les esclaves pour nuire aux Anglais; les esclaves libérés appelés Marrons, acquièrent par la suite une renommée comme défenseurs de la liberté.
1662 La Jamaïque reçoit une constitution fondée sur le modèle britannique, avec un gouverneur, un conseil nommé et une chambre d’assemblée élue; Spanish Town est la capitale.
1670 Le Traité de Madrid confirme l’appartenance de la Jamaïque à l’Angleterre.
1673 Premier recensement - population 17 'f72.
1739 Un traité met fin à la guerre entre les Marrons et les Britanniques; une autonomie gouvernementale considérable est obtenue par les Marrons.
1834 L’esclavage est aboli; le système d’apprentissage est mis en place; la force policière jamaïcaine est établie.
1838 Fin du système d’apprentissage.
1845 Un premier contingent de main-d’œuvre engagée à long terme arrive de l’Inde. Le chemin de fer Jamaica Railway est établi.
1866 La Jamaïque perd son autonomie gouvernementale; un gouvernement colonial de la Couronne est établi.
1927 Marcus Garvey (maintenant un héros national) retourne en Jamaïque en provenance des États-Unis pour établir la conscience noire.
1938 Émergence du syndicalisme moderne et du mouvement politique; fondation du People's National Party; émergence d’Alexander Bustamante et de Norman Washington Manley (maintenant des héros nationaux).
1943 Formation du Jamaica Labour Party (JLP).
1944 Nouvelle constitution; première élection au suffrage universel de la population adulte.
1048 Établissement du University College of the West Indies.
1952 Fondation du National Workers Union (NWU); l’extraction de la bauxite commence.
1957 Un gouvernement autonome interne est mis en place avec un Parlement établi sur le modèle de Westminster.
1958 La West Indies Federation est établie et la Jamaïque en est membre.
1961 Référendum; la Jamaïque vote pour le retrait de la Fédération.
1962 Indépendance (le 6 août); la Jamaïque devient membre des Nations Unies, des institutions spécialisées et du Commonwealth britannique des nations.
1969 La Jamaïque se joint à l’Association de libre-échange des Caraïbes (CARIFTA); elle se joint à l’Organisation des États américains (OEA)
1973 La Jamaïque signe le Guyana Accord qui crée le Marché commun des Caraïbes (CARICOM).
1975 Un salaire minimum national est établi.
1976 Un salaire égal pour les hommes et les femmes est instauré; une loi sur le statut des enfants (Status of Children Act) abolit le statut d’« illégitimité »
   

Gouvernement

Le 6 août 1962, la Jamaïque est devenue un état indépendant, unitaire, monarchique, avec une structure gouvernementale semblable à celle d’autres états monarchiques du Commonwealth. Le premier ministre est Michael Norman Manley, fils de feu Norman W. Manley, cr, premier ministre de la Jamaïque, 1955-1962. Né en 1923, Michael Norman Manley est journaliste et syndicaliste.

Tous les citoyens de 18 ans et plus ont le droit de vote. Le People's National Party (PNP) et le Jamaica Labour Party (JLP) dominent de façon constante la politique jamaïcaine aux niveaux central et local. À l’élection générale du 15 décembre 1976, le PNP a remporté 47 sièges et le JLP, les 13 sièges restants.

Le Parlement, l’autorité suprême du pays, est composé de Sa majesté la Reine, représentée par le gouverneur général, de la Chambre des représentants (la chambre « basse » élue) et du Sénat (la chambre « haute » élue).

La Jamaica Defence Force (JDF) a été établie en 1962. Elle est composée d’une force régulière et d’une force de réserve. La Air Wing de la Jamaica Defence Force a été formée en 1963, entraînée successivement par le British Army Air Corps et par le personnel de l’Aviation canadienne.

Une personne a le droit d’être citoyen s’il est né en Jamaïque; s’il est né à l’extérieur de la Jamaïque d’un père jamaïcain; s’il est marié à un citoyen jamaïcain; ou s’il est un ancien citoyen du Royaume-Uni et colonies naturalisé ou enregistré en Jamaïque.

Le Parlement a le pouvoir suprême d’accorder la citoyenneté si elle n’est pas conférée automatiquement de naissance.

Les systèmes juridique et judiciaire de la Jamaïque sont fondés sur le common law britannique.

L’économie

Historiquement, l’économie de la Jamaïque repose principalement sur l’agriculture et dépend de la production de quelques grandes cultures d’exportation, particulièrement le sucre et les bananes. Le nouveau développement économique a commencé avec l’extraction de la bauxite après 1952. La Jamaïque est devenue le deuxième plus grand producteur de bauxite, utilisée dans la production de l’aluminium. Les dépôts sont exploités par une firme canadienne et cinq firmes américaines.

L’industrie touristique est un facteur important de l’économie du pays.

Des augmentations importantes d’extrants (d’exportation) de bananes, de piment, de gingembre, d’oeufs et de légumes ont lieu en 1976, tandis que de grandes diminutions d’extrants ont été enregistrés dans la production de cacao, de café, de rhum, de coprah et de plantes racines. Le rendement relativement médiocre du secteur agricole en 1976 est imputable en grande partie à la grande sécheresse qui prévaut durant l’année.

La récession nationale et internationale récente s’est traduite par une augmentation du taux de chômage moyen qui est passé de 20,4 p. 100 en 1975 à 22,4 p. 100 en 1976.

En septembre 1973, la politique de gratuité de l’éducation est entrée en vigueur. En vertu de cette politique, aucuns frais de scolarité ne sont imposés dans les écoles secondaires ou les écoles techniques subventionnées par le gouvernement.

De plus, le gouvernement paie les frais de scolarité et l’internat sur campus pour tous les Jamaïcains qui fréquentent l’University of the West Indies (UWI), le College of Arts, Science and Technology (CAST) et la Jamaica School of Agriculture.

Une campagne d’alphabétisation des adultes, le programme JAMAL, qui a vu le jour en 1972, vise à éradiquer l’analphabétisme dans la population, 400 000 personnes, soit environ 40 p. 100 de la population adulte étant analphabètes. En août 1977, le programme avait permis de rendre 160 000 personnes effectivement alphabètes.

La Jamaica Cultural Development Commission (anciennement la Jamaica Festival Commission), établi en 1963, supervise les activités culturelles de tout le pays et organise des concours annuels dans les domaines suivants : artisanat, danse, allocution et art dramatique, musique, rédaction, photographie et art culinaire. Des expositions et des présentations de toutes ces formes artistiques font partie des célébrations annuelles commémorant l’indépendance. La Commission fait également la promotion de cours de formation à court terme pour les milliers de participants au festival chaque année.

La Jamaïque a remporté de nombreuses médailles olympiques d’or, d’argent et de bronze. Elle participera aux Jeux du Commonwealth de 1978 à Edmonton en y envoyant une équipe de plus de 60 athlètes dans au moins quatre disciplines : athlétisme, natation, cyclisme et tir.

Symboles nationaux

L’oiseau national est « l’oiseau docteur » que l'on appelle aussi l'oiseau mouche à queue d'hirondelle; il ne vit qu’en Jamaïque et est l’une des plus extraordinaires des 320 espèces de colibris. La fleur nationale est la fleur de l’arbre gaïac; on croit qu’il a des vertus médicinales. Le fruit national est l’akée, un fruit comestible importé à l’origine d’Afrique occidentale. L’arbre national est l’hibiscus elatus bleu un des principaux bois commercial de la Jamaïque.

Le Commonwealth aujourd’hui : ministère des Affaires extérieures, document de consultation 95 (1976)

Le Commonwealth est issu de l’Empire britannique dans un processus graduel qui a commencé au XIXe siècle. De nombreux changements importants se sont d’abord produits relativement à ce qui est maintenant le Canada. Une des recommandations clés du rapport de Lord Durham était qu’une autonomie gouvernementale soit accordée aux gouvernements dans les colonies canadiennes en ce qui a trait aux affaires qui les concernaient. Ainsi, l’autorité a été réservé au gouvernement impérial seulement dans les domaines considérés comme essentiels pour maintenir l’unité impériale, comme les relations étrangères, le commerce, la détermination de la constitution et l’aliénation des terres publiques. Tous les autres pouvoirs et fonctions, y compris le pouvoir de dépenser les fonds publics, ont été transférés aux gouvernements coloniaux et devaient être exercés par des conseils exécutifs relevant d’assemblées législatives élues, seulement pendant qu’ils conservaient l’appui de la majorité de ces assemblées.

En 1867, le Canada est devenu le premier dominion autonome; l’Australie a obtenu le statut de dominion en 1901, la Nouvelle-Zélande en 1907 et l’Afrique du Sud en 1909.

Après la Première Guerre mondiale, le Canada, soutenu à l’occasion par les autres dominions, a réussi à affirmer son indépendance du pouvoir impérial par une série d’accords et de précédents qui sont devenus la base de l’évolution politique. À partir de Versailles en 1919, les dominions ont affirmé avec succès leur prétention à une représentation distincte à la conférence internationale. Cette nouvelle relation a été officialisée dans un communiqué de la Conférence impériale de 1926. Ce communiqué définissait la Grande-Bretagne et les dominions comme des « communautés autonomes à l'intérieur de l'Empire britannique, ayant statut d'égalité, et n'étant d'aucune manière subordonnées l'une à une autre sur quelque aspect que ce soit de ses affaires intérieures ou extérieures, bien qu'elles soient unies par une allégeance commune à la Couronne et librement associées en tant que membres du Commonwealth britannique des nations ». Le Statut de Westminster de 1931 a conféré un effet légal à la substance des décisions prises en 1926 et établi l’égalité législative des parlements du dominion avec le Parlement britannique.

Au moment où les colonies au sein de l’Empire britannique assumaient leur autonomie gouvernementale et leur indépendance, des similitudes de langue, d’habitudes, de traditions institutionnelles et de méthodes de travail ont convaincu de nombreux leaders nationaux du mérite de maintenir une certaine forme d’association en place. Le fruit de cette croyance est le Commonwealth moderne. Le Commonwealth (ou le Commonwealth britannique des nations) est une association volontaire de 36 pays disséminés sur six continents et cinq océans. (Voir la carte au verso).

Les fonctions essentielles du Commonwealth peuvent se résumer en deux mots : consultation et coopération. Les membres ont toutefois l’entière liberté d’appartenir à tout groupe, association ou alliance et, il va de soi, de rester non alignés.

Le Commonwealth, il faut se le rappeler, est une association internationale et non pas une organisation internationale comme les Nations Unies ou l’Organisation des États américains. Il a évolué lentement en réponse aux stimuli et aux initiatives individuels et a entrepris, à la demande des gouvernements membres, diverses activités et divers programmes dans de nombreux domaines.

Au sens large, le Commonwealth inclut les états membres et des états autonomes associés à un membre du Commonwealth à des fins de politique étrangère et de défense; des états protégés, des territoires sous tutelle administrés par un membre au nom des Nations Unies; et des territoires dépendant toujours d’un membre. Si l’on compte les dépendances, le Commonwealth regroupe à tout le moins 860 millions de personnes.

États associés au sein du Commonwealth

Le terme « État associé » désigne un pays qui a atteint la complète autonomie gouvernementale interne, la Grande-Bretagne retenant la responsabilité ultime de ses affaires extérieures et de la défense. L’association est libre et volontaire; un État associé peut choisir l’indépendance en tout temps.

États associés
Antigua St. Vincent Territoire autonome de la Nouvelle-Zélande (Océan Pacifique) :
Dominique

 

État protégé par la Grande-Bretagne Archipel Cook - Niue
Saint Christopher Brunei (Côte nord-ouest de Bornéo)  
Nevis et Anguilla Territoires autonomes britanniques (océan Pacifique) :  
Sainte-Lucie Îles Gilbert – Îles Salomon  

Territoires dépendants

Dans le contexte du Commonwealth, l’expression « territoires dépendants » désigne les quelque 25 colonies et territoires en tutelle restants exerçant leur autonomie gouvernementale dans une plus ou moins grande mesure. La plupart sont dépendants de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. De nouveaux membres sont tirés des états associés et des dépendances qui peuvent demander lorsqu’ils obtiennent leur indépendance aux chefs des gouvernements membres du Commonwealth de devenir membres à part entière de l’association.

Ascension (Atlantique austral) Îles Malouines (Atlantique austral)  
Belize (Amérique centrale, anciennement le Honduras britannique) Gibraltar (côte sud-ouest de l’Espagne) Îles Turks et Caicos (Antilles)
  Hong Kong (côte sud-est de la Chine) Tuvalu (Océan Pacifique centre)

(Dépendances de l’Australie)
Bermudes (Océan atlantique occidental) Montserrat (Mer des Caraïbes orientale) Antarctique australien Territoire de l’Île Christmas (Océan Indien) Îles Cocos (Océan Indien) Îles Norfolk

(Océan Pacifique Sud)

(Dépendances de la Nouvelle-Zélande)

Dépendance Ross (Antarctique) ÎlesTokelau

(Océan Pacifique Centre)

(Condominium anglais-français)

Nouvelles-Hébrides (Océan Pacifique Occidental)
Territoire britannique de l’Antarctique Île Pitcairn (Océan Pacifique Sud)  
Territoire britannique de l’océan Indien Sainte-Hélène (Océan Atlantique Austral)  
Îles Vierges britanniques Tristan Da Cunha

(Océan Atlantique Austral)

 

En 1976, les gouvernements du Commonwealth ont convenu qu’à compter de 1977, le deuxième mardi du mois de mars serait observé comme Jour du Commonwealth dans tous les pays membres. Le Jour du Commonwealth n’est pas un jour férié; il s’agit plutôt d’un événement éducatif. Cette année, les écoles, les bibliothèques publiques et les sections de la Société royale du Commonwealth de tout le Canada ont reçu des affiches du Jour du Commonwealth et de l’information pour aider à la planification d’événements spéciaux pour souligner le Jour du Commonwealth.

Le Commonwealth est devenu un véhicule de plus en plus utile pour la consultation intergouvernementale à tous les niveaux. Au niveau le plus élevé, ce sont les réunions des chefs des gouvernements du Commonwealth qui se tiennent à intervalles de deux ans et qui font la rotation entre les capitales des pays membres. La dernière réunion s’est tenue à Londres du 8 au 16 juin 1977.

Au niveau ministériel, plusieurs réunions du Commonwealth se tiennent périodiquement. À titre d’exemple, les ministres des finances se réunissent chaque année, immédiatement avant la réunion de la Banque mondiale afin de revoir les nouveautés de l’économie internationale et d’en discuter. En outre, il y a périodiquement des réunions des ministres du droit, de la santé et de l’éducation, ainsi que des réunions d’autres ministres lorsque les circonstances le justifient.

En 1965, les chefs des gouvernements du Commonwealth ont décidé d’établir le Secrétariat pour les pays du Commonwealth afin de faciliter la communication entre les gouvernements membres et d’administrer les programmes de coopération. Depuis son établissement, il est devenu le centre des communications multilatérales entre les gouvernements du Commonwealth. Le Secrétariat sert également de carrefour et de lien pour les nombreuses institutions fonctionnelles du Commonwealth.

Le premier secrétaire-général du Commonwealth était Arnold Smith, un diplomate canadien qui a quitté ce poste en juillet 1975 après un service de 10 ans. Son successeur, Shridath S. Ramphal, qui était auparavant ministre des Affaires étrangères et ministre de la Justice de la Guyane, a déjà démontré son dévouement à l’égard d’un Commonwealth actif tourné vers l’avenir. Le Secrétariat est composé d’officiers de 20 pays du Commonwealth.

Le Secrétariat pour les pays du Commonwealth est une des principales institutions « officielles » financées par le gouvernement avec la Fondation du Commonwealth. À l’instar du Secrétariat pour les pays du Commonwealth, l’établissement de la Fondation du Commonwealth a été approuvée en 1965 par les chefs de gouvernement du Commonwealth pour administrer un fonds visant à favoriser et à accroître les échanges entre les organisations professionnelles et les sociétés dans les pays du Commonwealth. Parmi les nombreuses institutions financées par le gouvernement, mentionnons notamment les suivantes :

Conseil consultatif de la recherche aéronautique pour le Commonwealth

Offices agricoles du Commonwealth

Commonwealth Air Transport Council

Commonwealth Defence Science Organisation

Commonwealth Forestry Institute

Commonwealth Fund for Technical Co-operation

Commonwealth Institute

Commonwealth Legal Advisory Service

Comité du Commonwealth pour le traitement des minéraux

Commonwealth Committee on Resources and Geology

Commonwealth Scholarship and Fellowship Plan

Commonwealth Scientific Council

Organisation des télécommunications du Commonwealth

Programme du Commonwealth pour la jeunesse

Plus récemment, la Fondation du Commonwealth a concentré ses efforts pour encourager l’établissement d’associations non gouvernementales dans plusieurs domaines professionnels au moyen d’une assistance financière. Plus de 200 organisations de la sorte sont actives dans les domaines suivants : architecture, arts, chambres de commerce, éducation, génie, personnes handicapées, droit, bibliothèques, littérature et études linguistiques, médecine, médias d’information, étudiants, anciens combattants et de nombreux autres groupes de gens du Commonwealth. L’Association parlementaire du Commonwealth fait partie de cette catégorie d’organisations.

Les Îles Salomon deviendront bientôt indépendantes

En 1974, la population estimée à 184 500 habitants était composée notamment de Mélanésiens, Polynésiens, Micronésiens, Européens, Chinois. La langue officielle est l’anglais, mais chaque tribu a sa propre langue et il existe de nombreux dialectes.

La capitale Honiara est située sur l’Île Guadalcanal. Le territoire est composé d’une double rangée d’îles montagneuses. La superficie totale est d’environ 11 500 milles carrés. La montagne la plus haute est le mont Makarakombou, située sur l’île Guadalcanal. Il n’y a pas de rivière navigable. Le climat est équatorial avec de petites variations saisonnières définies par les alizés. La température annuelle moyenne dans la capitale est d’environ 80°F.

Les îles Salomon ont été nommées ainsi par le navigateur espagnol Alvaro de Mendana qui a découvert l’archipel en 1568. Tasman a découvert Ontong Java en 1643 mais les explorateurs européens n’ont pas commencé à naviguer de façon fréquente dans les îles Salomon avant 1767. Les explorateurs européens n’avaient toutefois pas marqué la vie des habitants indigènes. En 1942, les îles ont été envahies et occupées par les Japonais. Les États-Unis et leurs alliés ont contre-attaqué, effectué des raids aériens et finalement occupé principalement les districts centre et ouest. De nombreux insulaires se sont joints aux forces de défense et ont participé activement à la bataille; ils servaient de guides ou patrouillaient derrière les lignes ennemies.

En vertu de la Solomon Islands Order de 1975 (modifiée), les îles Salomon ont reçu leur autonomie gouvernementale interne le 2 janvier 1976. L’ordonnance prévoyait que le ministre en chef serait le président du conseil des ministres, au lieu du gouverneur, et qu’il doit agir conformément aux conseils qu’il reçoit du conseil des ministres dans la plupart des affaires internes. Le gouverneur conserve toutefois la responsabilité de la défense, des affaires extérieures, de la sécurité interne et de la fonction publique et jouit de pouvoirs discrétionnaires. Le gouvernement britannique et les ministres des îles Salomon ont tenu des discussions en mai 1975 qui ont donné lieu à un programme permettant aux îles Salomon d’obtenir leur indépendance en 1978.

Le coprah est la principale culture des îles Salomon. Le riz est cultivé avec succès dans les plaines Guadalcanal. Après le coprah, le principal produit est le bois et il y a une petite production locale de produits de consommation comme des biscuits et de l’eau minérale.


Canadian Parliamentary Review Cover
Vol 1 no 1
1978






Dernière mise à jour : 2020-09-14