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Activités de l’APC : la scène canadienneActivités de l’APC : la scène canadienne


Trente-neuvième Conférence régionale canadienne de l’APC

La 39e Conférence régionale canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth a été tenue à l’Île-du-Prince-Édouard du 14 au 21 juillet 2000. La conférence a été inaugurée par Son Altesse Royale le prince Edward. Dans un bref discours, le prince a rappelé aux délégués les nombreuses occasions qui s’offrent à eux pour aider les législateurs d’autres pays à mieux comprendre le fonctionnement du système parlementaire. Il les a en même temps avertis de se souvenir que le système de Westminster ne constituait pas la seule forme de gouvernement démocratique et qu’ils devaient toujours accepter d’apprendre des autres.

Chaque assemblée canadienne était représentée à la conférence. Parmi les invités spéciaux, notons les députés britanniques Norman Godman, Peter Pike et Bowen Wells de même que le président Matthews  Roberts, de Sainte-Lucie, et M. Arthur Donahoe, secrétaire général de l’Association parlementaire du Commonwealth.

L’hôte de la conférence était la présidente Mildred Dover, de l’Île-du-Prince-Édouard. D’autres présidents étaient également présents : Gilbert Parent (Chambre des communes); Bill Hartley (Colombie-Britannique), Ken Kowalski (Alberta); Ron Osika (Saskatchewan); Gary Carr (Ontario); Bev Harrison (Nouveau-Brunswick); Murray Scott (Nouvelle-Écosse); Kevin O’Brien (Nunavut).

Pour les séances de travail, un conférencier principal d’une des délégations faisait une présentation et les délégués pouvaient ensuite poser des questions ou formuler des commentaires.

Quatre séances ont traité de divers aspects de la réforme parlementaire. Le président Osika a présenté un exposé intitulé « La perception du public par rapport aux représentants élus ». Le président Osika et d’autres ont signalé que la situation ne semblait pas s’être améliorée depuis que cette question avait fait l’objet de discussions il y a plusieurs années. Un certain nombre de facteurs ont été mentionnés, mais on ne s’est pas entendu sur les mesures qui pourraient être prises à cet égard.

Wilbur MacDonald, de l’Île-du-Prince-Édouard, a puisé dans son expérience des scènes politiques fédérale et provinciale pour faire une présentation intéressante (« Rendre le rôle de simple député plus significatif ») où il a traité des réformes réalisées dans divers sphères de compétence. Le président Hartley a, pour sa part, parlé de réforme parlementaire, tandis que Conrad Santos, du Manitoba, a fait une présentation sur la technologie et les assemblées législatives.

Lors d’une séance consacrée à l’Association parlementaire du Commonwealth, M. Donahoe a exposé divers projets en cours au sein de l’Association et les diverses possibilités de participation qui s’offraient aux Canadiens. Au cours d’une autre séance, Cécile Vermette, du Québec, a fait une présentation sur le rôle des femmes au sein de l’Association.

Trois séances ont été tenues sur des questions liées aux politiques publiques. Sarmite Bulte, de la Chambre des communes, a traité de la mondialisation et signalé que les gouvernements et les législateurs devraient se pencher sur de nombreuses autres questions que le commerce. David Christopherson, de l’Ontario, a décrit le dilemme auquel font face tous les paliers de gouvernement dans sa présentation intitulée « Les jeux d’argent approuvés par l’État ». Enfin, Guy Boutilier, de l’Alberta, a fait une présentation sur le thème « Acquérir l’appui des parties prenantes en matière d’élaboration de politiques publiques ». Pour montrer comment les gouvernements pouvaient coopérer, il a mentionné le projet de mise en valeur des sables bitumineux de l’Alberta. À titre d’exemple d’un manque de coopération de leur part, il a mentionné la politique sur la santé et, plus précisément, l’expérience vécue par l’Alberta avec le projet de loi 11. Toutes les présentations ont suscité beaucoup de discussions, mais cette dernière a, en particulier, donné lieu à certains échanges virulents et pleins de sous-entendus sur la politique des soins de santé. On pourra se procurer une transcription complète des délibérations auprès du greffier de l’Assemblée législative de l’Île- du- Prince-Édouard.

En plus des séances de travail, l’Île-du-Prince-Édouard avait prévu un programme d’activités sociales très intéressant qui a permis aux délégués de se familiariser avec l’histoire de l’île et de profiter de l’hospitalité de ses habitants. Le lieutenant-gouverneur Gilbert Clements a ainsi organisé une réception au cours de laquelle les délégués ont pu rencontrer le prince Edward. Des délégués ont assisté à une production d’Anne of Green Gables au Centre des arts de la Confédération. Le programme prévoyait également une visite de l’île ou encore une partie de golf sur l’un de ses célèbres parcours. Enfin, les délégués ont pu entendre une gamme d’artistes locaux durant un barbecue au Sir Andrew MacPhail Homestead et lors du banquet de clôture tenu au Rod Brundenell River Resort. Toutes les personnes présentes se souviendront de l’interprétation improvisée, mais entraînante de Me and Bobby McGee par la présidente Dover.

Les délégués ont été unanimes à louanger celle-ci et son personnel pour l’organisation d’une conférence aussi réussie. L’an prochain, la conférence régionale aura lieu en Alberta, du 17 au 22 juillet 2001.

Nouveau président au Yukon

Dennis L. Schneider est né le 10 juin 1942 à Flin Flon, au Manitoba. En 1948, il commence son éducation primaire dans la petite école de Denare Beach, en Saskatchewan, un village autochtone et touristique situé à environ 16 kilomètres au sud-ouest de Flin Flon. La famille retourne plus tard à Flin Flon, où M. Schneider termine ses études secondaires à la sir Maurice Roche High School. Par la suite, il est embauché par la Compagnie minière et métallurgique de la Baie d’Hudson Limitée pour travailler dans la centrale électrique de la fonderie. En janvier 1961, il est recruté par la GRC et affecté à Ottawa pour une formation de base et en équitation d’une durée de 10 mois. Après cette formation offerte aux recrues, il est affecté en Saskatchewan en novembre 1961, où il travaille jusqu’en juillet 1986. Après avoir servi dans différents endroits, il reçoit son premier commandement en 1971 à Climax, en Saskatchewan, et est alors promu caporal.

En 1980, il devient sergent et se voit confier le détachement d’Uranium City. Pendant qu’il travaille dans cette ville, M. Schneider est nommé juge du Bureau de la citoyenneté canadienne. Il a été le dernier sous-officier supérieur à servir à Uranium City, puisqu’il a préparé ce détachement en vue d’une réduction des effectifs et d’une éventuelle fermeture lors de l’abandon de cette collectivité à la suite de la cessation des activités de la mine d’Eldorado nucléaire. En 1986, M. Schneider est muté au Yukon pour une affectation de trois ans afin de coordonner les Services de police communautaire et de police pour les Autochtones de la Division M. En 1987, il est promu sergent d’état-major et sous-officier responsable de la police criminelle pour le Yukon.

En 1990, M. Schneider devient sous-officier de section et le supérieur immédiat responsable de tous les détachements au Yukon. Le 10 avril 1996, il prend sa retraite de la GRC après un peu plus de 35 ans de service.

En septembre 1996, il s’inscrit à un cours d’agent immobilier et de courtier en hypothèque dérivée de la Faculté de commerce et d’administration de l’Université de la Colombie-Britannique. En avril 1997, il reçoit son permis d’agent immobilier du Yukon. M. Schneider pratique cette profession jusqu’à ce qu’il s’engage en politique en janvier 1999. Pendant cette période, il conduit également des autobus scolaires.

Il est élu député de Whitehorse West à l’Assemblée législative du Yukon lors des élections générales du 17 avril 2000. Le 5 juin suivant, il est élu président de l’Assemblée législative.

Nouveau greffier à l’Île-du-Prince-Édouard

Le nouveau greffier de l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard est Charles MacKay. Natif de Tyne Valley, à l’Île-du-Prince-Édouard, il est diplômé en sciences politiques de l’Université du Nouveau-Brunswick. Il travaille à l’Assemblée législative depuis 1986 à titre de greffier des comités et de greffier adjoint. Il est également secrétaire de l’Ordre de l’Île-du-Prince-Édouard et secrétaire de la section de l’Île-du-Prince-Édouard de l’Association parlementaire du Commonwealth. Il a été nommé greffier le 18 mai 2000.

Nouveau greffier à la Chambre des communes

William Corbett est le nouveau greffier de la Chambre des communes. Il commence sa carrière sur la Colline du Parlement en 1976 à titre de greffier de comité de la Chambre. De 1977 à 1980, il travaille à l’Agence canadienne de développement international comme administrateur d’un grand projet canadien de développement rural intégré en Colombie.

De retour sur la Colline en 1980, il occupe le poste de greffier de comité de la Chambre. En 1987, il est promu greffier principal de la Direction des comités de la Chambre. Il occupe ensuite d’autres postes de cadre supérieur avant d’être nommé sous-greffier. Il remplace Robert Marleau, qui a été nommé greffier en 1987 et est maintenant conseiller spécial du président de la Chambre des communes.


Canadian Parliamentary Review Cover
Vol 23 no 3
2000






Dernière mise à jour : 2020-09-14