En novembre
1981, l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse sera l'hôte du 7e colloque
régional canadien sur la procédure parlementaire, organisé par la section
canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth. C'est en
Nouvelle-Écosse qu'a eu lieu la première conférence régionale canadienne de
l'Association des parlementaires du Commonwealth. Elle marquait, en 1958, le
bicentenaire du régime représentatif dans cette province. L'attachement que la
population de la Nouvelle-Écosse porte à son patrimoine parlementaire est
exceptionnel, et l'article de Shirley Elliott sur « L'Imprimerie du
gouvernement avant 1800 » le prouve une fois de plus.
Les
délégués au dernier colloque, qui s'est tenu à Ottawa, ont eu l'occasion de
discuter avec l'ancien chef de l'opposition, M. Robert Stanfield, des espoirs
et des déceptions des députés de l'arrière-ban. La transcription intégrale des
délibérations du colloque sera distribuée aux délégués et aux bibliothèques
législatives, mais nous publions quelques extraits du discours de M. Stanfield
pour permettre aux membres de mieux examiner certaines de ses intéressantes
suggestions.
Nous
publions également une version abrégée d'une allocution prononcée par M. John
Reid à l'occasion de la réunion du Groupe canadien d'étude des questions
parlementaires qui a eu lieu à Halifax en juin 1981. Une transcription des
travaux de ce groupe sera mise à la disposition des membres, mais nous sommes
reconnaissants à M. Reid de nous avoir permis de diffuser ce texte à un plus
grand nombre de lecteurs.
Il existe
un grand nombre de problèmes communs à tous les parlementaires au Canada. Aussi
ce numéro vous présente-t-il deux articles exposant chacun un problème touchant
une Assemblée législative particulière. Le premier, de Richard Jennings, traite
de l'examen de la politique scientifique en Ontario, l'autre, de Louis
Massicotte, étudie les moyens de limiter la durée des débats à l'Assemblée
nationale du Québec. Ces deux articles ne manqueront pas d'intéresser les
députés et le personnel des autres corps législatifs au Canada. Un tel dialogue
entre parlementaires a été à l'origine de la création de la Revue parlementaire canadienne, et, puisque les Assemblées
législatives engagent de plus en plus de personnel à temps plein, nous espérons
pouvoir vous présenter d'autres articles de ce genre.
Outre les
textes qui s'adressent à ceux qui étudient le système parlementaire, ce numéro
contient deux articles qui intéresseront également les non spécialistes.
Lorraine Williams nous fait part de ce qu'elle a vécu et ressenti lors d'une
récente activité de l'APC. On peut voir dans son récit une simple succession
d'événements, un commentaire socio-politique sur les différences entre l'Est et
l'Ouest, ou encore un reportage sur la façon dont deux provinces de l'Ouest ont
choisi de traiter un événement semblable. De toute façon, son compte rendu est
intéressant et il faut espérer qu'il encouragera d'autres non spécialistes à
contribuer à la Revue. Enfin l'article sur les privilèges à Terre-Neuve est le
récit cocasse d'un incident qui, aux dires de certains, ne pouvait avoir lieu
qu'à Terre-Neuve!
|