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Nouveaux
présidents élus
Manitoba
:
L’Honorable Harry Edward Graham, député, président de l’Assemblée législative
du Manitoba. (Il a été élu président à une session spéciale de l’Assemblée
législative le 24 novembre 1977)
Député de
Birtle-Russell, il est né en 1921 à Foxwarren (Manitoba) de George Malcolm
Graham et de Margaret Leckie, les deux parents étant Écossais. Il a fréquenté
la Foxwarren Consolidated School 525 et l’Université du Manitoba. Il s’est
marié avec Velma Louise Murdoch de Binscarth (Manitoba) avec qui il a eu cinq
enfants. M. Graham est agriculteur, ancien président de Marquette P.C. Ass.,
vice-président du Russell Dist. Hospital. Il est membre, ancien député grand
maître de district de la loge Binscarth 101, ancien maçon libre et accepté et
de Toastmaster International. Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée
législative du Manitoba lors d’une élection complémentaire en 1969; il a été
réélu aux élections générales de 1969, 1973 et 1977. Parti politique :
R.C. Rel. : Église Unie. Adresse : Binscarth (Manitoba).
Colombie-Britannique
:
L’Honorable Harvey Wilfred Schroeder député, président de l’Assemblée
législative de la Colombie-Britannique (élu président le 30 mars 1978) Député
de Chilliwack. Parti crédit social. Ancien vice-président de l’Assemblée
législative. Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative en
1972. Il est né en 1933. Il est marié et père de trois enfants. Il a reçu un
diplôme en théologie en Saskatchewan en 1958. Comptabilité analytique chez
Canada Packers; techniques marchandes. Il a établi Palm Interiors à Chilliwack
en 1954; production télévisée et de la scène; relations publiques.
Intérêts/loisirs : sports, arts culturels et voitures anciennes.
Membres
honoraires perpétuels
Quatre
membres de très longue date du bureau ont été nommés le 11 avril à une
assemblée générale de la Section canadienne de l’APC membres honoraires
perpétuels en reconnaissance de leurs précieux services rendus à l’APC et au
Parlement. Trois d’entre eux ont pris leur retraite cette année : du
Sénat, l’Honorable Alan A. Macnaughton; et de la Chambre des communes, M. T.C.
Douglas et M. Heath Macquarrie. L’autre membre honoraire perpétuel était un
sénateur, l’Honorable Allister Grosart.
L’Honorable
Alan A. Macnaughton, sénateur, PC, cr, est membre de l’APC depuis 1949. Il a
été président de la Chambre des communes (1963-1965). Durant son mandat, il a
apporté un appui extraordinaire aux associations parlementaires; il est
responsable de l’établissement du Secrétariat des relations parlementaires du
Parlement.
M. T.C.
Douglas, député, est membre de l’APC depuis 1935. Premier ministre de la
Saskatchewan (1944-1961). Chef du NPD au niveau fédéral (1962-1971) membre
actif du Canadian Parliamentary Caribbean Committee. M. Douglas était dans
l’impossibilité d’assister à l’Assemblée pour des raisons de santé et le prix a
été décerné en son nom à M. Stanley Knowles par le Dr Maurice
Foster, président de l’APC pour la Section.
M. Heath
Macquarrie, député, Membre actif de la
Section depuis 1957; président de la Section dans les années 1960. Président du
Canadian Parliamentary Caribbean Committee depuis 1970.
L’Honorable
Allister Grosart sénateur, vice-président (1965-1970) président (1970-1973)
Section canadienne; conseiller régional canadien et conseiller financier et
constitutionnel, membre du bureau international de l’APC. Président des
finances, 23e conférence de l’APC.
Article
nécrologique
Le
Conseil de la Région du Canada a perdu un visage familier et un bon ami qui a
participé activement à l’Association au cours des huit dernières années. En
effet, Cecil A. Miller a été doyen du Conseil et il restera dans la
mémoire d’un grand nombre de ses collègues de l’APC au Canada qui ont assisté à
la 17e conférence régionale de l’APC très réussie à Charlottetown en
1976.
Nominations
Mme
Elizabeth (Bettie) M. Duff a été nommée greffière de la Chambre d’assemblée de
la province de Terre-Neuve le 13 octobre 1977; elle remplace M. Hugh F. Coady. Née
à St. John's (Terre-Neuve); fille de William et de Mary Duff (déc.); diplômée
du College of Our Lady of Mercy, St . John' s, elle a fait ses débuts à la
fonction publique en 1950 et y a occupé divers postes; elle est membre du St.
John' s Roman Catholic School Board.
M. Hugh
F. Coady, BA, LL.B.
Né en
1932 à St. John' s (Terre-Neuve), il a fréquenté les universités St. Francis
Xavier et Dalhousie (Halifax). Il est marié. Avocat, il a participé aux
délégations provinciales canadiennes de l’APC à titre de secrétaire à
Nassau en 1969. Membre fondateur de Greffiers-au-Bureau en 1969. Il a été nommé
greffier adjoint en 1967; greffier de la Chambre d’assemblée, 1968-1977.
Le 20
avril 1978, le Cabinet du premier ministre a annoncé la nomination du major-général
M. Gaston Cloutier, Cmm, Cd, O.St.J., sergent d’armes de la Chambre des
communes pour remplacer le lieutenant-colonel D.V. Currie à la retraite.
Né en
1935 à Drummondville (Québec) il a fréquenté l’Université Mont Allison (BA),
l’Université d’Ottawa et de Liège. Il s’est enrôlé dans l’ARC en 1952. Nommé
chef de protocole, Aviation canadienne en Europe, chef de cabinet du
commandant, division aérienne, Europe, 1966. Il a reçu son diplôme du Collège
d’état-major des Forces canadiennes à Toronto, en 1968. Coordonnateur de la conférence
ministérielle de l’OTAN à Ottawa en 1970, il a été chef de cabinet adjoint de
1970 à 1978 des cinq derniers ministres de la Défense nationale. Officier de
l’Order of St. John (1977); commandant, Ordre du mérite militaire (CMM, 1977).
Il a été promu au rang de major-général en 1975; il est marié et père de deux
enfants.
Lieutenant-colonel
D V. Currie, VC
Né en
1912 à Sutherland (Saskatchewan), il est marié et père d’un enfant. Il s’est
mérité la Croix de Victoria en 1944 au moment où il servait à titre de major au
sein du 29e régiment blindé canadien (le régiment South
Alberta) à Saint-Lambert sur Dives. Il est mentionné dans sa citation que sa
bravoure à 11 reprises et son mépris du danger constituent un exemple
magnifique pour toutes les personnes qu’il a commandées. Sergent d’armes,
1960-1978.
Brian
Land
L’Honorable
John E. Stokes, président de l’Assemblée législative de l’Ontario a annoncé la
nomination du Professeur R.B. Land, 50 ans, au poste nouvellement créé de
directeur de la bibliothèque de l’Assemblée législative, services de recherche
et de renseignements. Le professeur Land, qui sera nommé par décret et qui
relèvera du président, est un ancien doyen de la faculté de bibliothéconomie de
l’Université de Toronto où il est professeur supérieur. La nomination du
professeur Land fait suite à la décision de l’Assemblée législative de mettre
en œuvre une réorganisation de fond de la bibliothèque fondée sur les
recommandations de la Commission sur l’Assemblée législative de l’Ontario, y
compris la formation d’un département de recherche et des services de référence
améliorés pour mieux orienter les membres relativement aux services de
bibliothèque. Le professeur Land, qui détient des diplômes de premier cycle de
l’Université de Toronto en bibliothéconomie, en science politique et en
administration publique, a occupé divers postes administratifs supérieurs à
l’Université et il est ancien président de la Canadian Library
Association. Il est l’auteur de plus de 40 articles et livres. Le professeur
Land entrera en fonction le 1er septembre.
La
première conférence parlementaire de l’Atlantique : St. John's
(Terre-Neuve)
La
Chambre d’assemblée de la province de Terre-Neuve et Labrador tiendra la
première conférence de l’Atlantique à St. John's les 20, 21 et 22 juin 1978.
Chacune des quatre assemblées législatives du Canada atlantique enverra cinq de
ses représentants élus et un greffier au Bureau pour assister à la conférence.
Les discussions porteront principalement sur l’établissement d’une procédure
parlementaire et les questions organisationnelles internes des parlements des
quatre provinces de l’Atlantique.
L’Honorable
Renaude Lapointe, présidente du Sénat, a été invitée à ouvrir la première
conférence parlementaire de l’Atlantique. Sir Robin Vanderfelt, KBE, secrétaire
général de l’Association parlementaire du Commonwealth, assistera également à
la conférence.
Il semble
que l’idée d’un séminaire régional des provinces de l’Atlantique a été
concoctée initialement au séminaire régional canadien de 1976 à Ottawa,
principalement à partir des points de vue exprimés par plusieurs membres à
l’effet que les occasions de se rencontrer pour discuter de questions d’intérêt
parlementaire étaient insuffisantes et que beaucoup de membres pouvaient très
bien servir pendant trois mandats sans avoir eu la possibilité de participer de
façon significative à la discussion parlementaire. De plus, dans une grande
région géographique comme le Canada, qui compte plusieurs succursales, l’idée
de tenir des séminaires par sous-région doit être explorée à fond.
Après
discussions, les quatre présidents de l’Atlantique ont décidé en octobre 1977
de tenir une conférence avec un ordre du jour de base portant sur
l’établissement d’un gouvernement et d’institutions parlementaires dans les
quatre provinces de l’Atlantique, conférence qui semblait dans le contexte de
l’expérience de l’Amérique du Nord, avoir lieu très tôt. (Extrait traduit
librement d’une présentation du président de la Chambre d’assemblée de
Terre-Neuve à une réunion du Conseil de la Région du Canada en février 1978.)
Conférence
de Québec sur le système parlementaire britannique (sous les auspices de l’APC)
Une
conférence fondée principalement sur le système parlementaire britannique est
organisée par la Section du Québec de l’APC. Elle se tiendra dans la ville de
Québec les 18, 19 et 20 octobre prochains. Il est probable qu’en plus des
parlementaires de toutes les provinces canadiennes, d’autres participants comme
les spécialistes de la science politique et les érudits du Canada et de
l’étranger seront invités à prendre part aux discussions.
La
proposition de tenir une telle conférence a été présentée par le président de
l’Assemblée nationale du Québec à la réunion annuelle du Conseil de la Région
du Canada en février dernier à Ottawa et a été adoptée par le conseil en
plénière.
Plein
feux sur l’Alberta
Réimprimé
à partir d’une publication de l’édifice législatif de l’Alberta, gouvernement
de l’Alberta
La
Section de l’Alberta de l’APC tiendra cette année la dix-huitième conférence de
la Région du Canada de l’APC, du 13 au 19 août. Quelque quatre-vingt
parlementaires des diverses régions du Canada de l’APC devraient y assister.
Alberta,
comment tout cela a commencé
En 1882,
le District provisoire de l’Alberta a été créé par décret des Territoires du
Nord-Ouest. Le District a obtenu le statut de province en 1905. Le Marquis de
Lome était gouverneur général du Canada à l’époque où le District a été formé.
Son épouse, fille de la reine Victoria, était la princesse Louise Caroline
Alberta; la province a été nommée en son honneur.
Le 15
mars 1906, la première Assemblée législative de l’Alberta a été convoquée dans
l’ancien Thistle Rink à Edmonton. Le nouveau gouvernement a dû s’attaquer à la
tâche difficile de choisir une ville capitale pour la province. Le débat a été
houleux et plusieurs collectivités ont été envisagées. Mais éventuellement,
Edmonton a été choisie par un vote de 16 à 8.
Une fois
Edmonton choisie, les législateurs n’ont pas eu de difficulté à trouver
l’emplacement du nouvel édifice du gouvernement. L’emplacement de la rive de la
North Saskatchewan River conjuguait l’importance physique et historique. Il
s’agissait de l’emplacement du Fort Edmonton, un poste de traite des fourrures
établi par la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1830. L’immeuble a été érigé à
l’endroit occupé auparavant par la « Big House » la résidence
officielle du commandant du Fort. Des parties du Fort, y compris les palissades
et les bastions, sont restées sous le nouvel édifice législatif jusqu’en 1915,
année où ils ont été enlevés pour faire place à un terrain de boules.
L’édifice
législatif de l’Alberta a été conçu par l’architecte A.M. Jeffers, qui a créé
un édifice dont les Albertains pouvait parler avec fierté. L’excavation a
commencé en 1907, mais les travaux se sont déroulés lentement à cause de
problèmes de sable mouvant. Malgré la lenteur des travaux, la construction
était déjà bien avancée en 1909 et cette année-là, la pierre angulaire a été
placée par le gouverneur général du Canada Earl Grey. L’immeuble a été inauguré
officiellement le 3 septembre 1912 par le Duc de Connaught, le gouverneur
général du Canada de l’époque.
Bien que
l’édifice législatif n’ait pas été terminé avant 1912, la première session de
l’Assemblée législative s’y est tenue en novembre 1911.
Les
terrains impressionnants qui entourent l’édifice en rehaussent l’apparence. En
effet, il y a 32 acres de pelouse et de massifs de fleurs. Le terrain de
l’édifice législatif, en plus d’être attrayant, est également utilisé par des
milliers de personnes chaque année. Deux caractéristiques particulières
encouragent sa grande utilisation. Les terrains de boule, construits en 1923 et
1932, sont à la disposition de divers clubs de boulingrin. Le kiosque à musique
est utilisé pour tenir des cérémonies publiques et des concerts.
La serre
adjacente du côté sud du terrain de l’édifice législatif est un autre attrait
pour les visiteurs. Toutes les fleurs du terrain, ainsi que celles qui sont
utilisées dans les immeubles du gouvernement, y sont cultivées.
Le
drapeau de l’Alberta porte les armoiries de l’Alberta sur un fond bleu
d’outremer. Il est devenu le drapeau officiel en 1968, lorsque la Flag Act
a été proclamée. L’emblème floral de l’Alberta est la rose aciculaire (Rosa
Acicularis). Cette fleur pousse à profusion dans toutes les régions de la
province et elle a été choisie par la Floral Emblem Act promulguée en
1930. Cet emblème floral de la province est le symbole traditionnel de
l’autorité de l’Assemblée législative. L’histoire et la culture de l’Alberta
sont représentées dans le dessin de la masse. Cette dernière contient la
couronne, la rose aciculaire, des gerbes de blé, des têtes de bison et les
armoiries. Des gemmes (améthyste, Lapis Lazuli, Béryl, émeraude, topaze et
aigue-marine) entourent la couronne.
Jeux
d’Edmonton
Les 11e
Jeux du Commonwealth se tiendront à Edmonton du 3 au 12 août. Bien que cinq
nouvelles installations sportives aient été construites, y compris le
spectaculaire stade du Commonwealth de 42 500 sièges, la candidature
d’Edmonton aux Jeux de 1978 a été favorisée par le fait qu’elle comptait déjà
de nombreuses installations, y compris un village indépendant pour les athlètes
dans le Lister Hall de l’Université d’Edmonton. Le 5 mai, 43 membres à part
entière du Commonwealth, dépendances et états associés de nations membres
avaient confirmé qu’ils enverraient des athlètes à Edmonton. Le Canada avait
tenu les Jeux à deux reprises auparavant : à Hamilton en 1930 et à
Vancouver en 1954.
L’ordre
du jour de la dix-huitième conférence de la Région
En plus
des questions régionales internes de l’APC, la question de l’élargissement du
rôle de l’APC sera abordée, de même que des questions d’intérêt général. Ces
questions générales seront axées sur l’énergie, la réforme procédurale, la
reddition de compte ministérielle et la liberté de l’information, le Parlement
et l’ombudsman et le contrôle financier.
Plein
feux sur la Jamaïque
Information
provenant du Haut Commissariat de la Jamaïque à Ottawa et du Statesman
Yearbook, 1977-1978
Cette
année, la 24e Conférence parlementaire du Commonwealth se tiendra en
Jamaïque du 19 au 30 septembre. Les parlementaires de quelque 110 chambres
législatives des nations membres, de leurs états et provinces, des états
associés et des dépendances seront invités par le Parlement de la Jamaïque.
Renseignements
généraux sur la Jamaïque
La
Jamaïque est située dans la Mer des Caraïbes, au sud de Cuba. Sa superficie de
4411 milles carrés en fait la troisième plus grande île des Caraïbes. Sur le
plan topographique, elle compte des plaines côtières divisées par la chaîne
Blue Mountain à l’est et des collines et un plateau de calcaire occupant les
régions du centre et de l’ouest de l’intérieur.
La
température varie d’environ 27°C (80°F) à 32°C (90°F) sur la côte et descend
jusqu’à 4°C (40°F) dans les montagnes les plus élevées. Le pus fort de la
saison des pluies se situe entre août et novembre.
Kingston
est la métropole et la capitale de la Jamaïque. La population des paroisses de
Kingston et de St. Andrew (« Corporate area ») était évaluée à
614 000 habitants en décembre 1975. Les autres villes sont Montego Bay, le
principal centre touristique; et Spanish Town, l’ancienne capitale du pays.
La
population totale de la Jamaïque en décembre 1976 était de 2 085 200
habitants. Les principaux groupes ethniques présents en Jamaïque tirent leurs
racines de l’Afrique, de l’Europe, de l’Inde, de la Chine, la majorité étant
d’origine africaine.
L’anglais
est la langue officielle de la Jamaïque. Toutefois, la population parle une
langue créole anglaise (le créole Jamaïcain) ou un mélange de langue créole et
d’anglais (créole anglais jamaïcain).
La
majorité de la population est chrétienne, mais on y retrouve également des
communautés juives, hindous, musulmanes et Bahaï de même que plusieurs églises
minoritaires pentecôtistes, chrétiennes et des frères chrétiens. Il y a
également un nombre important de rastafariens, une secte indigène qui affirme
la divinité de Haile Selassie I, empereur décédé d’Éthiopie.
Histoire
en bref
Vers 700-1000 Apr. J.-C. |
Les indiens Arawak (Taino) de l’Amérique du Sud arrivent en Jamaïque
et s’y installent. |
1494 |
Christophe Colon arrive à Dry Harbour. |
1509 |
Établissement des premiers colons espagnols; les Arawaks sont réduits
à l’esclavage par les Espagnols. |
1517. |
Des esclaves africains sont importés pour la première fois pour
remplacer la population des Arawaks décimés d’abord par les attaques des
Indiens Caribs, et ensuite, par le travail forcé des Espagnols et
l’apparition de maladies européennes. |
1640 |
Le sucre est implanté comme culture. |
1665 |
Les Espagnols perdent la Jamaïque aux mains des forces anglaises; ils
libèrent les esclaves pour nuire aux Anglais; les esclaves libérés appelés
Marrons, acquièrent par la suite une renommée comme défenseurs de la liberté. |
1662 |
La Jamaïque reçoit une constitution fondée sur le modèle britannique,
avec un gouverneur, un conseil nommé et une chambre d’assemblée élue; Spanish
Town est la capitale. |
1670 |
Le Traité de Madrid confirme l’appartenance de la Jamaïque à
l’Angleterre. |
1673 |
Premier recensement - population 17 'f72. |
1739 |
Un traité met fin à la guerre entre les Marrons et les Britanniques;
une autonomie gouvernementale considérable est obtenue par les Marrons. |
1834 |
L’esclavage est aboli; le système d’apprentissage est mis en place; la
force policière jamaïcaine est établie. |
1838 |
Fin du système d’apprentissage. |
1845 |
Un premier contingent de main-d’œuvre engagée à long terme arrive de
l’Inde. Le chemin de fer Jamaica Railway est établi. |
1866 |
La Jamaïque perd son autonomie gouvernementale; un gouvernement
colonial de la Couronne est établi. |
1927 |
Marcus Garvey (maintenant un héros national) retourne en Jamaïque en
provenance des États-Unis pour établir la conscience noire. |
1938 |
Émergence du syndicalisme moderne et du mouvement politique; fondation
du People's National Party; émergence d’Alexander Bustamante et de Norman
Washington Manley (maintenant des héros nationaux). |
1943 |
Formation du Jamaica Labour Party (JLP). |
1944 |
Nouvelle constitution; première élection au suffrage universel de la
population adulte. |
1048 |
Établissement du University College of the West Indies. |
1952 |
Fondation du National Workers Union (NWU); l’extraction de la bauxite
commence. |
1957 |
Un gouvernement autonome interne est mis en place avec un Parlement
établi sur le modèle de Westminster. |
1958 |
La West Indies Federation est établie et la Jamaïque en est membre. |
1961 |
Référendum; la Jamaïque vote pour le retrait de la Fédération. |
1962 |
Indépendance (le 6 août); la Jamaïque devient membre des Nations
Unies, des institutions spécialisées et du Commonwealth britannique des
nations. |
1969 |
La Jamaïque se joint à l’Association de libre-échange des Caraïbes
(CARIFTA); elle se joint à l’Organisation des États américains (OEA) |
1973 |
La Jamaïque signe le Guyana Accord qui crée le Marché commun des
Caraïbes (CARICOM). |
1975 |
Un salaire minimum national est établi. |
1976 |
Un salaire égal pour les hommes et les femmes est instauré; une loi
sur le statut des enfants (Status of Children Act) abolit le statut
d’« illégitimité » |
|
|
Gouvernement
Le 6 août
1962, la Jamaïque est devenue un état indépendant, unitaire, monarchique, avec
une structure gouvernementale semblable à celle d’autres états monarchiques du
Commonwealth. Le premier ministre est Michael Norman Manley, fils de feu Norman
W. Manley, cr, premier ministre de la Jamaïque, 1955-1962. Né en 1923, Michael
Norman Manley est journaliste et syndicaliste.
Tous les
citoyens de 18 ans et plus ont le droit de vote. Le People's National Party
(PNP) et le Jamaica Labour Party (JLP) dominent de façon constante la politique
jamaïcaine aux niveaux central et local. À l’élection générale du 15 décembre
1976, le PNP a remporté 47 sièges et le JLP, les 13 sièges restants.
Le
Parlement, l’autorité suprême du pays, est composé de Sa majesté la Reine, représentée
par le gouverneur général, de la Chambre des représentants (la chambre
« basse » élue) et du Sénat (la chambre « haute » élue).
La
Jamaica Defence Force (JDF) a été établie en 1962. Elle est composée d’une
force régulière et d’une force de réserve. La Air Wing de la Jamaica Defence
Force a été formée en 1963, entraînée successivement par le British Army Air
Corps et par le personnel de l’Aviation canadienne.
Une
personne a le droit d’être citoyen s’il est né en Jamaïque; s’il est né à
l’extérieur de la Jamaïque d’un père jamaïcain; s’il est marié à un citoyen
jamaïcain; ou s’il est un ancien citoyen du Royaume-Uni et colonies naturalisé
ou enregistré en Jamaïque.
Le
Parlement a le pouvoir suprême d’accorder la citoyenneté si elle n’est pas
conférée automatiquement de naissance.
Les
systèmes juridique et judiciaire de la Jamaïque sont fondés sur le common law
britannique.
L’économie
Historiquement,
l’économie de la Jamaïque repose principalement sur l’agriculture et dépend de
la production de quelques grandes cultures d’exportation, particulièrement le
sucre et les bananes. Le nouveau développement économique a commencé avec
l’extraction de la bauxite après 1952. La Jamaïque est devenue le deuxième plus
grand producteur de bauxite, utilisée dans la production de l’aluminium. Les
dépôts sont exploités par une firme canadienne et cinq firmes américaines.
L’industrie
touristique est un facteur important de l’économie du pays.
Des
augmentations importantes d’extrants (d’exportation) de bananes, de piment, de
gingembre, d’oeufs et de légumes ont lieu en 1976, tandis que de grandes
diminutions d’extrants ont été enregistrés dans la production de cacao, de
café, de rhum, de coprah et de plantes racines. Le rendement relativement
médiocre du secteur agricole en 1976 est imputable en grande partie à la grande
sécheresse qui prévaut durant l’année.
La
récession nationale et internationale récente s’est traduite par une
augmentation du taux de chômage moyen qui est passé de 20,4 p. 100 en 1975
à 22,4 p. 100 en 1976.
En
septembre 1973, la politique de gratuité de l’éducation est entrée en vigueur.
En vertu de cette politique, aucuns frais de scolarité ne sont imposés dans les
écoles secondaires ou les écoles techniques subventionnées par le gouvernement.
De plus,
le gouvernement paie les frais de scolarité et l’internat sur campus pour tous
les Jamaïcains qui fréquentent l’University of the West Indies (UWI), le
College of Arts, Science and Technology (CAST) et la Jamaica School of
Agriculture.
Une
campagne d’alphabétisation des adultes, le programme JAMAL, qui a vu le jour en
1972, vise à éradiquer l’analphabétisme dans la population, 400 000
personnes, soit environ 40 p. 100 de la population adulte étant
analphabètes. En août 1977, le programme avait permis de rendre 160 000
personnes effectivement alphabètes.
La
Jamaica Cultural Development Commission (anciennement la Jamaica Festival
Commission), établi en 1963, supervise les activités culturelles de tout le
pays et organise des concours annuels dans les domaines suivants :
artisanat, danse, allocution et art dramatique, musique, rédaction,
photographie et art culinaire. Des expositions et des présentations de toutes
ces formes artistiques font partie des célébrations annuelles commémorant
l’indépendance. La Commission fait également la promotion de cours de formation
à court terme pour les milliers de participants au festival chaque année.
La
Jamaïque a remporté de nombreuses médailles olympiques d’or, d’argent et de
bronze. Elle participera aux Jeux du Commonwealth de 1978 à Edmonton en y
envoyant une équipe de plus de 60 athlètes dans au moins quatre
disciplines : athlétisme, natation, cyclisme et tir.
Symboles
nationaux
L’oiseau
national est « l’oiseau docteur » que l'on appelle aussi l'oiseau
mouche à queue d'hirondelle; il ne vit qu’en Jamaïque et est l’une des plus
extraordinaires des 320 espèces de colibris. La fleur nationale est la fleur de
l’arbre gaïac; on croit qu’il a des vertus médicinales. Le fruit national est
l’akée, un fruit comestible importé à l’origine d’Afrique occidentale. L’arbre
national est l’hibiscus elatus bleu un des principaux bois commercial de la
Jamaïque.
Le
Commonwealth aujourd’hui : ministère des Affaires extérieures, document de
consultation 95 (1976)
Le
Commonwealth est issu de l’Empire britannique dans un processus graduel qui a
commencé au XIXe siècle. De nombreux changements importants se sont
d’abord produits relativement à ce qui est maintenant le Canada. Une des
recommandations clés du rapport de Lord Durham était qu’une autonomie
gouvernementale soit accordée aux gouvernements dans les colonies canadiennes
en ce qui a trait aux affaires qui les concernaient. Ainsi, l’autorité a été
réservé au gouvernement impérial seulement dans les domaines considérés comme
essentiels pour maintenir l’unité impériale, comme les relations étrangères, le
commerce, la détermination de la constitution et l’aliénation des terres
publiques. Tous les autres pouvoirs et fonctions, y compris le pouvoir de
dépenser les fonds publics, ont été transférés aux gouvernements coloniaux et
devaient être exercés par des conseils exécutifs relevant d’assemblées
législatives élues, seulement pendant qu’ils conservaient l’appui de la
majorité de ces assemblées.
En 1867,
le Canada est devenu le premier dominion autonome; l’Australie a obtenu le
statut de dominion en 1901, la Nouvelle-Zélande en 1907 et l’Afrique du Sud en
1909.
Après la
Première Guerre mondiale, le Canada, soutenu à l’occasion par les autres
dominions, a réussi à affirmer son indépendance du pouvoir impérial par une
série d’accords et de précédents qui sont devenus la base de l’évolution
politique. À partir de Versailles en 1919, les dominions ont affirmé avec
succès leur prétention à une représentation distincte à la conférence internationale.
Cette nouvelle relation a été officialisée dans un communiqué de la Conférence
impériale de 1926. Ce communiqué définissait la Grande-Bretagne et les
dominions comme des « communautés autonomes à l'intérieur de l'Empire
britannique, ayant statut d'égalité, et n'étant d'aucune manière subordonnées
l'une à une autre sur quelque aspect que ce soit de ses affaires intérieures ou
extérieures, bien qu'elles soient unies par une allégeance commune à la
Couronne et librement associées en tant que membres du Commonwealth britannique
des nations ». Le Statut de Westminster de 1931 a conféré un effet légal à
la substance des décisions prises en 1926 et établi l’égalité législative des
parlements du dominion avec le Parlement britannique.
Au moment
où les colonies au sein de l’Empire britannique assumaient leur autonomie
gouvernementale et leur indépendance, des similitudes de langue, d’habitudes,
de traditions institutionnelles et de méthodes de travail ont convaincu de
nombreux leaders nationaux du mérite de maintenir une certaine forme
d’association en place. Le fruit de cette croyance est le Commonwealth moderne.
Le Commonwealth (ou le Commonwealth britannique des nations) est une
association volontaire de 36 pays disséminés sur six continents et cinq océans.
(Voir la carte au verso).
Les
fonctions essentielles du Commonwealth peuvent se résumer en deux mots :
consultation et coopération. Les membres ont toutefois l’entière liberté
d’appartenir à tout groupe, association ou alliance et, il va de soi, de rester
non alignés.
Le
Commonwealth, il faut se le rappeler, est une association internationale et non
pas une organisation internationale comme les Nations Unies ou l’Organisation
des États américains. Il a évolué lentement en réponse aux stimuli et aux
initiatives individuels et a entrepris, à la demande des gouvernements membres,
diverses activités et divers programmes dans de nombreux domaines.
Au sens
large, le Commonwealth inclut les états membres et des états autonomes associés
à un membre du Commonwealth à des fins de politique étrangère et de défense;
des états protégés, des territoires sous tutelle administrés par un membre au
nom des Nations Unies; et des territoires dépendant toujours d’un membre. Si
l’on compte les dépendances, le Commonwealth regroupe à tout le moins 860
millions de personnes.
États
associés au sein du Commonwealth
Le terme
« État associé » désigne un pays qui a atteint la complète autonomie
gouvernementale interne, la Grande-Bretagne retenant la responsabilité ultime
de ses affaires extérieures et de la défense. L’association est libre et
volontaire; un État associé peut choisir l’indépendance en tout temps.
États associés
Antigua |
St. Vincent |
Territoire autonome de la Nouvelle-Zélande (Océan Pacifique) : |
Dominique
|
État protégé par la Grande-Bretagne |
Archipel Cook - Niue |
Saint Christopher |
Brunei (Côte nord-ouest de Bornéo) |
|
Nevis et Anguilla |
Territoires autonomes britanniques (océan Pacifique) : |
|
Sainte-Lucie |
Îles Gilbert – Îles Salomon |
|
Territoires
dépendants
Dans le
contexte du Commonwealth, l’expression « territoires dépendants »
désigne les quelque 25 colonies et territoires en tutelle restants exerçant
leur autonomie gouvernementale dans une plus ou moins grande mesure. La plupart
sont dépendants de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. De nouveaux membres
sont tirés des états associés et des dépendances qui peuvent demander
lorsqu’ils obtiennent leur indépendance aux chefs des gouvernements membres du
Commonwealth de devenir membres à part entière de l’association.
Ascension (Atlantique austral) |
Îles Malouines (Atlantique austral) |
|
Belize (Amérique centrale, anciennement le Honduras britannique) |
Gibraltar (côte sud-ouest de l’Espagne) |
Îles Turks et Caicos (Antilles) |
|
Hong Kong (côte sud-est de la Chine) |
Tuvalu (Océan Pacifique centre)
(Dépendances
de l’Australie) |
Bermudes (Océan atlantique occidental) |
Montserrat (Mer des Caraïbes orientale) |
Antarctique australien Territoire de l’Île Christmas (Océan Indien)
Îles Cocos (Océan Indien) Îles Norfolk
(Océan
Pacifique Sud)
(Dépendances
de la Nouvelle-Zélande)
Dépendance
Ross (Antarctique) ÎlesTokelau
(Océan
Pacifique Centre)
(Condominium
anglais-français)
Nouvelles-Hébrides
(Océan Pacifique Occidental) |
Territoire britannique de l’Antarctique |
Île Pitcairn (Océan Pacifique Sud) |
|
Territoire britannique de l’océan Indien |
Sainte-Hélène (Océan Atlantique Austral) |
|
Îles Vierges britanniques |
Tristan Da Cunha
(Océan
Atlantique Austral) |
|
En 1976,
les gouvernements du Commonwealth ont convenu qu’à compter de 1977, le deuxième
mardi du mois de mars serait observé comme Jour du Commonwealth dans tous les
pays membres. Le Jour du Commonwealth n’est pas un jour férié; il s’agit plutôt
d’un événement éducatif. Cette année, les écoles, les bibliothèques publiques
et les sections de la Société royale du Commonwealth de tout le Canada ont reçu
des affiches du Jour du Commonwealth et de l’information pour aider à la
planification d’événements spéciaux pour souligner le Jour du Commonwealth.
Le
Commonwealth est devenu un véhicule de plus en plus utile pour la consultation
intergouvernementale à tous les niveaux. Au niveau le plus élevé, ce sont les
réunions des chefs des gouvernements du Commonwealth qui se tiennent à
intervalles de deux ans et qui font la rotation entre les capitales des pays
membres. La dernière réunion s’est tenue à Londres du 8 au 16 juin 1977.
Au niveau
ministériel, plusieurs réunions du Commonwealth se tiennent périodiquement. À
titre d’exemple, les ministres des finances se réunissent chaque année,
immédiatement avant la réunion de la Banque mondiale afin de revoir les
nouveautés de l’économie internationale et d’en discuter. En outre, il y a
périodiquement des réunions des ministres du droit, de la santé et de
l’éducation, ainsi que des réunions d’autres ministres lorsque les circonstances
le justifient.
En 1965,
les chefs des gouvernements du Commonwealth ont décidé d’établir le Secrétariat
pour les pays du Commonwealth afin de faciliter la communication entre les
gouvernements membres et d’administrer les programmes de coopération. Depuis
son établissement, il est devenu le centre des communications multilatérales
entre les gouvernements du Commonwealth. Le Secrétariat sert également de
carrefour et de lien pour les nombreuses institutions fonctionnelles du
Commonwealth.
Le
premier secrétaire-général du Commonwealth était Arnold Smith, un diplomate
canadien qui a quitté ce poste en juillet 1975 après un service de 10 ans. Son
successeur, Shridath S. Ramphal, qui était auparavant ministre des Affaires
étrangères et ministre de la Justice de la Guyane, a déjà démontré son
dévouement à l’égard d’un Commonwealth actif tourné vers l’avenir. Le
Secrétariat est composé d’officiers de 20 pays du Commonwealth.
Le
Secrétariat pour les pays du Commonwealth est une des principales institutions
« officielles » financées par le gouvernement avec la Fondation du
Commonwealth. À l’instar du Secrétariat pour les pays du Commonwealth,
l’établissement de la Fondation du Commonwealth a été approuvée en 1965 par les
chefs de gouvernement du Commonwealth pour administrer un fonds visant à
favoriser et à accroître les échanges entre les organisations professionnelles
et les sociétés dans les pays du Commonwealth. Parmi les nombreuses
institutions financées par le gouvernement, mentionnons notamment les suivantes :
Conseil
consultatif de la recherche aéronautique pour le Commonwealth
Offices
agricoles du Commonwealth
Commonwealth
Air Transport Council
Commonwealth
Defence Science Organisation
Commonwealth
Forestry Institute
Commonwealth
Fund for Technical Co-operation
Commonwealth
Institute
Commonwealth
Legal Advisory Service
Comité du
Commonwealth pour le traitement des minéraux
Commonwealth
Committee on Resources and Geology
Commonwealth
Scholarship and Fellowship Plan
Commonwealth
Scientific Council
Organisation
des télécommunications du Commonwealth
Programme
du Commonwealth pour la jeunesse
Plus
récemment, la Fondation du Commonwealth a concentré ses efforts pour encourager
l’établissement d’associations non gouvernementales dans plusieurs domaines professionnels
au moyen d’une assistance financière. Plus de 200 organisations de la sorte
sont actives dans les domaines suivants : architecture, arts, chambres de
commerce, éducation, génie, personnes handicapées, droit, bibliothèques,
littérature et études linguistiques, médecine, médias d’information, étudiants,
anciens combattants et de nombreux autres groupes de gens du Commonwealth.
L’Association parlementaire du Commonwealth fait partie de cette catégorie
d’organisations.
Les
Îles Salomon deviendront bientôt indépendantes
En 1974,
la population estimée à 184 500 habitants était composée notamment de
Mélanésiens, Polynésiens, Micronésiens, Européens, Chinois. La langue
officielle est l’anglais, mais chaque tribu a sa propre langue et il existe de
nombreux dialectes.
La
capitale Honiara est située sur l’Île Guadalcanal. Le territoire est composé
d’une double rangée d’îles montagneuses. La superficie totale est d’environ
11 500 milles carrés. La montagne la plus haute est le mont Makarakombou,
située sur l’île Guadalcanal. Il n’y a pas de rivière navigable. Le climat est
équatorial avec de petites variations saisonnières définies par les alizés. La
température annuelle moyenne dans la capitale est d’environ 80°F.
Les îles
Salomon ont été nommées ainsi par le navigateur espagnol Alvaro de Mendana qui
a découvert l’archipel en 1568. Tasman a découvert Ontong Java en 1643 mais les
explorateurs européens n’ont pas commencé à naviguer de façon fréquente dans
les îles Salomon avant 1767. Les explorateurs européens n’avaient toutefois pas
marqué la vie des habitants indigènes. En 1942, les îles ont été envahies et
occupées par les Japonais. Les États-Unis et leurs alliés ont contre-attaqué,
effectué des raids aériens et finalement occupé principalement les districts
centre et ouest. De nombreux insulaires se sont joints aux forces de défense et
ont participé activement à la bataille; ils servaient de guides ou
patrouillaient derrière les lignes ennemies.
En vertu
de la Solomon Islands Order de 1975 (modifiée), les îles Salomon ont reçu leur
autonomie gouvernementale interne le 2 janvier 1976. L’ordonnance prévoyait que
le ministre en chef serait le président du conseil des ministres, au lieu du
gouverneur, et qu’il doit agir conformément aux conseils qu’il reçoit du conseil
des ministres dans la plupart des affaires internes. Le gouverneur conserve
toutefois la responsabilité de la défense, des affaires extérieures, de la
sécurité interne et de la fonction publique et jouit de pouvoirs
discrétionnaires. Le gouvernement britannique et les ministres des îles Salomon
ont tenu des discussions en mai 1975 qui ont donné lieu à un programme
permettant aux îles Salomon d’obtenir leur indépendance en 1978.
Le coprah
est la principale culture des îles Salomon. Le riz est cultivé avec succès dans
les plaines Guadalcanal. Après le coprah, le principal produit est le bois et
il y a une petite production locale de produits de consommation comme des
biscuits et de l’eau minérale.
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