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 QuébecLa 38e législature a commencé le 8 mai 2007 avec l'élection du président
 et des vice-présidents de l'Assemblée nationale. Une entente intervenue
 entre les trois groupes parlementaires représentés à l'Assemblée prévoyait
 des règles temporaires concernant l'élection du président au scrutin secret.
 Michel Bissonnet, député de Jeanne-Mance Viger, seul député s'étant porté
 candidat, a alors été proclamé élu au poste de président. Sur proposition
 du premier ministre, Fatima Houda- Pepin, députée de La Pinière, et Jacques
 Chagnon, député de WestmountSaint-Louis, ont été élus respectivement premier
 et deuxième vice-président. Marc Picard, député des Chutes-de-la-Chaudière,
 a été élu troisième vice-président à la suite d'une proposition du chef
 de l'opposition officielle, Mario Dumont.  
 
La période des travaux parlementaires du printemps a surtout été consacrée
 au débat sur le discours d'ouverture du premier ministre, au débat sur
 le discours du budget et à l'étude des crédits budgétaires pour l'année
 financière se terminant le 31 mars 2008. De plus, l'Assemblée nationale
 a adopté trois projets de loi d'intérêt privé et neuf projets de loi publics,
 dont deux concernant des lois sanctionnées l'année dernière. Le 21 juin,
 l'Assemblée a ajourné ses travaux au mardi 16 octobre prochain. 
 
Composition 
 
Quelques heures avant la première séance de la 38e législature, le mardi
 8 mai 2007, le député de Pointe-aux- Trembles, André Boisclair, a annoncé
 sa démission à titre de chef du Parti Québécois. Le lendemain, les députés
 de cette formation politique ont élu le doyen de l'Assemblée nationale
 et député d'Abitibi-Ouest, François Gendron, chef intérimaire du deuxième
 groupe d'opposition.  
 
L'Assemblée se compose actuellement ainsi : Parti libéral, 48 députés;
 Action démocratique du Québec, 41 députés; Parti Québécois, 36 députés. 
 
Décisions et directives de la présidence 
 
Dans le contexte d'un premier gouvernement minoritaire au Québec depuis
 1878, il va sans dire qu'il a fallu adapter les règles régissant les travaux
 de l'Assemblée nationale. Peu après sa nomination, le président Bissonnet
 s'est adressé à ses collègues en ces termes : « La gouvernance de l'Assemblée
 nationale du Québec revêt maintenant, dans cette 38e 
législature, un caractère
 nouveau et inédit pour nous tous. Nous sommes tous imputables de cette
 nouvelle composition de la Chambre devant la population du Québec. »  
 
Au cours de cette courte période de travaux parlementaires, la présidence
 a ainsi donné neuf directives, et ce, principalement concernant les temps
 de parole accordés aux groupes parlementaires. Le principal critère sur
 lequel la présidence a appuyé ses directives est celui de la répartition
 des temps de parole proportionnellement au nombre de sièges détenus à l'Assemblée
 par chaque groupe parlementaire. Il est cependant important de mentionner
 que le rôle prépondérant de l'opposition officielle est pris en compte
 dans la répartition des questions lors de la période des questions et réponses
 orales, qui constitue l'un des exercices les plus importants du contrôle
 parlementaire. En ce qui concerne l'étude des crédits budgétaires en commission
 parlementaire, la présidence a pris en considération le fait que le gouvernement
 acceptait d'ajuster le critère de proportionnalité stricte afin de permettre
 à l'opposition de bénéficier d'un temps plus important. C'est la première
 fois que la présidence de l'Assemblée avait à statuer sur la répartition
 des temps de parole en commission parlementaire. 
 
Le 25 mai, le président Bissonnet a rendu une directive en réponse à des
 questions concernant la possibilité d'apporter des amendements au cours
 du débat sur le discours du budget. Le Règlement ne permet pas de présenter
 des amendements à la motion de la ministre des Finances proposant que la
 politique budgétaire du gouvernement soit adoptée ou au budget. Il prévoit
 plutôt la possibilité, pour les députés, de présenter une motion de censure
 à l'occasion du débat sur le discours du budget. Il n'est d'ailleurs pas
 possible pour le gouvernement de modifier lui-même son budget au cours
 de ce débat. 
 
Les personnes désirant lire les résumés de ces directives sont invitées
 à consulter les procès-verbaux des 10 et 25 mai et des 8, 19 et 20 juin
 sur le site Internet de l'Assemblée nationale, à l'adresse www.assnat.qc.ca. 
 
Modifications temporaires au Règlement et aux Règles de fonctionnement
 de l'Assemblée 
 
Le 24 mai, le président Bissonnet a déposé un document intitulé Proposition
 de modifications temporaires au Règlement et aux Règles de fonctionnement
 de l'Assemblée nationale concernant la composition des commissions et le
 quorum de l'Assemblée, document résultant des travaux de la Commission
 de l'Assemblée nationale. L'Assemblée a ensuite adopté la motion de la
 première vice-présidente proposant l'adoption de ces modifications pour
 la durée de la 38e législature, et ce, malgré une clôture de la session.  
 
Relations interparlementaires 
 
Le président de l'Assemblée nationale a accueilli, du 3 au 6 juin, le président
 du Sénat et le président de la Chambre des députés de la République d'Haïti,
 Joseph Lambert et Pierre Éric Jean-Jacques. Cette rencontre fut l'occasion
 d'échanger sur le fonctionnement des parlements québécois et haïtien dans
 le but de mieux harmoniser les collaborations futures. 
 
Activités éducatives 
 
La 15e édition du Tournoi jeunes démocrates s'est déroulée les 21 et 22
 avril. Ce jeu-questionnaire organisé par l'Assemblée nationale a réuni
 plus de 300 étudiants de 4e et 5e 
secondaire et du collégial. Pendant cette
 activité, les concurrents ont pu mesurer leurs connaissances sur l'histoire
 de la démocratie dans le monde et, plus particulièrement, sur l'histoire
 politique et le système parlementaire du Québec.   
Le 6 mai dernier, 125 députés-écoliers de la 11e législature du Parlement
 écolier ont adopté deux projets de loi concernant le recyclage et l'enseignement
 de l'informatique. Cette simulation parlementaire s'adresse aux élèves
 de la 6e année du primaire. 
 
Autres nouvelles 
 
Le jeudi 7 juin, le lieutenant-gouverneur désigné, Pierre Duchesne, a prêté
 serment comme 28e lieutenant-gouverneur du Québec, au cours d'une cérémonie
 solennelle d'assermentation présidée par le secrétaire général du gouvernement,
 Gérard Bibeau, en présence du premier ministre, Jean Charest.  
 
Bernard Pinard, ancien député de la circonscription de Drummond de 1952
 à 1956 et de 1960 à 1973, est décédé le 16 juin dernier à l'âge de 84 ans.
 M. Pinard occupa des fonctions ministérielles importantes dans les cabinets
 de Jean Lesage et Robert Bourassa jusqu'en 1973, alors qu'il fut nommé
 juge à la Cour provinciale et président du Tribunal des transports. 
 
Mémoires de députés est une série d'émissions diffusées sur les ondes du
 Canal de l'Assemblée nationale. Elle a entièrement été réalisée par une
 équipe de l'Assemblée nationale, en collaboration avec le journaliste Gilles
 Morin, qui a occupé les fonctions de correspondant parlementaire à Québec
 durant plus de 30 ans, et avec l'Amicale des anciens parlementaires du
 Québec. Chacune des émissions de Mémoires de députés donne la parole à
 un ancien parlementaire québécois, qui commente avec sensibilité et une
 touche d'humour des épisodes mémorables de sa carrière. Les émissions de
 cette série sont disponibles dans le site de l'Assemblée nationale à l'adresse
 www.assnat.qc.ca/memoires. 
 
La cinquième édition de la Journée du livre politique au Québec a eu lieu
 le 23 mai sous le thème Des idées à votre portée. Cette journée regroupant
 de nombreuses activités s'est terminée par une cérémonie de remise de prix.
 Le Prix de la Présidence de l'Assemblée nationale a été décerné à Martine
 Tremblay pour son livre Derrière les portes closes : René Lévesque et l'exercice
 du pouvoir (1976-1985). Ce prix récompense la qualité, l'originalité et
 l'intérêt d'une uvre soumise par un éditeur québécois et portant sur la
 politique au Québec. 
 
Manon Voyer Secrétariat de l'Assemblée
 
Commissions parlementaires
 
Le 24 mai, l'Assemblée nationale a décidé d'apporter certains changements
 à son règlement pour la durée de la 38e législature. Ces modifications
 ont essentiellement pour objectif d'harmoniser la composition des commissions
 aux situations actuelles que constituent l'avènement d'un gouvernement
 minoritaire et la présence d'un 3e 
groupe parlementaire. Ainsi, les nouvelles
 règles prévoient que les commissions sont dorénavant composées de cinq
 membres provenant du groupe parlementaire formant le gouvernement, de quatre
 provenant de l'opposition officielle et de trois provenant du deuxième
 groupe d'opposition. Dans ce dernier cas, seuls deux des trois membres
 auront droit de vote.   
Également, les modifications au règlement viennent préciser la répartition
 des présidences et des vice-présidences des commissions entre les différents
 groupes parlementaires. Ainsi, il a été convenu que les cinq commissions
 sectorielles suivantes seraient présidées par des députés du groupe parlementaire
 formant le gouvernement : 
 
Commission des affaires sociales 
Commission de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation 
Commission des finances publiques 
Commission des institutions 
Commission des transports et de l'environnement 
 Par ailleurs, il a été décidé que la présidence des trois commissions suivantes
 sera assumée par un député de l'opposition officielle : 
 
	Commission de l'administration publique 
	Commission de l'aménagement du territoire 
	Commission de l'économie et du travail 
	 Finalement, les deux commissions suivantes seront présidées par un député
 provenant du deuxième groupe d'opposition : 
 
	Commission de la culture 
Commission de l'éducation 
	 Mentionnons que la répartition des vice-présidences de commission respecte
 cette proportion, à l'exception de l'introduction d'une deuxième vice-présidence,
 assumée par le deuxième groupe d'opposition, à la Commission des institutions.
 Celle-ci se trouve donc avec un président et deux vice-présidents. 
 Au cours des semaines qui ont suivi l'élection des présidents et vice-présidents
 des commissions parlementaires le 25 mai, les membres de chacune des commissions
 se sont réunis en séance de travail afin de recevoir une formation sur
 le fonctionnement de leur commission et d'organiser leurs travaux pour
 les prochains mois. Ce fut également l'occasion de former le comité directeur
 de chaque commission. Ce dernier, qui voit à l'organisation des travaux
 entre les séances de la commission, est composé de trois membres représentant
 chaque groupe parlementaire ainsi que du secrétaire. 
 Les 30 et 31 mai, la Commission des finances publiques a procédé, comme
 elle le fait annuellement, à la poursuite du débat sur le discours du budget,
 et ce, pour une durée de 10 heures. 
 Par la suite, les commissions parlementaires ont été mandatées afin de
 procéder à l'étude des crédits budgétaires des ministères et organismes.
 Cette activité, qui se déroule généralement au cours du mois d'avril, a
 eu lieu, cette année, entre le 8 et le 18 juin en raison de la tenue des
 élections générales. Au terme de leur mandat, les commissions avaient consacré
 un peu plus de 170 heures à l'examen et à l'adoption des crédits budgétaires
 2007-2008. 
 En ce qui a trait à l'étude détaillée de projets de loi, notons que la
 Commission des affaires sociales a procédé, le 29 mai, à l'étude du projet
 de loi n° 1, Loi instituant le Fonds pour la promotion des saines habitudes
 de vie. Ce fonds sera notamment affecté au financement d'activités et de
 projets visant à favoriser une saine alimentation et un mode de vie physiquement
 actif ainsi qu'à améliorer les services aux personnes aux prises avec un
 problème de poids. La Commission de l'aménagement du territoire a débuté,
 le 1er juin, l'étude du projet de loi n° 6, 
Loi modifiant diverses dispositions
 législatives en matière municipale. L'étude de ce projet de loi, qui vise
 notamment à modifier certaines compétences des conseils d'agglomération
 des villes de Longueuil et Québec, a fait l'objet de huit séances et s'est
 terminée le 26 juin.   Pour en savoir davantage sur les travaux des commissions parlementaires,
 vous êtes invités à visiter le site Internet de l'Assemblée nationale du
 Québec, à l'adresse www.assnat.qc.ca. 
 Yannick Vachon Secrétariat des commissions
 Saskatchewan Comme prévu au calendrier, l'Assemblée a mis un terme à sa session du printemps
 le 17 mai. L'ajournement a mis fin à la première session de la Chambre
 prévue au calendrier de séance adopté en octobre dernier. 
 Pendant cette session, 72 projets de loi d'intérêt public ont été présentés
 et 67 d'entre eux ont été adoptés. Deux projets de loi d'intérêt privé
 ont également été étudiés et promulgués. Les modifications apportées au
 Règlement l'automne dernier prévoyaient des modalités détaillées concernant
 le dépôt des projets de loi et des prévisions budgétaires, notamment les
 dates limites ainsi que la durée minimale de leur examen pour qu'ils fassent
 l'objet d'un vote final avant l'ajournement du printemps. Il a fallu, pour
 cela, compiler des statistiques complexes qui, au bout du compte, n'ont
 pas servi, puisque les députés ont convenu de franchir toutes les étapes
 d'étude et d'adoption des projets de loi et du budget. 
 Remaniement ministériel 
 Peu après l'ajournement de la Chambre pour l'été, le premier ministre 
Lorne
 Calvert a annoncé un important remaniement de son cabinet, notamment la
 réaffectation de ministres siégeant depuis longtemps au conseil et la nomination
 de cinq nouveaux ministres, dont trois sont entrés au Cabinet pour la première
 fois. Le remaniement résultait, en partie, de la décision de quelques ministres
 et députés d'arrière ban de ne pas se représenter aux prochaines élections. 
 À signaler tout d'abord la nomination de 
Pat Atkinson à la tête du ministère
 des Finances. Maynard Sonntag s'est, pour sa part, vu confier le portefeuille
 de l'Industrie et des Ressources en plus de ses fonctions aux Relations
 avec les Premières Nations et les Métis. Buckley Belanger est allé à la
 Voirie et au Transport, tandis que Warren McCall s'est vu attribuer l'Enseignement
 supérieur et l'Emploi. La réorganisation comporte également une réaffectation
 de tâches secondaires entre divers membres du Cabinet. 
 Les trois nouveaux membres du cabinet sont 
Ron Harper, au ministère des
 Affaires correctionnelles et de la Sécurité publique, Lon Borgerson, au
 Développement économique et coopératif régional, et Sandra Morin, à la
 Culture, à la Jeunesse et aux Loisirs. Judy Junor et Kevin Yates sont retournés
 au Cabinet et se sont vu confier respectivement la Crown Investments Corporation
 et les Ressources communautaires. Le ministre Yates sera également leader
 du gouvernement à la Chambre.   Le remaniement ministériel du mois de mai a entraîné des changements à
 la présidence de plusieurs comités et dans leur composition. Une série
 de réunions de comités a donc eu lieu au début de juillet et a permis d'élire
 les présidents suivants : Glenn Hagel, au Comité des organismes de la Couronne
 et des organismes centraux, Doreen Hamilton, au Comité de l'économie, 
Eldon
 Lautermilch, au Comité des services humains et Andrew Thomson, au Comité
 des affaires intergouvernementales et de l'infrastructure. La présidence
 du Comité des projets de loi d'intérêt privé est vacante depuis la démission
 de Judy Junor.   Travaux des comités 
 Elwin Hermanson, président du Comité des comptes publics, a déposé le deuxième
 rapport de ce dernier le 16 mai. Celui-ci porte sur les délibérations du
 Comité tenues entre décembre 2005 et mai 2007. Durant cette période, le
 Comité a étudié 38 chapitres, soit 25 ministères et organismes, et examiné
 99 recommandations. Il a également étudié et approuvé le Business and Financial
 Plan des vérificateurs de la province pour les exercices financiers 2006-2007
 et 2007-2008. Les efforts déployés par le Comité pour améliorer la responsabilité
 et la transparence dans l'utilisation des ressources publiques ont bénéficié,
 cette année, de la parution d'un nouveau rapport trimestriel préparé par
 le contrôleur de la province. On y signale les pertes enregistrées dans
 les ministères ou les sociétés d'État relevant du Conseil du Trésor. 
 Le Comité des comptes publics a fait un examen, après la fin de la session,
 de deux documents portant respectivement sur son mandat et son mode de
 fonctionnement, et adoptés initialement en 1992. Il les a mis à jour et
 regroupés dans un manuel de procédure. 
 En avril dernier, le Comité permanent de l'économie a été pressenti par
 le ministre des Relations gouvernementales, Harry Van Mulligen, conformément
 au paragraphe 146(2) du Règlement, pour procéder à une enquête sur l'état
 du commerce intérieur en Saskatchewan. La demande concernait la forte dépendance
 de la province à l'égard du commerce international et interprovincial et
 la signature, en avril 2006, du Trade, Investment and Labour Mobility Agreement
 (TILMA) entre l'Alberta et la Colombie-Britannique.   Le ministre a demandé au Comité de répondre à deux questions : 
 a) Quelles entraves au commerce intérieur ainsi qu'à l'investissement et
 à la mobilité de la main-d'uvre entre les provinces sont problématiques
 pour les intérêts de la province? 
 b) Quelles solutions concrètes et/ou mécanismes intergouvernementaux a-t-on
 retenus pour neutraliser ces entraves au commerce? 
 Le Comité a tenu des audiences publiques à Regina et à Saskatoon pour entendre
 le témoignage de 47 organismes, établissements, associations et particuliers.
 Trente autres organisations ont choisi de présenter un mémoire écrit. Le
 rapport du Comité résumant les témoignages a été déposé par la présidente,
 Doreen Hamilton, le 28 juin. 
 Le Comité permanent des services de la Chambre a confié à son comité directeur
 le soin d'étudier diverses questions de procédure pendant l'ajournement
 d'été. Certains changements s'imposaient, en effet, dans la manière dont
 les changements apportés au Règlement en 2006 se sont concrétisés au cours
 de la dernière session. Le comité directeur, dirigé par le président 
Myron
 Kowalsky, a, par conséquent, entrepris un vaste examen du Règlement pour
 corriger les manques d'uniformité et les procédures périmées. Le comité
 directeur doit présenter ses recommandations au comité plénier à l'automne. 
 Commissaire à l'information et à la protection de la vie privée 
 Comme le prévoit son mandat, le commissaire à l'information et à la protection
 de la vie privée a déposé, pendant la session, des rapports faisant état
 de ses préoccupations à l'égard de dispositions et des répercussions de
 cinq projets de loi d'intérêt public. Ces rapports ont été acheminés aux
 comités où les projets de loi ont été soumis pour étude. 
 Margaret (Meta) Woods Greffière adjointe
 Chambre des communes Étant donné que les sondages continuaient d'indiquer qu'aucun parti ne
 jouissait de l'appui nécessaire pour former un gouvernement majoritaire,
 il était clair pour la plupart des observateurs, dès la mi-mai, que ni
 le parti au pouvoir, ni les partis d'opposition, n'avaient envie d'aller
 en élections au printemps. Il s'en est suivi de plus en plus de rancur
 et d'obstruction. Cette obstruction s'est manifestée d'une manière particulièrement
 évidente dans les comités au sein desquels les députés des partis d'opposition
 étaient majoritaires. Les travaux de ces comités ont été perturbés, parfois
 par de l'obstructionnisme, du boycottage, l'annulation de réunions ou des
 votes de censure, ou encore parce que des députés du parti au pouvoir ont
 refusé d'être élus à la présidence des comités en question. 
 Des tensions ont aussi surgi entre les deux chambres. Elles ont atteint
 leur paroxysme le 19 juin 2007, lorsque le Sénat a adopté un rapport (présenté
 le 12 juin) recommandant que le projet de loi S-4 (Loi modifiant la Loi
 constitutionnelle de 1867 [durée du mandat des sénateurs]), tel qu'amendé,
 ne soit pas lu une troisième fois tant que la Cour suprême du Canada ne
 se serait pas prononcée sur sa constitutionnalité. Cette décision a eu
 pour effet de neutraliser cet élément clé de l'initiative gouvernementale
 de réforme du Sénat. 
 En juin, plusieurs projets de loi d'initiative gouvernementale n'avaient
 pas encore franchi l'étape de l'adoption par le Sénat mais, en toute fin
 de session, neuf projets de loi non controversés ont finalement fait l'objet
 d'une adoption accélérée. Le projet de loi C-52 (Loi portant exécution
 de certaines dispositions du budget déposé au Parlement le 19 mars 2007)
 a aussi été adopté. 
 L'ancien ministre libéral et chef de l'opposition par intérim, 
Bill Graham,
 s'est levé en Chambre le 19 juin pour annoncer sa démission le 2 juillet.
 Cette annonce a suscité un rare moment d'harmonie et de civilité à la Chambre,
 alors que des représentants de tous les partis se sont levés pour rendre
 hommage à ce collègue estimé de tous. Depuis la démission de M. Graham,
 quatre autres députés ont démissionné. Par conséquent, compte tenu du fait
 que d'autres sièges étaient déjà vacants, plusieurs élections partielles
 vont être tenues cet automne, dont les deux qui ont été annoncées pour
 le 17 septembre au Québec. 
 À l'approche du congé d'été, de la résistance s'est manifestée par rapport
 à l'adoption du projet de loi budgétaire, le projet de loi C-52. Ce mouvement
 d'opposition a été stimulé par trois premiers ministres provinciaux insatisfaits
 des mesures budgétaires touchant les paiements de péréquation. L'opposition
 a été amplifiée par la décision du député Bill Casey, conservateur de la
 Nouvelle-Écosse, de voter en Chambre, le 5 juin, contre la motion d'acceptation
 de ce projet de loi à l'étape du rapport, avec pour résultat qu'il a été
 expulsé du caucus conservateur et qu'il siège maintenant comme indépendant.
 
 L'aversion générale pour la crise de confiance qui aurait inévitablement
 suivi le rejet du projet de loi C-52 a fait en sorte que ce dernier a été
 fait l'objet d'une troisième lecture et adopté le 12 juin. L'adoption du
 projet de loi a sans doute aussi été motivée par le fait que le gouvernement
 avait insisté sur le fait qu'il n'hésiterait pas à rappeler les députés
 en Chambre durant l'été si le projet de loi n'était pas adopté par le Sénat
 en temps opportun et sans amendement. 
 La collaboration du Sénat dans ce dossier a permis à la Chambre de communes
 d'ajourner ses travaux le 20 juin, au grand soulagement, semble-t-il, des
 députés de tous les partis. Les apparences donnent à penser que, à titre
 de remerciement pour cette coopération, le gouvernement a accepté l'adoption
 en troisième lecture au Sénat du projet de loi C-288 (Loi de mise en uvre
 du Protocole de Kyoto), projet de loi d'initiative parlementaire émanant
 du député libéral Pablo Rodriguez. Les opinions divergent en ce qui a trait
 à ce que cette loi obligera le gouvernement à faire, le cas échéant, notamment
 parce que le président de la Chambre des communes s'est précédemment prononcé
 contre l'obligation d'une recommandation royale. Le projet de loi est censé
 obliger le gouvernement à déposer, dans les deux mois, un nouveau plan
 de lutte contre les changements climatiques, afin de respecter les engagements
 pris par le Canada aux termes du Protocole de Kyoto. 
 En guise d'épilogue à ce qui précède, lors d'une cérémonie tenue au Sénat
 le 22 juin 2007, dix projets de loi, notamment le projet de loi C-52, ont
 reçu la sanction royale. 
 Une autre mesure législative digne de mention a aussi été proposée. Il
 s'agit du projet de loi C-56 (Loi modifiant la Loi constitutionnelle de
 1867 [représentation démocratique]), qui a été déposé à la Chambre le 11
 mai, mais qui n'avait pas encore fait l'objet d'un débat quand la Chambre
 a ajourné ses travaux pour l'été. Ce projet de loi propose l'ajout de 22
 sièges à la Chambre des communes pour tenir compte de l'augmentation de
 la population canadienne et de sa répartition dans le pays. 
 Autres questions soumises à la Chambre des communes 
 Entre le 3 mai et le 22 juin, différentes motions présentées par l'opposition
 ont été examinées, notamment celles se rapportant au prix de l'essence,
 à la Loi canadienne sur la qualité de l'air et les changements climatiques
 ainsi qu'au Programme de péréquation et aux accords atlantiques. 
 Le Budget principal des dépenses 2007-2008 a été adopté le 7 juin. Après
 que le gouvernement a déposé le projet de loi C-60 (Loi portant octroi
 à Sa Majesté de crédits pour l'administration publique fédérale pendant
 l'exercice se terminant le 31 mars 2008). Toutes les motions relatives
 à ce projet de loi ont été adoptées sur division à chaque étape du processus. 
 Le 13 juin, une motion des voies et moyens en vue du dépôt de la 
Loi modifiant
 la Loi sur la faillite et l'insolvabilité, la Loi sur les arrangements
 avec les créanciers des compagnies, la Loi sur le Programme de protection
 des salariés et le chapitre 47 des Lois du Canada (2005) a été réputée
 adoptée par la Chambre. 
 Finalement, à cause de l'effet combiné des nouvelles règles qui s'appliquent
 aux affaires émanant des députés et de la dynamique qu'impose à la Chambre
 la présence d'un parlement minoritaire, plus de projets de lois d'initiative
 parlementaire ont franchi les différentes étapes du processus législatif
 et ont reçu la sanction royale. Cela s'est produit très rarement dans les
 parlements antérieurs et il en résulte que les affaires émanant des députés
 et que les projets de lois parrainés par des députés attirent davantage
 l'attention. 
 Procédure/privilège 
 Le 31 mai, une motion déposée en vertu de l'article 56.1 du Règlement et
 visant à limiter le temps consacré par le Comité permanent des affaires
 autochtones et du développement du Grand Nord à l'examen du projet de loi
 C-44 (Loi modifiant la Loi canadienne sur les droits de la personne) a
 été adoptée, moins de 25 députés s'étant levés pour s'y objecter. 
Ralph
 Goodale, leader de l'opposition à la Chambre, a demandé la parole pour
 s'objecter au recours à l'article 56.1 du Règlement dans le but de diriger
 les travaux d'un comité. Le vice-président de la Chambre des communes,
 Bill Blaikie, a accepté l'objection et a déclaré que la motion était, en
 effet, irrecevable. 
 Le mercredi 6 juin, le 53e rapport du Comité permanent de la procédure
 et des affaires de la Chambre a été déposé aux Communes. Le rapport recommande
 des ajouts aux articles 31 et 37 du Règlement en vue de limiter le nombre
 d'interventions des députés indépendants durant la période des déclarations
 des députés et la période des questions orales. Le consentement unanime
 des députés présents a été demandé pour l'adoption du rapport, mais refusé. 
 Trois députés indépendants, soit 
Louise Thibault, André Arthur et Joe Comuzzi,
 se sont par la suite levés pour s'objecter aux modifications proposées
 dans le rapport. Le président de la Chambre des communes a répondu que
 les modifications proposées au Règlement relevaient de la Chambre des communes
 et que le président de celle-ci ne pouvait pas se prononcer sur cette question.
 Aucune motion d'adoption du rapport n'a encore fait l'objet d'un débat. 
 Le vendredi 8 juin, Ruby Dhalla a soulevé une question de privilège et
 déclaré qu'elle avait fait l'objet de menaces et d'intimidation de la part
 du député Deepak Obhrai durant une rencontre d'un groupe d'amitié parlementaire,
 la veille. Le vice-président de la Chambre, après avoir déclaré que la
 présidence n'avait peut-être pas l'autorité nécessaire pour rendre une
 décision concernant des propos tenus à l'extérieur de la Chambre ou d'un
 comité, a pris la question en délibéré. Le 13 juin, M. Obhrai s'est levé
 à la Chambre pour répondre lui-même à la question de privilège, ce qui
 annulé la nécessité de rendre une décision officielle à ce sujet. 
 Le 20e rapport du Comité permanent sur les comptes publics (2007) a été
 déposé en Chambre et adopté le 15 juin, en réponse à une demande adressée
 le 5 juin au président Peter Milliken par le surintendant principal Paulson,
 de la GRC, afin que la Chambre des communes renonce au privilège parlementaire
 pour faciliter une enquête criminelle sur les allégations selon lesquelles
 la sous-commissaire Barbara George s'est parjurée lors de son témoignage
 devant le Comité des comptes publics.   Dans le rapport, on réaffirme avec vigueur le droit exclusif de la Chambre
 de décider d'abandonner un privilège, en insistant sur le fait que « tant
 que la Chambre des communes n'a pas jugé bon d'y renoncer, le privilège
 protège les témoignages que reçoivent ses comités, et qui ne peuvent par
 conséquent être utilisés à d'autres fins ni pour des procédures judiciaires,
 y compris les enquêtes. » Dans le rapport, on souligne également le principe
 selon lequel « il [revient] à la Chambre d'examiner les allégations de parjure
 et d'outrage au Parlement et de punir les fautifs ». 
 Étant donné qu'elle a adopté le rapport, la Chambre a refusé de renoncer
 au privilège parlementaire pour les besoins de quelque enquête criminelle
 de parjure fondée sur le témoignage livré par Mme George ou par tout autre
 témoin ayant comparu devant le Comité permanent des comptes publics. 
 Comités 
 Les travaux des comités permanents ont été périodiquement interrompus en
 mai et juin à cause de tensions croissantes suscitées par la capacité de
 l'opposition de contrôler le déroulement des travaux de chaque comité.
 Les incidents suivants illustrent bien la situation : 
 Le 3 mai, le président du Comité permanent du commerce international, 
Leon
 Benoit, a abruptement mis fin à une réunion de ce comité lorsque les membres
 ont adopté une motion renversant sa décision d'exclure un témoignage concernant
 l'intégration des approvisionnements énergétiques nord-américains. Après
 que M. Benoit et les autres membres conservateurs du comité ont quitté
 la salle, les membres qui sont restés ont continué d'entendre officieusement
 le témoin prévu, alors que le vice-président libéral, Lui Temelkovski,
 a présidé la rencontre, lui aussi à titre officieux. 
 Le 3 mai également, des dirigeants de Hockey Canada ont comparu devant
 le Comité permanent des langues officielles, sur l'insistance des membres
 du Comité qui appartiennent aux partis d'opposition, afin de les questionner
 sur la décision de nommer Shane Doan capitaine d'Équipe Canada pour les
 championnats du monde. Les membres conservateurs du Comité ont alors profité
 de l'occasion pour se dissocier de la décision prise, ce qui a provoqué
 une réaction très négative autant dans les médias que dans la population
 canadienne en général.  Le 8 mai, l'annulation d'une réunion du Comité permanent des langues officielles
 par son président, Guy Lauzon, a donné lieu à l'adoption, lors d'une réunion
 tenue le 15 mai, d'une motion de censure contre le président, en vertu
 du paragraphe 106(4) du Règlement. Les membres des partis d'opposition
 ont accusé M. Lauzon d'avoir agi unilatéralement pour exclure un témoignage
 défavorable à l'endroit du gouvernement. Il n'a pas été possible de nommer
 un autre président, car aucun autre conservateur faisant partie de ce comité
 n'a accepté d'être élu. Des négociations intenses entre les partis ont
 finalement brisé l'impasse, qui s'est résorbée le 31 mai avec l'élection
 de Steven Blaney au poste de président. 
 Le 10 mai, lors d'une tentative visant à exclure un témoignage relatif
 à la censure de documents se rapportant aux détenus en Afghanistan, le
 conservateur Mike Wallace a fait de l'obstruction systématique pendant
 une réunion de cinq heures du Comité permanent de l'accès à l'information,
 de la protection des renseignements personnels et de l'éthique. Cette opération
 d'obstruction a pris fin seulement lorsque des journalistes se sont présentés
 à la réunion. 
 Le 17 mai, une réunion du Comité permanent de la procédure et des affaires
 de la Chambre a été suspendue pendant près de deux heures lorsque le conservateur
 Joe Preston a fait de l'obstruction dans le but de faire déraper l'examen,
 par le Comité, d'une motion d'acceptation d'une recommandation du Sous-comité
 des affaires émanant des députés afin que le projet de loi C-415 (Loi modifiant
 le Code canadien du travail [travailleurs de remplacement]), projet de
 loi d'initiative parlementaire déposé par le libéral Mario Silva, soit
 déclaré non votable.   Par coïncidence, l'opération d'obstruction du 17 mai a également empêché
 le Comité d'examiner une motion du NPD visant à obliger le gouvernement
 à nommer un autre conservateur pour remplacer M. Lauzon à la présidence
 du Comité permanent des langues officielles.   Lors d'une réunion du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire
 tenue le 5 juin, le conservateur David Anderson a tenté de bloquer une
 motion sur les politiques gouvernementales relatives à la Commission canadienne
 du blé en proposant un amendement à la motion et en s'adressant au Comité
 pendant 50 minutes pour s'exprimer en faveur de cet amendement. 
 Le président du Comité permanent de l'environnement et du développement
 durable, le conservateur Bob Mills, a démissionné de son poste le 14 juin
 plutôt que de permettre au Comité d'entendre des témoignages critiquant
 les objectifs du gouvernement en matière de changements climatiques. Aucun
 des autres conservateurs qui sont membres de ce comité n'a alors accepté
 d'être élu à la présidence. L'impasse a été résolue le 19 juin, les membres
 appartenant aux partis d'opposition ayant collaboré de manière à réélire
 M. Mills à la présidence. 
 Les tensions entourant les comités ont monté d'un autre cran quand on a
 découvert que le whip en chef du gouvernement avait fait circuler en secret,
 parmi les présidents conservateurs des comités, un petit guide indiquant
 des stratégies pouvant servir à faire fonctionner les comités dans le sens
 souhaité par le gouvernement en dépit de l'opposition. 
 Autres questions 
 Le 4 juin, des représentants de tous les partis se sont levés à la Chambre
 pour rendre hommage au député Michel Gauthier, du Bloc Québécois, à l'occasion
 de son retrait de la vie politique. 
 Le 6 juin, les députés présents à la Chambre ont adopté à l'unanimité la
 motion suivante : « Que la Chambre demande au gouvernement de la Birmanie
 de libérer le chef de la Ligue nationale pour la démocratie et récipiendaire
 du prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, de sa détention à domicile,
 qui lui est imposée depuis 1989. » 
 Le 8 juin, dans le même ordre d'idées, la Chambre a adopté, par consentement
 unanime, la motion suivante : « [Que] cette Chambre communique avec le Parlement
 du Liban, afin de l'exhorter à rappeler le Parlement afin d'établir le
 tribunal spécial où seront jugées les personnes accusées d'avoir assassiné
 Rafiq Hariri. » 
 Le 12 juin, le leader du gouvernement en Chambre a déposé le certificat
 de nomination et les notes biographiques de Mary Elizabeth Dawson, candidate
 proposée au poste de commissaire aux conflits d'intérêts et à l'éthique.
 Conformément au paragraphe 111.1(1) du Règlement, l'affaire a été renvoyée
 devant le Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection
 des renseignements personnels et de l'éthique. Dans son 5e 
rapport, présenté
 le 14 juin, le Comité a recommandé l'adoption de la nomination. 
 Le 12 juin, le gouvernement a aussi déposé le certificat de nomination
 et les notes biographiques de Christiane Ouimet, candidate proposée au
 poste de commissaire à l'intégrité du secteur public. L'affaire a été renvoyée
 devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions
 budgétaires. Le 14 juin, ce comité a déposé son 9e 
rapport, qui a été réputé
 adopté par consentement unanime.   Gary Sokolyk Greffier à la procédure
 Direction des recherches pour le bureau
 Direction du service de la séance
 Manitoba Les Manitobains sont allés aux urnes le mardi 22 mai 2007, lors des 39es
 élections générales de la province. Après la clôture du scrutin et le dépouillement
 des suffrages, le NPD est sorti victorieux, avec 36 députés et un troisième
 gouvernement majoritaire. Les progressistes- conservateurs ont remporté
 19 sièges, conservant ainsi leur statut d'opposition officielle, et les
 libéraux ont retenu les deux sièges qu'ils occupaient au cours de la législature
 précédente.   Ces élections se distinguent par la forte proportion de femmes élues, soit
 32 %, ce qui fait de l'Assemblée législative du Manitoba celle qui compte
 le pourcentage le plus élevé de députées au Canada. 
 La séance inaugurale de la première session de la 39e législature du Manitoba
 s'est déroulée du 6 au 14 juin. Au cours de la journée d'ouverture, 
George
 Hickes (NPD - Point Douglas) a été élu président de l'Assemblée par acclamation.
 D'abord élu à ce poste en 1999, M. Hickes entame son troisième mandat.
 Au cours de la séance, les députés ont procédé à l'adoption d'un discours
 du Trône et de mesures concernant des crédits provisoires, et le gouvernement
 a avisé l'Assemblée qu'il déposerait de nouveau à l'automne 22 projets
 de loi présentés au cours de la législature précédente. 
 Au cours de cette courte séance, des changements à la 
Loi sur l'Assemblée
 législative ont également été adoptés. Aux termes des modifications, le
 président continue d'exercer ses fonctions après la dissolution de l'Assemblée,
 ce qui assure une certaine continuité lorsque les travaux sont interrompus,
 par exemple par des élections. La loi modifiée veillera également à ce
 que la rétribution du président reflète mieux les difficultés inhérentes
 à son poste. 
 Comme à la session précédente, l'Assemblée a adopté à l'unanimité un ordre
 sessionnel établissant, pour un an, un calendrier des travaux législatifs,
 selon lequel l'Assemblée siégera au cours des périodes suivantes : 
 
	du 25 septembre au 8 novembre  pour conclure le processus budgétaire actuel
 (y compris l'examen du budget des dépenses des ministères) et pour étudier
 les projets de loi déposés de nouveau; 
du 20 novembre au 6 décembre  pour commencer les travaux de la deuxième
 session de la 39e législature du Manitoba, qui sera inaugurée par un discours
 du Trône;  du 9 avril au 12 juin 2008  pour étudier le budget et le programme législatif
 suivants. 
 Outre ces dates, l'ordre sessionnel prévoit une série d'échéances pour
 certaines étapes des processus législatif et budgétaire. 
 Au cur du chaud et magnifique été manitobain, le président Hickes a été
 l'hôte de la très réussie 45e Conférence régionale canadienne de l'Association
 parlementaire du Commonwealth (APC), qui s'est tenue du lundi 23 au samedi
 28 juillet à l'hôtel Fairmont du centre-ville de Winnipeg. 
 Rick Yarish Greffier adjoint/greffier de comité
 Île-du-Prince-Édouard La 62e 
Assemblée générale a été dissoute le 30 avril 2007, et des élections
 générales provinciales se sont tenues le 28 mai. Au moment de la dissolution,
 les progressistes- conservateurs occupaient 23 sièges, et les libéraux,
 4. Les élections ont complètement renversé la situation, les libéraux sortant
 victorieux dans 23 des 27 circonscriptions électorales, et les progressistes-conservateurs,
 dans 4.   L'ancien premier ministre, Pat Binns, a été réélu, mais, le 30 août, il
 a été nommé ambassadeur du Canada en Irlande. La plupart des membres de
 son ancien cabinet ont été défaits, à l'exception de Jim Bagnall, ex-ministre
 de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture, et de Mike Currie, ex-ministre
 du Développement et de la Technologie. 
 Ron MacKinley, doyen de la Chambre de l'Île-du-Prince-Édouard, est de retour
 à l'Assemblée législative pour la huitième fois. Il a été élu pour la première
 fois lors d'une élection partielle, en décembre 1985. 
 Les libéraux ont obtenu 52,93 % des suffrages et les progressistes- conservateurs,
 41,35 %. 
 Le Parti Vert, qui ne détenait pas le statut de parti politique enregistré
 lors des dernières élections générales en 2003, a présenté 18 candidats
 et recueilli 3,04 % des suffrages. Le quatrième parti politique, le Nouveau
 Parti démocratique, a présenté 15 candidats et obtenu 1,96 % des suffrages.
 Seulement deux candidats se sont présentés à titre d'indépendants; ils
 ont recueilli 0,73 % des suffrages. 
 Le 27 avril, au cours de la troisième session de la 62e 
Assemblée générale,
 le projet de loi nº 38, An Act to Amend the Election Act, a reçu la sanction
 royale. Le projet de loi prévoit notamment la tenue d'élections générales
 le deuxième lundi du mois de mai qui suit de quatre ans le jour de scrutin
 ordinaire des plus récentes élections générales. Par conséquent, les Prince-Édouardiens
 retourneront aux urnes le 9 mai 2011.  On dit que la politique est un mode de vie à l'Île-du-Prince-Édouard, et
 la participation électorale semble le confirmer. Au total, 97 810 résidants
 étaient inscrits sur la liste électorale, et le taux de participation au
 scrutin s'est élevé à 83,5 %. 
 Au cours des 40 dernières années, le taux de participation aux élections
 générales n'a été inférieur à 80 % qu'une seule fois : en 1982, alors que
 seulement 78,2 % des électeurs ont exercé leur droit de vote. Le taux de
 participation le plus élevé a été atteint à peine quatre ans plus tard,
 en 1986, alors que 87,6 % des électeurs sont allés voter. 
 Première session de la 63e Assemblée générale 
 La première session de la 63e Assemblée générale a débuté le 6 juillet
 et a été ajournée la même journée par la présidente. L'Île-du-Prince-Édouard
 ne dispose pas de calendrier parlementaire, mais l'Assemblée législative
 devrait reprendre ses travaux vers la fin de l'été ou le début de l'automne. 
 Kathleen Casey (circonscription 14, Charlottetown - Lewis Point) est la
 nouvelle présidente. Comme elle était la seule à briguer la présidence,
 il n'a pas été nécessaire de tenir un scrutin secret. Elle a été élue par
 acclamation. Il s'agit de la 40e personne à occuper ce poste depuis que
 l'Île-du-Prince-Édouard s'est jointe au Canada en 1873.  
 Plusieurs autres nominations ont été faites à l'ouverture de la session.
 Paula Biggar (circonscription 23, Tyne Valley - Linkletter) a été nommée
 vice-présidente. Avant d'être élue à l'Assemblée législative le 28 mai,
 elle était assistante en éducation au conseil scolaire Western. Elle a
 également occupé les fonctions de conseillère municipale et a été bénévole
 dans de nombreux secteurs de la vie communautaire, notamment auprès de
 la Tyne Valley and Area Development Corporation, du groupe Friends of Stewart
 Memorial Hospital, de la Home and School Association et de diverses organisations
 qui uvrent auprès des jeunes.   L'adjudant J.A. (Al) McDonald, C.D., a été nommé sergent d'armes, et le
 sergent Maurice R. Fitzpatrick a, quant à lui, obtenu le nouveau poste
 de sergent d'armes adjoint. 
 Marian Johnston Greffière adjointe et greffière des comités
 Alberta La session de printemps, la troisième de la 26e législature, a été ajournée
 le 14 juin 2007, après 45 jours de séance, soit un total d'un peu plus
 de 251 heures de séance. Au terme de la session, 27 projets de loi émanant
 du gouvernement et un d'intérêt public émanant d'un député avaient été
 adoptés par l'Assemblée. Dix-neuf projets de loi émanant du gouvernement,
 trois d'intérêt public émanant de députés et un d'intérêt privé sont morts
 au Feuilleton, sans compter plusieurs points à l'ordre du jour émanant
 de députés.   Projet de loi d'intérêt public émanant de députés 
 L'Assemblée a adopté le projet de loi public d'initiative parlementaire
 203, Service Dogs Act, parrainé par Rob Lougheed (PC, Strathcona), qui
 interdit toute discrimination à l'endroit des personnes handicapées qui
 ont recours à un chien d'assistance certifié. Il leur permet d'être accompagnées
 de leur bête dans tous les lieux publics et comprend une disposition qui
 prévoit un mécanisme d'identification des chiens d'assistance. Le projet
 de loi a reçu la sanction royale le 1er juin. 
 Comités de secteur politique 
 Quatre comités de secteur politique ont été créés durant la session de
 printemps par des modifications temporaires au Règlement. Parmi celles-ci,
 se trouve une disposition selon laquelle un projet de loi peut être renvoyé
 à un des nouveaux comités par voie d'une motion d'un membre du conseil
 exécutif, immédiatement après sa première ou sa deuxième lecture. Deux
 projets de loi émanant du gouvernement, le projet de loi 1, Lobbyists Act,
 et le projet de loi 2, Conflicts of Interest Amendment Act, 2007, sont
 soumis à l'examen du nouveau Comité permanent des services gouvernementaux
 de l'Assemblée. Par ailleurs, le projet de loi 31, Mental Health Amendment
 Act, 2007, et le projet de loi 41, Health Profession Statutes Amendment
 Act, 2007, sont soumis à l'examen du nouveau Comité permanent des services
 communautaires. Les projets de loi 1, 2 et 31 ont été renvoyés pour examen
 après la deuxième lecture, et le projet de loi 41 l'a été après la première.
 Les comités doivent présenter leurs conclusions à l'Assemblée au plus tard
 durant la première semaine de la session d'automne 2007, qui doit débuter
 le 5 novembre. 
 Le 11 juillet, le ministre de l'Environnement a demandé au Comité permanent
 des ressources et de l'environnement d'examiner les principaux problèmes
 de la réglementation sur le recyclage des contenants de boissons qui vient
 à échéance le 31 octobre prochain : 
 
	le système de collecte des contenants; 
	les consignes; 
les consignes non réclamées; 
	l'exemption des contenants de lait. 
	 Le ministre a demandé au Comité de terminer son examen à la mi-octobre
 2007. 
 Le Comité permanent de gestion des problèmes de croissance a tenu sa première
 réunion d'orientation le 13 août. Même s'il n'a été saisi d'aucune question
 jusqu'à ce jour, il examinera, lors de sa prochaine réunion, divers éléments
 de son mandat afin d'établir ses priorités.  Comités permanents 
 Le Comité permanent des privilèges et des élections, du Règlement et de
 l'impression a été chargé d'examiner le Règlement provisoire et de recommander
 des modifications ou des réformes supplémentaires. Il doit présenter ses
 conclusions à l'Assemblée à la fin de la session d'automne 2007 au sujet
 du mode de fonctionnement du Comité des subsides et, en février 2008, sur
 les autres modifications provisoires à apporter au Règlement. 
 Le Comité permanent des comptes publics se réunira hors session en septembre
 pour la première fois de son histoire. 
 Le 22 juin, le premier ministre 
Ed Stelmach a annoncé la nomination de
 Ron Stevens au poste de vice-premier ministre et l'ajout de trois ministres
 au Cabinet. Il a nommé Yvonne Fritz ministre associée du Logement abordable
 et du Développement urbain, Cindy Ady ministre associée de la Promotion
 du tourisme et Gene Zwozdesky ministre associé de l'Aménagement de la capitale. 
 Micheline Gravel Greffière des journaux/
 Recherches pour le Bureau
 Ontario La deuxième session de la 38e législature a été prorogée le 5 juin 2007.
 L'Assemblée a connu une session printanière très occupée en raison de l'adoption
 de plusieurs projets de loi importants, renvoyés par les comités permanents
 de l'Assemblée législative après étude.   Le 10 mai, le premier ministre de l'Ontario a demandé au vérificateur général
 d'accomplir une tâche spéciale en vertu de l'article 17 de la Loi sur le
 vérificateur général, à savoir examiner la démarche suivie pour l'octroi
 des subventions dans le cadre des investissements stratégiques en fin d'exercice
 du ministère des Affaires civiques et de l'Immigration (MACI) pour 2005-2006
 et 2006-2007. Le vérificateur général a remis son rapport au premier ministre
 le 26 juillet.   La date de dissolution légale du Parlement est le 10 septembre et l'élection
 générale à date fixe aura lieu le 10 octobre. 
 Comités 
 Le Comité permanent des budgets des dépenses s'est réuni régulièrement,
 selon le calendrier prévu, pour discuter de la version imprimée du budget
 2007-2008 des ministères et organismes publics à la suite de l'adoption
 du budget, le 22 mars. 
 Le Comité permanent des finances et des affaires économiques a étudié trois
 projets de loi du gouvernement, notamment le projet de loi 187, Loi concernant
 les mesures budgétaires, l'affectation anticipée de crédits et d'autres
 questions. Le Comité a tenu deux journées d'audiences publiques en avril
 et a procédé à son étude article par article en mai. Le projet de loi a
 ensuite été renvoyé à l'Assemblée avec des amendements. Le Comité a, par
 la suite, étudié le projet de loi 203, Loi modifiant le Code de la route
 et la Loi de 2001 sur les recours pour crime organisé et autres activités
 illégales et apportant des modifications corrélatives à d'autres lois.
 Ce projet de loi porte sur la hausse des amendes et des sanctions liées
 à la conduite avec des facultés affaiblies et aux courses automobiles illégales,
 ainsi que sur la confiscation d'un véhicule engagé dans des activités illégales.
 Le Comité a tenu des audiences publiques le 3 mai, puis il a procédé à
 son étude article par article le 10 mai et renvoyé le projet de loi à l'Assemblée.
 Le Comité a également étudié le projet de loi 174, Loi édictant la Loi
 de 2007 sur les impôts et apportant des modifications complémentaires et
 autres à diverses lois. Il a tenu des audiences publiques le 15 mai, et
 a procédé à son étude article par article le 17 mai. Le projet de loi a
 ensuite été renvoyé à l'Assemblée avec des amendements. 
 Le Comité permanent des affaires gouvernementales a étudié le projet de
 loi 184, Loi visant à protéger les espèces en péril et à apporter des modifications
 connexes à d'autres lois du gouvernement. Le projet de loi traite de la
 protection et du rétablissement des espèces en péril en Ontario et remplace
 l'actuelle Loi sur les espèces en voie de disparition. Après deux jours
 d'audiences publiques et une journée consacrée à l'étude article par article,
 le projet de loi a été renvoyé à l'Assemblée avec des amendements. Le Comité
 a également étudié le projet de loi 212, Loi modifiant la Loi sur l'éducation
 en ce qui concerne le comportement, la discipline et la sécurité. Le projet
 de loi abroge des articles de la Loi sur l'éducation en ce qui concerne
 la suspension ou le renvoi d'un élève et ajoute l'intimidation comme activité
 pouvant mener à la suspension ou au renvoi. Un élève suspendu doit suivre
 un programme à l'intention des élèves suspendus, offert par le conseil
 scolaire. Le Comité a tenu des audiences publiques les 14 et 16 mai 2007
 et a effectué son étude article par article le 28 mai. Le projet de loi
 amendé a été renvoyé à l'Assemblée le lendemain. 
 Le Comité permanent des organismes gouvernementaux a continué de se réunir
 pour étudier les propositions de nominations et d'assumer son mandat d'organisme
 d'examen. Le 28 mai, le Comité a déposé un rapport sur la Commission de
 la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail. Le Comité permanent de la justice s'est penché sur deux projets de loi
 du gouvernement. Le premier est le projet de loi 165, Loi visant à créer
 la charge d'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
 et à y pourvoir. L'intervenant serait un fonctionnaire de l'Assemblée législative.
 Le Comité a tenu deux journées d'audiences publiques et a procédé à son
 étude article par article, après quoi il a renvoyé le projet de loi à l'Assemblée
 avec des amendements. Le projet de loi a ensuite été lu une troisième fois,
 mais l'ordre a subséquemment été révoqué. Le texte a été renvoyé au Comité
 pour un nouvel examen au cours duquel un amendement supplémentaire a été
 étudié et adopté. Le Comité a également étudié le projet de loi 198, 
Loi
 visant à modifier la Loi sur les ressources en eau de l'Ontario afin d'assurer
 la sauvegarde et la durabilité des eaux de l'Ontario, à apporter des modifications
 connexes à la Loi de 2002 sur la salubrité de l'eau potable et à abroger
 la Loi sur le contrôle des transferts d'eau. Le Comité a tenu une journée
 d'audiences publiques et, à la suite de la motion d'attribution de temps
 adoptée par l'Assemblée, il a consacré une journée à son étude article
 par article. 
 Le Comité permanent de l'Assemblée législative a étudié les projets de
 loi d'initiative parlementaire suivants : le projet de loi 161, Loi concernant
 les agences de placement temporaire; le projet de loi 164, Loi modifiant
 la Loi de 2002 sur la protection du consommateur, la Loi sur la protection
 de l'environnement et la Loi sur la santé et la sécurité au travail; le
 projet de loi 67, Loi modifiant diverses lois pour exiger que soit faite
 une déclaration au sujet du don d'organes et de tissu au moment du décès.
 De plus, le Comité a tenu des audiences publiques sur un projet de loi
 du gouvernement, soit le projet de loi 218, Loi modifiant la Loi électorale
 et la Loi sur le financement des élections et apportant des modifications
 connexes à d'autres lois. Ce projet de loi a été renvoyé à l'Assemblée
 avec des amendements. 
 Le Comité permanent des comptes publics s'est réuni pour examiner le rapport
 annuel du vérificateur général, conformément à son mandat. 
 Le Comité permanent de la politique sociale a étudié le projet de loi 171,
 Loi visant à améliorer les systèmes de santé en modifiant ou en abrogeant
 divers textes de loi et en édictant certaines lois. Le Comité a tenu deux
 journées d'audiences publiques les 23 et 24 avril. Après trois jours d'étude
 article par article en mai, le Comité a renvoyé le projet de loi à l'Assemblée
 avec des amendements. 
 Autres questions 
 Le 10 juillet, Ernie Parsons, député de Prince Edward-Hastings, a remis
 sa démission à l'Assemblée législative. 
 Le 26 juillet, Mike Colle, député d'Eglinton-Lawrence, a démissionné de
 son poste de ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration.  
 Katch Koch Greffier du Comité
 Nouveau-Brunswick La première session de la 56e législature du Nouveau-Brunswick, qui a commencé
 le 6 février 2007, a été prorogée le vendredi 6 juillet, après un total
 de 79 jours de séance de l'Assemblée. La dernière session de durée comparable
 a eu lieu en 1975, alors que la Chambre avait siégé 78 jours au cours de
 la première session de la 48e législature.   La Chambre a siégé de longues heures au cours de la session qui vient de
 prendre fin. En plus des séances régulières qui duraient jusqu'à 18 h, il
 y a eu 26 séances du soir qui, en général, se terminaient à 22 h. En tout,
 la Chambre a siégé plus de 476 heures, soit une augmentation de 66 % par
 rapport à la session précédente, où la Chambre avait siégé 287 heures. Plus
 de 156 heures ont été consacrées à l'étude des prévisions budgétaires par
 le Comité des subsides et plus de 70 heures ont servi à l'étude des mesures
 législatives en comité plénier. 
 Législation 
 Le gouvernement, dirigé par le premier ministre 
Shawn Graham, a déposé
 74 projets de loi qui ont tous reçu la sanction royale. La Loi sur l'Ombudsman
 a été modifiée et la Loi sur le défenseur des enfants et de la jeunesse
 a été révisée afin d'assurer le bon fonctionnement des bureaux des défenseurs
 et de donner un meilleur accès à l'information. L'un des plus importants
 projets de loi de la session a été le projet de loi 17, Loi modifiant la
 Loi sur les véhicules hors route. Ce projet de loi, déposé par le ministre
 de la Sécurité publique, John Foran, a reçu la sanction royale le 26 juin.
 Il interdit à toute personne de moins de 16 ans, sauf disposition contraire,
 de conduire un véhicule hors route, ce qui comprend les véhicules tout-terrain,
 les motos hors route, les scooters des sables, les véhicules à moteur et
 les véhicules amphibies. Les jeunes de 14 ou 15 ans peuvent conduire un
 véhicule hors route sous réserve de certaines conditions, dont une qui
 prévoit que la taille du véhicule doit convenir à une personne de cet âge.
 Les exceptions permettraient aussi aux jeunes de moins de 16 ans de conduire
 des véhicules hors route sur des circuits fermés. De nombreuses pétitions
 ont été présentées à la Chambre contre ce projet de loi qui a fait l'objet
 de débats animés. 
 L'opposition officielle, dirigée par son chef 
Jeannot Volpé, a saisi la
 Chambre d'un certain nombre de projets de loi. Le projet de loi 60, Loi
 modifiant la Loi sur les relations industrielles, a été déposé le 9 mai
 par Margaret-Ann Blaney (députée conservatrice de Rothesay), puis soumis
 à l'étude du Comité permanent de modification des lois. Mme Blaney a déclaré
 que les modifications proposées protégeraient davantage les travailleurs
 du Nouveau-Brunswick et empêcheraient les employeurs de transférer des
 contrats de travail d'une entreprise syndiquée à une entreprise non syndiquée
 pour ainsi se soustraire à leur obligation de négocier des conventions
 collectives. Il a été noté que ce procédé, utilisé par ce qu'on appelle
 les « sociétés à double volet », est assujetti à des mesures législatives
 dans la plupart des autres provinces canadiennes. Le Comité permanent de
 modification des lois s'est réuni pour se pencher sur cette question et
 prévoit recevoir des mémoires du public cet automne. Le Comité est présidé
 par T.J. Burke, procureur général et ministre de la Justice et de la Consommation.
 
 Au cours de la session, la période des questions a surtout porté sur la
 Caisse populaire de Shippagan, le programme d'autosuffisance du gouvernement,
 les hausses d'impôts sur le revenu des particuliers et des entreprises,
 le nouveau plan d'éducation appelé Les enfants au premier plan, les augmentations
 des tarifs d'électricité, et la politique provinciale sur les soins de
 santé. 
 Règlement 
 Afin d'assurer le bon fonctionnement des travaux de la Chambre, le gouvernement
 a présenté de nouveau un rapport du Comité permanent de la procédure, qui
 avait été initialement présenté lors de la troisième session de la 55e
 législature. Ce rapport recommande de nombreux changements au Règlement
 de l'Assemblée législative qui visent à faciliter et à accélérer le déroulement
 des travaux à la Chambre. Si ces modifications sont adoptées, elles limiteront
 les débats sur les budgets des dépenses ministériels à 80 heures, et permettront
 à l'opposition, les jeudis, de définir l'ordre du jour en ce qui concerne
 les affaires émanant de l'opposition (motions et projets de loi émanant
 des députés de l'opposition). Pour qu'un examen plus approfondi du rapport
 soit rendu possible, le leader du gouvernement à la Chambre, Stuart Jamieson,
 appuyé par le leader de l'opposition à la Chambre, Bev Harrison, a modifié
 la motion d'adoption de manière à ce que le Règlement modifié n'entre pas
 en vigueur si un rapport recommandant d'autres changements est présenté
 durant les deux premiers jours de séance de la prochaine session 
 Comités 
 Le 5 juillet, la Chambre a créé deux comités spéciaux. 
 Le Comité spécial du mieux-être est chargé de favoriser le dialogue entre
 la population et les parties prenantes sur l'importance du mieux-être et
 sur les bienfaits de l'adoption d'un mode de vie sain. Le Comité rencontrera
 la population et les parties prenantes d'un bout à l'autre de la province
 et proposera à la Chambre des recommandations visant à interpeller les
 gens et à la mobiliser à l'égard du mieux-être. 
 Le Comité spécial de l'apprentissage continu a été créé en réponse à la
 nécessité constante de disposer d'une main-d'uvre instruite et hautement
 qualifiée au Nouveau-Brunswick, pour veiller à ce que tous les citoyens
 aient les compétences nécessaires afin de s'intégrer pleinement à la société.
 Le Comité est chargé d'examiner tous les aspects du système d'éducation
 de la province et d'en faire rapport à la Chambre. La première mission
 du Comité sera de faire enquête sur l'état de l'alphabétisation et de la
 litératie au Nouveau-Brunswick, d'en faire rapport et de recommander des
 mesures visant à améliorer l'alphabétisation et la litératie dans la province. 
 Les deux principaux comités permanents auront certainement beaucoup de
 travail cet automne. Le Comité permanent des corporations de la Couronne,
 présidé par Roy Boudreau (député libéral de Campbellton-Restigouche-Centre)
 se réunira à compter de la deuxième semaine de septembre. Le Comité permanent
 des comptes publics se réunira dès la fin septembre et au cours en octobre
 pour examiner les activités et les finances des ministères. Ce comité est
 présidé par John Betts (député conservateur de Moncton-Crescent). 
 Autres questions 
 Le personnel de sécurité de l'Assemblée législative, sous la direction
 du sergent d'armes Daniel Bussières, poursuit la mise en place de mesures
 visant à assurer la sécurité des parlementaires, des employés et des visiteurs.
 Au cours des dernières années, les équipes de sécurité ont pu compter de
 plus en plus sur des instruments de surveillance et de détection de pointe
 pour mieux faire leur travail de garde. Avant d'accéder à l'édifice principal,
 les visiteurs de l'Assemblée sont désormais soumis à un détecteur de métal
 et d'explosifs, et leurs sacs et leurs vêtements sont contrôlés par un
 dispositif électronique. L'Assemblée législative a, de plus, créé quatre
 nouveaux postes d'agents d'équipe de sécurité relevant du sergent d'armes.
 Les titulaires s'ajouteront à l'effectif actuel des gardiens qui relève
 du Corps canadien des commissionnaires. 
 La Commission d'examen de la rémunération parlementaire examine actuellement
 les indemnités, les allocations et les pensions payables aux 55 députés
 de l'Assemblée législative. Ce mandat lui a été confié le 23 mars par le
 Comité d'administration de l'Assemblée. Sous la direction de l'honorable
 Patrick A.A. Ryan, juge à la retraite de la Cour d'appel du Nouveau-Brunswick,
 la Commission examinera l'indemnité (traitement), l'allocation de dépenses
 non imposable, le droit à pension, les allocations de réinstallation des
 parlementaires qui sont défaits, qui démissionnent ou qui ne se représentent
 pas, et l'allocation pour frais de réorientation professionnelle.  Le 15 mai, la Gouverneure générale 
Michaëlle Jean et son conjoint Jean-Daniel
 Lafond ont effectué leur première visite officielle au Nouveau-Brunswick.
 La cérémonie d'accueil, qui s'est déroulée à l'extérieur, devant l'Assemblée
 législative, a compris l'inspection d'une garde d'honneur et une salve
 de 21 coups d'artillerie. Son Excellence s'est adressée aux 55 députés
 ainsi qu'à la population dans ce lieu historique qu'est la Chambre de l'Assemblée
 législative, puis elle a signé le livre des visiteurs de l'Assemblée. 
 Donald Forestell Greffier adjoint et greffier
 principal aux comités
 Colombie-Britannique La Chambre devant s'ajourner pour l'été le 31 mai 2007, 
Michael de Jong,
 leader du gouvernement à la Chambre, a présenté une motion en vertu de
 l'alinéa 81(b) du Règlement de l'Assemblée législative, afin d'imposer
 une limite d'attribution de temps à trois projets de loi émanant du gouvernement
 restés au Feuilleton. Deux de ces projets de loi ont été adoptés par consentement
 unanime.   En vue d'abolir la retraite obligatoire à 65 ans, 
Wally Oppal, procureur
 général, a présenté le projet de loi 31, Human Rights Code (Mandatory Retirement
 Elimination) Amendment Act, 2007. Cette mesure législative, qui s'applique
 autant aux employeurs du secteur public qu'à ceux du secteur privé, fait
 suite à l'une des principales recommandations du Conseil du premier ministre
 sur le vieillissement et les affaires des personnes âgées. 
 Ensuite, le gouvernement et l'opposition officielle ont, tous deux, appuyé
 les mesures proposées pour renforcer les lois de protection du consommateur
 régissant la vente de nouvelles maisons. Le projet de loi 34, Homeowner
 Protection Amendment Act, 2007, durcit les conditions d'obtention de permis
 par les constructeurs de maisons et améliore les dispositions d'application
 ainsi que les sanctions administrées en vertu de la loi. 
 Rémunération des députés 
 Le troisième projet de loi dont la Chambre a débattu à la session printanière
 dans le contexte d'une motion d'attribution de temps porte le numéro 37
 et s'intitule Legislative Assembly (Members' Remuneration and Pensions)
 Statutes Amendment Act, 2007. Ce projet de loi, qui fait suite à un rapport
 présenté au président de la Chambre par une commission indépendante chargée
 d'examiner la rémunération des députés, instaure les mesures suivantes : 
 
	il fixe à 98 000 $ la rémunération de base des députés provinciaux de la
 Colombie-Britannique (une augmentation de 28,8 %); 
il établit les allocations pour fonctions supplémentaires à un pourcentage
 de la rémunération de base des députés; 
il augmente les allocations versées au premier ministre, aux membres du
 Conseil exécutif, au chef de l'opposition, au président de l'Assemblée
 législative, au vice-président et au vice-président adjoint, aux titulaires
 de postes supérieurs au sein du Parlement et des caucus ainsi qu'aux présidents
 et vice-présidents des comités permanents et des comités spéciaux; 
	il rétablit un régime de retraite à prestation déterminée pour tous les
 députés. 
 En outre, le projet de loi 37 donne aux députés l'occasion de s'abstenir
 de façon permanente et irrévocable de participer au régime de rémunération
 révisé et au nouveau régime de retraite en adressant une demande écrite
 au président de l'Assemblée législative dans la semaine suivant la sanction
 royale du projet de loi. Les députés qui choisiraient de s'abstenir continueraient
 de recevoir leur rémunération actuelle et de participer au même cadre de
 cotisation aux REER. 
 À propos du projet de loi 37, M. de Jong a comparé les questions de rémunération
 des députés provinciaux à des « sables mouvants politiques ». Comme l'Assemblée
 législative avait, en 2005, adopté à l'unanimité  puis rapidement rejeté
  un régime de rémunération et d'avantages sociaux moins lucratif mis au
 point par le Comité de gestion de l'Assemblée législative, M. de Jong a
 ajouté que le gouvernement convenait qu'il fallait respecter l'intégrité
 du rapport en évitant de succomber à la tentation de choisir uniquement
 les recommandations du rapport qui leur plaisaient. 
 Carole James, chef de l'opposition officielle, a exprimé le refus de son
 parti en faisant valoir que l'augmentation de 54 % de la rémunération du
 premier ministre ne ferait que rendre la population encore plus hostile
 aux politiciens. Quant à Mike Farnworth, leader de l'opposition officielle
 à la Chambre, il a dénoncé la disposition d'abstention du projet de loi
 en déclarant que le fait de relier l'augmentation salariale exorbitante
 aux prestations de tous les députés était d'un cynisme consommé. 
 Au bout du compte, les députés du Nouveau Parti démocratique se sont prononcés
 contre l'ensemble amélioré d'avantages sociaux. Toutefois, aucun député,
 d'un côté comme de l'autre, n'a choisi de s'abstenir du régime avant l'échéance
 du 7 juin. Les députés néo-démocrates ont plutôt fait savoir qu'ils feraient
 don de leur augmentation salariale de base à des organismes caritatifs
 de leur circonscription. 
 Projets de loi de consultation 
 Six projets de loi gouvernementaux ont fait l'objet d'une première lecture
 et demeurent au Feuilleton pour la poursuite des débats à la session d'automne.
 Parmi les affaires parlementaires non réglées, il reste la législation
 visant à assurer la conformité de la Colombie- Britannique aux dispositions
 de l'Entente sur le commerce, l'investissement et la mobilité de la main-d'uvre,
 conclue entre la Colombie-Britannique et l'Alberta, un projet de loi visant
 à protéger les consommateurs contre les pratiques de prêt abusives ainsi
 qu'à limiter les frais et les taux d'intérêt imposés par les sociétés de
 prêt sur salaire, de même qu'une loi pour restructurer la gouvernance des
 transports dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser. 
 Comité spécial de l'aquaculture durable 
 Le 16 mai, le Comité spécial de l'aquaculture durable a publié son rapport
 final en deux tomes. Au cours de son étude de 18 mois sur l'industrie aquicole
 de la Colombie-Britannique, le Comité s'est rendu dans 21 villes côtières,
 a recueilli 814 mémoires, entendu le témoignage de plus de 80 spécialistes,
 visité 16 fermes aquicoles et installations relatives à l'aquaculture,
 et commandé une étude économique exhaustive des industries du saumon sauvage
 et du saumon d'élevage. 
 Présidé par Robin Austin, député de l'opposition, le Comité, composé en
 majorité de députés de l'opposition, a formulé 52 recommandations, dont
 les suivantes : 
 
	faire la transition vers des installations océaniques fermées, en accordant
 aide et mesures incitatives à l'industrie, le tout selon un échéancier
 déterminé; 
interdire la pisciculture au-delà de la pointe nord de l'île de Vancouver; 
	modifier les cadres de surveillance et de réglementation afin d'éviter
 la perception selon laquelle l'industrie s'autosurveille;  élaborer une stratégie de commercialisation proactive appuyée par la province
 pour promouvoir l'évolution de l'industrie; 
choisir l'emplacement des installations de conchyliculture de façon à réduire
 la concurrence pour l'usage résidentiel et récréatif. 
	 Les députés du gouvernement siégeant au Comité se sont opposés aux recommandations
 du rapport. Ron Cantelon, vice-président, s'est prononcé contre le document
 en arguant que la technologie recommandée par le Comité n'existait encore
 nulle part au monde. 
 Le président du Comité a présenté le rapport à la Chambre le 16 mai 2007
 mais n'a pas demandé à présenter une motion d'adoption. M. Austin a plutôt
 donné avis d'une motion inscrite en son nom au Feuilleton et visant à adopter
 le rapport. 
 Nomination d'un nouveau vérificateur général 
 Pressé par la démission d'Arn van Iersel, vérificateur général par intérim,
 le Comité permanent des comptes publics s'est de nouveau lancé à la recherche
 d'un vérificateur général. Le 28 mai, l'Assemblée législative a approuvé
 une motion portant nomination de John Doyle comme prochain vérificateur
 général de la Colombie-Britannique. M. Doyle a auparavant été vérificateur
 général adjoint de l'Australie-Occidentale et directeur de l'École de comptabilité
 et de finances de l'Université Notre Dame à Fremantle (Perth). 
 M. Doyle commencera ses fonctions au Bureau du vérificateur général plus
 tard cet automne. D'ici là, Errol Price est vérificateur général par intérim. 
 Jonathan Fershau Analyste de recherche auprès des comités
 Sénat Le Sénat a retenu l'attention au cours du printemps 2007, tandis que la
 tension montait entre la Chambre haute et le gouvernement minoritaire.
 Deux mesures législatives, en particulier, un projet de loi d'intérêt public
 d'initiative parlementaire et une loi budgétaire, ont fait l'objet de débats
 très longs et souvent enflammés. 
 Les affaires émanant des députés donnent lieu à des discussions sur des
 questions importantes aux yeux du public. On en profite fréquemment pour
 apporter des modifications aux lois et aux orientations, une activité qui
 bouscule souvent l'ordre du jour du gouvernement. C'est toutefois une fonction
 de grand intérêt dans un contexte de gouvernement minoritaire, et l'imminence
 de la tenue d'une nouvelle élection suscite une certaine urgence. Le projet
 de loi C-288, mesure législative d'intérêt public et d'initiative parlementaire
 visant à mettre en uvre le Protocole de Kyoto, a suscité la controverse
 dès son dépôt au Sénat, en février. Les sénateurs qui s'y sont opposés
 lors de la deuxième lecture ont désapprouvé l'ampleur de ses effets sur
 la politique du gouvernement. Ils ont critiqué le projet de loi qui, à
 leur avis, obligerait le gouvernement à mettre en uvre dans un délai irréaliste
 le Protocole de Kyoto sur les changements climatiques. Le 17 mai, le Comité
 de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles a fait rapport
 du projet de loi sans proposition d'amendements. Les sénateurs conservateurs
 opposés au projet de loi ont néanmoins essayé d'empêcher la tenue d'un
 vote final en proposant une série d'amendements lors de la troisième lecture. 
 Le projet de loi C-52, loi d'exécution du budget du gouvernement, a aussi
 été mal accueilli au Sénat, qui l'a étudié à la fin juin. La fonction du
 Sénat qui consiste à étudier les projets de loi en qualité de chambre indépendante
 de « second examen objectif », et le droit que lui confère la Constitution
 de modifier un projet de loi, y compris une loi budgétaire comme le projet
 de loi C-52, ont été contestés par ceux qui souhaitaient son adoption rapide
 et sans modification. Il est rare que le Sénat amende une loi budgétaire,
 mais cela s'est déjà produit. Les défenseurs du projet de loi C-52 ont
 fait valoir que le Sénat serait mal venu d'essayer de modifier un budget
 adopté par la Chambre des communes, composée de députés élus. La résistance
 au projet de loi provenait de sénateurs des provinces de l'Atlantique et
 de la Saskatchewan. Ils ont soutenu que le budget allait à l'encontre des
 dispositions de l'Accord atlantique de 2005. Étant donné qu'il incombe
 au Sénat de représenter et de protéger les intérêts des régions, ces sénateurs
 ont proposé en troisième lecture plusieurs amendements essentiels au projet
 de loi. 
 Toutefois, le 21 juin, le gouvernement a convenu avec le Sénat d'adopter
 le projet de loi C-288 en contrepartie de l'adoption sans amendement du
 projet de loi C-52. Le 22 juin, en présence du premier ministre, la gouverneure
 générale a octroyé la sanction royale à 16 projets de loi, dont les projets
 de loi C-288 et C-52, au cours d'une cérémonie traditionnelle tenue à la
 salle du Sénat. La gouverneure générale a donné la sanction royale par
 déclaration écrite à six autres mesures législatives les 3 et 31 mai. 
 Décisions du président 
 Le 25 avril, le sénateur 
Tommy Banks a invoqué le Règlement afin de contester
 la pertinence de retirer des membres du Comité de la sécurité nationale
 et de la défense sans désigner des remplaçants. Dans la décision qu'il
 a rendue le 9 mai, le président Noël Kinsella a conclu que le retrait de
 membres d'un comité sans que des remplaçants soient immédiatement désignés
 est conforme au Règlement du Sénat et aux usages de l'institution. Il a
 toutefois recommandé d'inviter le Comité du Règlement, de la procédure
 et des droits du Parlement à envisager des modifications à cet usage et
 à présenter des recommandations au Sénat. 
 La sénatrice Claudette Tardif, leader adjointe de l'opposition, a invoqué
 le Règlement le 16 mai pour critiquer deux interventions présentées au
 cours des déclarations des sénateurs. À son avis, elles violaient le Règlement
 du Sénat, car elles portaient sur une question inscrite au Feuilleton devant
 être abordée en fin de journée. Des discussions ne sont pas prévues pendant
 les déclarations des sénateurs, mais le président Noël Kinsella s'est dit
 d'avis que les interventions exprimaient un point de vue sur une question
 d'intérêt public et les a jugées recevables le 17 mai. 
 Le sénateur David Tkachuk a, le 16 mai, soulevé une question de privilège
 au sujet d'une réunion du Comité de l'énergie, de l'environnement et des
 ressources naturelles qui a eu lieu au moment de l'ajournement du Sénat
 le 15 mai et qui a duré seulement six minutes. Le sénateur a expliqué en
 quoi on l'avait empêché de jouer son rôle au sein du Comité, étant donné
 le peu de temps dont il disposait pour se rendre de la salle du Sénat à
 la salle de réunion du Comité. Partageant cet avis, le président a conclu,
 le 29 mai, qu'il y avait matière à question de privilège; celle-ci a été
 soumise au Comité permanent du Règlement, de la procédure et des droits
 du Parlement, pour étude et rapport. 
 Comités 
 Le Comité des langues officielles a publié deux rapports. Dans son septième
 rapport, déposé le 8 mai, le Comité indique ne pas avoir trouvé l'origine
 de la fuite dont a fait l'objet le cinquième rapport. Le huitième rapport
 renferme dix recommandations visant à assurer la protection des droits
 linguistiques lorsque le siège d'une agence fédérale déménage d'une région
 bilingue à une région unilingue. Déposé au Sénat le 16 mai, il a pour titre
 Le déménagement de sièges sociaux d'institutions fédérales : des droits
 linguistiques à respecter. 
 Le 10 mai, le Comité des droits de la personne a déposé son douzième rapport,
 intitulé Le Canada et le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies :
 À la croisée des chemins. Il y recommande des moyens d'aider le gouvernement
 à constituer un Conseil des droits de l'homme plus efficace et fait observer
 qu'il incombe au Canada de remplir ses obligations en matière de droits
 de la personne sur son propre territoire pour préserver son rôle au sein
 du Conseil. Le même jour, le Comité des transports et des communications
 a présenté les résultats de son étude sur le Fonds canadien de télévision
 dans un rapport qui a pour titre Les défis à venir pour le Fonds canadien
 de télévision. Il a formulé cinq recommandations afin d'assurer la viabilité
 de la programmation télévisuelle canadienne et le financement des émissions. 
 Le huitième rapport du Comité des peuples autochtones, déposé le 31 mai,
 porte sur la distribution d'eau potable aux Premières nations et sur la
 qualité de cette eau. Il recommande que le ministère des Affaires indiennes
 et du Développement du Nord effectue une vérification du réseau d'approvisionnement
 en eau. Le Comité des affaires étrangères et du commerce international
 a rendu public son douzième rapport à la même date. Il y propose des moyens
 d'améliorer l'organisation d'éventuelles évacuations de grande envergure
 en se fondant sur son évaluation de l'évacuation de Canadiens du Liban,
 au cours du conflit violent survenu en juillet 2006. 
 Le sixième rapport du Comité du Règlement, de la procédure et des droits
 du Parlement, déposé le 6 juin, propose des modifications au Règlement
 du Sénat visant à permettre le rétablissement des projets de loi de la
 session précédente d'une même législature. 
 Dans le cadre de son étude continue de l'équilibre fiscal, le Comité des
 finances nationales a déposé, le 21 juin, son 17e rapport, un deuxième
 rapport intérimaire qui a pour titre Les équilibres fiscaux verticaux et
 municipaux. Le premier rapport intérimaire du Comité, qui portait sur le
 déséquilibre fiscal horizontal et les programmes de péréquation et de formule
 de financement des territoires, a été rendu public en décembre 2006. 
 Dans un rapport déposé le 12 juin, le Sous-comité des anciens combattants
 recommande que le Musée canadien de la guerre revoie son exposition consacrée
 à la campagne de bombardement stratégique des puissances alliées organisée
 en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale ou envisage d'autres moyens
 de la présenter. 
 Motions  
 Le 3 mai, le Sénat a adopté une motion réclamant instamment que le gouvernement
 joue un rôle de premier plan dans l'élimination des armes nucléaires. Le
 8 mai, il a adopté une autre motion demandant que le Canada rompe ses relations
 diplomatiques avec le Zimbabwe. Le Sénat a approuvé, le 17 mai, la résolution
 de la Chambre des communes de présenter des excuses aux survivants des
 pensionnats indiens pour les traumatismes qu'ils ont subis. 
 Le Sénat s'est constitué en comité plénier le 19 juin afin d'interroger
 Christiane Ouimet sur sa nomination au poste de commissaire à l'intégrité
 du secteur public et a adopté, plus tard dans la journée, une motion approuvant
 sa nomination. Mme Ouimet, une mandataire du Parlement, est chargée de
 l'administration de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs
 d'actes répréhensibles, qui est entrée en vigueur le 15 avril dernier. 
 Événement marquant 
 Un hommage a été rendu à l'honorable 
Dan Hays, C.P., qui siégeait au Sénat
 depuis 23 ans et a démissionné le 30 juin. M. Hays jouissait d'une haute
 estime dans l'exercice de ses fonctions de leader adjoint du gouvernement,
 de président du Sénat et de leader de l'opposition. Il a également été
 actif au sein de plusieurs comités, notamment le Comité spécial sur la
 réforme du Sénat. Il est l'auteur du récent document de travail intitulé
 Le renouvellement du Sénat du Canada : un projet en deux étapes, qui porte
 sur l'avenir de l'institution. 
 Mary Mussell Direction des journaux
 Terre-Neuve-et-Labrador Les travaux de la troisième session de la 45e Assemblée générale ont repris
 le 22 mars.   Quatre représentants récemment élus siègent pour la première fois : 
Keith
 Hutchings (Ferryland), Tony Cornect (Port au Port), Dwight Ball (Humber
 Valley) et John Dinn (Kilbride). 
 Le nouveau député de Labrador West, 
Jim Baker, élu le 13 mars, est entré
 en fonction le 24 avril. 
 Chuck Furey, directeur général des élections et commissaire aux intérêts
 des députés, a démissionné le 28 mars. Le 23 avril, le premier ministre
 Danny Williams a annoncé qu'on demanderait à la Chambre de confirmer la
 nomination de Paul Reynolds en tant que successeur de M. Furey. La résolution
 à cet effet à été adoptée par la force de la clôture le 5 juin. 
 La quatrième session de la 45e Assemblée générale s'est ouverte le 24 avril
 et le budget a été déposé deux jours plus tard. 
 Rapport de commission 
 Le « Rapport vert » a été rendu public le 7 juin, après avoir été soumis
 au premier ministre le 4 juin. Le document, intitulé Rebuilding Confidence
  Report of the Review Commission on Constituency Allowances and Related
 Matters, était très attendu par la Chambre d'assemblée et l'administration,
 qui souhaitent rapidement mettre en uvre les recommandations prévues.
 
 Le commissaire a formulé 80 recommandations visant à clarifier les règles
 que doivent respecter les députés dans la façon de mener leurs affaires,
 à restructurer les opérations administratives de l'Assemblée, à accroître
 les contrôles financiers et à créer un système de responsabilité à l'égard
 du public. On espère que la mise en uvre de ces recommandations permettra
 de prévenir la réapparition des problèmes qui ont mené à la mise sur pied
 de la Commission. 
 Lors du dernier jour de séance, la Chambre a adopté à l'unanimité la mesure
 législative recommandée par le commissaire : An Act Respecting the Effective
 Administration of the House of Assembly, the Standards of Conduct of Elected
 Members, and Their Ethical and Accountable Behaviour. 
 Il y a beaucoup à faire pour que les recommandations entrent en vigueur
 d'ici le 9 octobre 2007, date à laquelle se tiendront les prochaines élections
 générales de la province. 
 Le 29 août, la nouvelle Commission de gestion de la Chambre d'assemblée
 (anciennement la Commission de régie interne) a tenu sa première réunion
 sous le régime du House of Assembly Accountability, Integrity and Administration
 Act. La rencontre a été publique et télévisée en direct. 
 Outre le House of Assembly Accountability, Integrity and Administration
 Act susmentionné, la mesure législative la plus importante adoptée par
 la Chambre est le projet de loi intitulé An Act Respecting FPI Limited,
 qui prévoit l'abrogation du Fisheries Products International Act et la
 vente des avoirs de l'entreprise dès la promulgation de la mesure législative. 
 Paiements d'indemnités de fonctions en trop 
 Le 23 juillet, la Force constabulaire royale de Terre-Neuve a accusé 
Wally
 Andersen, député de Torngat Mountains, de fraude, d'emploi d'un document
 contrefait et d'abus de confiance. M. Andersen est l'un des députés qui,
 selon le vérificateur général, ont des paiements d'indemnités de fonctions
 en trop. Devant comparaître le 18 septembre, il a déclaré qu'il allait
 démissionner de la Chambre le 5 septembre.   Le 24 août, l'ex-député 
Jim Walsh a été accusé de fraude de plus de 5 000 $,
 d'abus de confiance, d'emploi d'un document contrefait et de fraude envers
 le gouvernement. Il doit comparaître en justice le 23 octobre. 
 Le 28 août, l'ex-député 
Randy Collins et l'ex-directeur des Opérations
 financières de la Chambre d'assemblée, Bill Murray, ont été accusés de
 fraude de plus de 5 000 $, d'abus de confiance, d'emploi d'un document contrefait
 et de fraude envers le gouvernement. MM. Collins et Murray doivent comparaître
 en justice le 30 et le 16 octobre, respectivement. En outre, le gouvernement
 poursuit M. Murray pour abus de confiance, entre autres. 
 Toujours le 28 août, Ed Byrne, ex-ministre des Ressources naturelles, a
 été accusé de fraude de plus de 5 000 $, d'abus de confiance, d'emploi d'un
 document contrefait et de fraude envers le gouvernement. Il doit comparaître
 en justice le 25 octobre. 
 La Force constabulaire royale de Terre-Neuve a annoncé le 31 août qu'elle
 ne porterait pas d'accusations criminelles contre Percy Barrett, député
 de Bellevue, l'un des députés qui, selon les constatations, avaient reçu
 des paiements d'indemnités de fonctions en trop. M. Barrett avait déjà
 annoncé qu'il remettrait toutes les sommes reçues en trop au titre de ses
 indemnités de fonctions. Lors d'une conférence de presse organisée le 4
 septembre, il a déclaré se sentir innocenté par la décision de la FCR. 
 Le gouvernement a affirmé qu'il allait entamer des poursuites judiciaires
 afin de récupérer les sommes versées en trop aux députés, y compris un
 ancien député, qui sont mentionnés dans les rapports du vérificateur général.
 Il a également déposé une déclaration contre l'ancien directeur des Opérations
 financières de la Chambre d'assemblée, alléguant notamment un abus de confiance,
 et tentera d'obtenir le remboursement de toutes les sommes dues au Trésor
 par cette personne. 
 Photo du président Bennett 
 En juillet, la Chambre d'assemblée a célébré un événement d'intérêt historique
 grâce à la persévérance de la bibliothécaire Trine Schioldan. Lorsque celle-ci
 est entrée au service de la bibliothèque de l'Assemblée législative, on
 lui a fait remarquer que la collection de portraits de présidents ornant
 les murs de la Chambre était incomplète. En effet, celui de Thomas Bennett
 (1788-1872), qui a occupé le poste de président de 1834 à 1837, brillait
 par son absence. Il a fallu trois ans de recherches à l'échelle internationale
 pour dénicher une photographie de lui dans la collection de Robert Bayley,
 parent éloigné de Thomas Bennett habitant en Angleterre. M. Bayley s'est
 rendu dans la province en juin et a offert la photographie au président
 le 27 juin. L'artiste terre-neuvien Gerald Squires a été chargé par la
 Chambre d'assemblée de peindre un portrait de Thomas Bennett, qui sera
 exposé dans la Chambre avec ceux de ses collègues, 170 ans après la fin
 de son mandat en tant que président. 
 Les travaux de la Chambre ont été ajournés le 14 juin, après l'adoption
 de 32 projets de loi, et ne devraient pas reprendre avant les élections
 générales du 9 octobre. 
 Elizabeth Murphy Greffière adjointe
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