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Nouveaux
présidents à Québec et en Saskatchewan
Québec
Né à
Saint-Eustache dans la région de Montréal, le 3 janvier 1950, Jean-Pierre
Charbonneau est diplômé en sciences sociales du Cégep Ahuntsic
et détient un baccalauréat en criminologie de l’Université de Montréal.
De 1968 à
1976, il est journaliste pour les revues Quartier Latin, Vie et
Carrière-Actualité et Point de Mire, pour les quotidiens Le
Devoir et La Presse, et pour les stations radiophoniques
montréalaises CKAC et CKVL. Spécialisé en journalisme d’enquête, il signe de
nombreux reportages sur le monde interlope québécois et la corruption policière
et politique. En 1975, il publie La filière canadienne, un ouvrage sur le crime
organisé et le trafic international de la drogue, qui lui vaut le prix Beccaria
décerné par la Société de criminologie du Québec. Il est consultant et
conseiller spécial à la Commission d’enquête sur le crime organisé (CECO) en
1976. De 1973 à 1976, il est coresponsable des camps de formation de
journalistes étudiants pour le Collège Bois-de-Boulogne de Montréal et la
Presse étudiante nationale du Québec. Il est auparavant vice-président du
Syndicat des journalistes du Devoir.
Élu
député du Parti Québécois dans Verchères, le 15 novembre 1976. Il est réélu en
1981 et en 1985. Il est président du caucus des députés de la Montérégie en
1977 et en 1978. Il est membre du Conseil exécutif national du Parti Québécois
de 1979 à 1981, président de la Commission parlementaire spéciale sur la
protection de la jeunesse en 1981-1982, responsable de la création du Mouvement
étudiant pour le OUI lors du référendum de 1980, puis du Secrétariat permanent
à la jeunesse. Du 9 mars 1983 au 15 mars 1984, il est adjoint parlementaire du
Premier ministre René Lévesque. Il est président de la Commission de
l’éducation et de la main-d’œuvre du 15 mars 1984 au 23 octobre 1985 et
président de la Commission de l’économie et du travail, du 11 février 1986 au
30 juin 1989.
Son
engagement politique l’amène, dès 1978, à publier, en collaboration avec
Gilbert Paquette, député de Rosemont, un livre
intitulé L’Option portant sur le projet politique du Parti Québécois. Il
intervient également dans le débat public sur l’avenir du Québec par la
publication de nombreux articles sur le sujet. En novembre 1990, il témoigne
devant la Commission Bélanger-Campeau sur l’avenir
politique du Québec.
À partir
de l’été 1988, il agit comme coordonnateur du projet Afrique du Centre
international de criminologie comparée de l’Université de Montréal à titre de
chercheur associé. Dans le cadre de ce projet de coopération, il dirige une
mission d’étude de faisabilité au Zaïre et au Rwanda, en janvier 1989. Il
démissionne comme député de Verchères le 30 juin 1989 pour œuvrer en Afrique,
sur le plan de l’aide internationale. De juin 1989 à février 1991, il est
responsable du programme de coopération volontaire de l’Organisation canadienne
pour la solidarité et le développement (OCSD) au Rwanda, au Zaïre et au
Burundi.
De 1990 à
1994, il devient coanimateur de l’émission d’affaires
publiques Point de vue à la station radiophonique CKVL et chroniqueur à
l’hebdomadaire L’Oeil Régional de la
Vallée-du-Richelieu. De plus, il s’engage dans différentes causes humanitaires.
Il est notamment membre d’Oxfam-Québec et d’Amnistie internationale. De mai
1992 à janvier 1994, il est président et responsable de l’opération de
sauvetage et de relance d’Oxfam-Québec, organisme québécois de coopération
internationale et d’aide humanitaire.
Élu député
de la nouvelle circonscription de Borduas aux élections générales du 12
septembre 1994, il est vice-président de la Commission de l’agriculture, des
pêcheries et de l’alimentation et membre de la Commission des institutions. Il
est nommé membre du Comité aviseur du vice-premier
ministre et ministre des Affaires internationales, de l’Immigration et des
Communautés culturelles. Il est également élu vice-président de la Commission
permanente de la coopération et du développement de l’Assemblée internationale
des Parlementaires de langue française. En janvier 1995, le Conseil des
ministres lui confie la mission de diriger la délégation québécoise à la
Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays francophones, au
Bénin, en Afrique de l’Ouest.
Le 12
mars 1996, il est élu Président de l’Assemblée nationale du Québec. Sur le plan
international, il est Vice-président de l’Assemblée internationale des
parlementaires de langue française (AIPLF). Il est aussi Président de l’Eastern Regional Conference du Council of State Governments
(ERC/CSG), Président de la section du Québec de l’Assemblée internationale des
parlementaires de langue française et de la section du Québec de l’Association
parlementaire du Commonwealth.
Il est
Président de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant et
Président honoraire de l’Amicale des Anciens Parlementaires du Québec.
Adepte
passionné des arts martiaux depuis de nombreuses années, il enseigne le Tai Ji
Chuan de 1991 à 1995. De 1986 à 1989, il est successivement vice-président et
président du Conseil d’administration de l’Association de Karaté japonais du
Québec, de la Confédération des associations de Karaté-do du Québec et de la
Fédération québécoise de Karaté.
Saskatchewan
Le
nouveau président en Saskatchewan est Glenn Hagel. M. Hagel a été élu
pour la première fois à l’Assemblée législative en 1986. Alors député de
l’opposition, il a réussi à faire désigner le 28 avril en Saskatchewan journée
officielle de deuil pour les travailleurs blessés ou tués au travail.
Il a été
réélu en 1991, puis en 1995. Durant la législature précédente, il était
vice-président des comités et présidait le Comité spécial de la sécurité au
volant. Il était aussi président du caucus du gouvernement et membre du Comité
de régie interne et du Comité de la planification et des priorités du
gouvernement.
Conférence
régionale de l’APC
La 35e
Conférence régionale de l’APC se tiendra à Winnipeg du 27 juillet au 2
août 1996. Quelque 100 législateurs de tout le Canada y participeront. Une
séance spéciale sera consacré à l’avenir du
Commonwealth. Les points à l’ordre du jour seront notamment les suivants:
- Législation visant
l’équilibre du budget
- Perception du public de
ses élus
- Autodétermination des
autochtones
- Révision de la Charte
(1997)
- Jeux commandités par le
gouvernement
- Restructuration du
système d’éducation
- La technologie dans les
assemblées législatives.
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