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Manitoba
La
6e session de la 35e législature a débuté le 1er décembre 1994. La Chambre a
siégé pendant 14 jours avant de s'ajourner pour les Fêtes. Dans ce laps de
temps, il y a eu le discours du Trône, huit jours de débats sur la motion relative
à l'Adresse en réponse au discours du Trône et une semaine de délibérations
dans le cadre de la deuxième lecture de certains projets de loi.
Comme
il s'attendait à ce que ce soit la dernière session avant les élections
provinciales, le gouvernement a décrit dans le discours du Trône diverses
initiatives conformes à ses antécédents. Ainsi, après sept budgets qui
figeaient les principaux taux d'imposition, le gouvernement a l'intention de
proposer un budget équilibré, faisant valoir que cette mesure aidera à
maintenir la stabilité financière du trésor provincial. Les détails concernant
la mesure législative, notamment les pénalités encourues si le gouvernement ne
balance pas son budget, restent inconnus.
Par
ailleurs, le gouvernement projette d'apporter des changements législatifs qui
influeront sur le système d'éducation. Le projet de loi no 3 - Loi modificative
de l'administration de l'enseignement prévoit réaliser ce qui suit :
- définir les
tâches des enseignants et des directeurs d'école;
- établir des conseils
consultatifs composés de parents et de représentants de la communauté et
du milieu commercial;
- habiliter les
enseignants à suspendre un élève perturbateur.
Conjointement
au projet de loi no 3, le no 4 - Loi modificative des écoles publiques - vise à
donner aux directeurs d'école et aux autres autorités scolaires la capacité de
prendre des mesures contre les intrus et les fauteurs de troubles qui
présentent un danger pour les élèves et la sécurité générale du milieu. Ces
deux mesures ont suscité des débats passionnés à l'étape de la deuxième
lecture.
Le
projet de loi no 6 - Loi sur la Convention concernant l'inondation des terres
du nord (Cris de Split Lake), modifiant la Loi sur l'énergie hydraulique et
modifiant certaines lois en conséquence - revêt une importance historique. B
vise à ratifier la Convention sur l'inondation des terres du nord du Manitoba
signée avec la première nation de Split Lake. L'entente établit une démarche
globale pour l'indemnisation de la première nation de Split Lake suite à
l'immersion des terres qu'ont entraînée les travaux réalisés par
l'Hydro-Manitoba, au début des années 70. De nombreux événements, dont la
conclusion d'une précédente entente, ont mené à la signature de l'actuelle
convention, mais la nouvelle mesure législative a pour but de trancher les
questions encore en suspens et de fournir aux communautés visées une
indemnisation équitable, globalement plutôt qu'individuellement.
Un
projet de loi, le no 5 - Loi sur les dons d'aliments - a rallié tous les
suffrages. Une semaine après la première lecture, il a franchi les autres
étapes et a reçu la sanction royale le 16 décembre 1994. Le but premier de la
Loi est d'encourager les particuliers, les organismes et les sociétés à faire
don de leurs aliments excédentaires, en éliminant pour eux les risques de
responsabilité en cas de contamination de la nourriture. La mesure a été
présentée par le gouvernement, mais l'opposition officielle avait elle-même
déposé un projet de loi d'initiative parlementaire qui était très semblable au
projet no 5 et qui s'est rendu jusqu'au début des débats de deuxième lecture.
La
Chambre s'est ajournée le 20 décembre 1994 et devrait reprendre ses travaux peu
après la présentation du budget fédéral. On s'attend à ce que le gouvernement
rende public son huitième budget et que, peu après, il déclenche des élections.
Ces dernières doivent se dérouler au plus tard en septembre 1995.
Questions de procédure
La
veille de l'ajournement, M. Steven Ashton, leader de l'opposition officielle à
la Chambre, a soulevé une question de privilège. M. Ashton a soutenu que le
gouvernement n'avait laissé aux députés ni le temps ni l'occasion d'examiner
les détails de la vente de la société d'État A.E. McKenzie Co. Ltd. La vente de
la société de semence, établie à Brandon, au Manitoba, a été annoncée au public
le jour même, mais elle n'avait fait l'objet d'aucun préavis à la Chambre. Le
Président, M. Denis Rocan, a entendu les arguments des trois partis puis a pris
la question en délibéré.
Députés
Un
autre député a annoncé en décembre qu'il ne se portera pas candidat aux
prochaines élections. Il s'agit de M. Don Orchard qui, au cours de presque 18
années de service, a occupé un certain nombre de postes au sein du Cabinet:
ministre de la Voirie et du Transport, ministre responsable de la Société de
téléphone du Manitoba, ministre de la Santé et, actuellement, ministre de
l'Énergie et des Mines et ministre responsable de la Loi sur l'Hydro-Manitoba.
Judy
White
Greffière
des comités
Québec
La
première session de la trente-cinquième Législature a débuté le 29 novembre
1994, par l'élection de M. Roger Bertrand, député de Portneuf, au poste de
président de l'Assemblée nationale.
M.
Pierre Bélanger, député d'Anjou, et M. Raymond Brouillet, député de Chauveau,
ont été élus vice-présidents de l'Assemblée. Ces élections ont été suivies par
l'allocution d'ouverture de Son Excellence le lieutenant-gouverneur, M. Martial
Asselin, et par le discours du Premier ministre, M. Jacques Parizeau.
L'Assemblée
nationale a tenu dix-sept séances ordinaires entre le 29 novembre et le 21
décembre 1994. Au cours de cette période, le Premier ministre a déposé à
l'Assemblée le texte, en versions française et anglaise, d'un avant-projet de
loi intitulé Loi sur la souveraineté du Québec, ainsi qu'un document décrivant
le processus d'information et de participation des citoyens aux commissions
régionales chargées de bonifier l'avant-projet de loi.
De
plus, l'Assemblée a siégé en séances extraordinaires les 26 et 27 janvier ainsi
que les 2 et 3 février 1995, afin de poursuivre l'étude de divers projets de
loi inscrits au Feuilleton et préavis et afin de présenter, si nécessaire, un
projet de loi visant à assurer la reprise des services à la Société de
transport de la Communauté urbaine de Québec, interrompus depuis plusieurs
mois. Le gouvernement n'a pas eu à légiférer dans ce dernier cas, puisqu'une
entente est intervenue entre les parties. Par contre, une motion de suspension
des règles de procédure a été présentée le 3 février, en vue de permettre
l'adoption du projet de loi 46, Loi modifiant la Loi sur les relations du
travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans
l'industrie de la construction et modifiant d'autres dispositions législatives.
Le
projet de loi 40, Loi sur l'établissement de la liste électorale permanente et
modifiant la Loi électorale et d'autres dispositions législatives, a, pour sa
part, fait l'objet de vifs et longs débats à l'Assemblée et en commission
parlementaire. Ce projet de loi vise à établir une liste électorale permanente
à partir de la liste électorale ayant servi à la dernière élection générale
provinciale, soit celle du 12 septembre 1994, un fichier des électeurs et un
fichier des territoires. Ce projet de loi modifie également les lois
applicables aux scrutins municipaux et scolaires en prévoyant notamment que le
responsable du scrutin est tenu de dresser la liste électorale municipale ou
scolaire à partir de la liste des électeurs inscrits à la liste électorale permanente
transmise par le Directeur général des élections.
Parmi
les sujets dominants des travaux de l'Assemblée nationale cet automne,
mentionnons la démarche référendaire en vue de l'accession du Québec à la
souveraineté, l'état des finances publiques et les compressions budgétaires
envisagées, entre autres, dans les domaines de la santé, de l'éducation et de
l'environnement.
Enfin,
il est à noter que, depuis la fin de janvier, c'est le Premier ministre, M.
Parizeau, qui assume la direction du ministère de la Culture et des
Communications, à la suite de la démission de la ministre en titre, Mme Rita
Dionne-Marsolais, qui demeure responsable du Tourisme et de la Régie des
installations olympiques.
Nancy
Ford et Jean Bédard
Secrétariat
de l'Assemblée nationale
Activités des commissions
C'est
le 30 novembre que la Commission de l'Assemblée nationale s'est réunie afin de
pourvoir à la formation des huit commissions parlementaires permanentes. Dès le
lendemain, chaque commission a procédé à l'élection de son président et de son
vice-président. Ainsi, tel que le prévoit le Règlement de l'Assemblée, cinq
commissions sont présidées par des députés du groupe parlementaire formant le
gouvernement, soit le Parti québécois, et les trois autres reviennent au Parti
libéral qui compose l'Opposition officielle. À l'inverse, les vice-présidences
sont réparties en faveur de l'opposition pour cinq commissions et trois pour le
parti au pouvoir.
Les
commissions ont tenu par la suite plusieurs séances de travail afin de voir à
l'organisation de leurs travaux et d'adopter leurs prévisions budgétaires pour
la prochaine année.
En
ce qui concerne la législation, 13 projets ont été déférés aux différentes
commissions pour étude détaillée. De ce nombre, il faut souligner le projet de
loi 46, concernant principalement la gestion de la main-d’œuvre dans
l'industrie de la construction, qui a accaparé 13 séances de la Commission de
l'économie et du travail en décembre et en janvier. D'autre part, le projet de
loi 40, ayant trait surtout à l'établissement de la liste électorale
permanente, a donné lieu à des consultations auprès de neuf organismes et a
nécessité huit séances de la Commission des institutions, dont sept en janvier.
À
la fin du mois de janvier, ces deux projets de loi étaient toujours a l'étude
en commission parlementaire.
Par
ailleurs, la Commission du budget et de l'administration a entendu pendant
trois jours le Vérificateur général du Québec, dans le cadre de l'examen de son
rapport annuel pour l'année financière 1993-1994.
Finalement,
quatre commissions ont procédé, pour leurs secteurs respectifs, à la
vérification des engagements financiers de 25 000 $ et plus des ministères et
organismes du gouvernement.
Doris Arsenault, Coordonnateur, Secrétariat des commissions
Nouveau-Brunswick
La
3e session de la 52e législature a été prorogée le 16 décembre 1994. La séance
d'automne, qui a débuté le 29 novembre et duré trois semaines, a été une
période d'activité intense marquée par la première élection par vote secret
d'un président Elle a été dominée par des questions de procédure relatives aux
privilèges de l'Assemblée et de ses membres et au statut de l'Opposition
officielle à la Chambre.
Lorsque
la Chambre a repris ses travaux le 29 novembre, il s'est d'abord agi d'élire un
nouveau président. Gérald Clavette, député de Madawaska-Centre, a été élu de la
façon traditionnelle et a présidé l'Assemblée jusqu'au 2 décembre.
Après
l'adoption d'un rapport du Comité permanent de la procédure recommandant de
modifier la procédure d'élection du président, M. Clavette a démissionné pour
permettre à l'Assemblée d'élire un président par scrutin secret. Shirley
Dysart, députée de Saint John Park, qui a occupé le poste du 19 mars 1991 au 4
mai 1994, a été élue au premier tour.
La
nouvelle présidente a vite été appelée à décider quel parti devait être reconnu
comme l'Opposition officielle de Sa Majesté. L'Opposition officielle, formée du
parti Confederation of Regions (COR), a remporté huit sièges aux élections
provinciales de 199 1. Cependant, comme deux de ses membres ont décidé de
siéger comme indépendants et que les Progressistes-Conservateurs ont gagné des
élections partielles, les deux partis se sont retrouvés avec chacun six sièges
au début de la session d'automne.
Dans
une décision rendue le 16 décembre 1994, la présidente Dysart a fait remarquer
que le parti Confederation of Regions avait été l'Opposition officielle de
facto depuis l'inauguration de la législature à cause du nombre de sièges qu'il
détenait après les élections de 1991. Elle a statué qu'il ne perdrait pas ce
statut du fait qu'un autre parti d'opposition avait un nombre égal de sièges.
Le parti Confederation of Regions n'était pas devenu le groupe le plus petit et
n'avait pas été déplacé par un groupe numériquement supérieur. E conserverait
donc son statut d'Opposition officielle.
Le
2 décembre, la question de privilège a été posée après qu'un enquêteur privé de
la Commission des accidents du travail se soit rendu dans les locaux de
l'Assemblée pour questionner deux députés dans leur bureau au sujet des
personnes qui leur avaient divulgué des renseignements sur les dépenses de
l'organisme. Dans sa décision rendue le 9 décembre, la présidente Dysart a noté
que la question de privilège paraîtrait fondée à première vue si l'activité en
cause était de nature à gêner les députés dans l'exercice de leurs
responsabilités parlementaires. Elle a jugé que, bien qu'il n'y ait pas eu de
tentative directe pour entraver ou intimider les députés, les actions en cause
pouvaient avoir eu indirectement cet effet. Elle a donc statué que la question
de privilège paraissait fondée à première vue.
La
Chambre a ensuite adopté une motion renvoyant l'affaire au Comité permanent des
privilèges. Dans le rapport qu'il a déposé à la Chambre le 14 décembre, le
Comité a jugé que les actions de la Commission des accidents du travail, un
organisme d'État, étaient inopportunes et inacceptables. Le Comité a recommandé
de classer l'affaire, niais il a invité la Chambre à affirmer le droit qu'ont
tous les citoyens de la province, y compris ceux qui sont employés par le
gouvernement, de faire part de leurs préoccupations à leur député sans crainte
de récriminations ou de répercussions.
Un
nombre record de 57 projets de loi ont été déposés pendant la séance d'automne,
qui a duré 12 jours. Le Comité plénier a examiné et adopté 52 projets
d'initiative gouvernementale et un projet de loi publie d'initiative
parlementaire tandis que le Comité permanent des projets de loi d'initiative
parlementaire a examiné et recommandé d'adopter 4 projets de loi. En tout, 57
projets de loi ont reçu la sanction royale pendant la séance d'automne.
Activités des comités
Le
mandat du Comité permanent des sociétés de la Couronne a pris une dimension
nouvelle en 1994. La Commission d'énergie électrique du Nouveau-Brunswick, une
société d'État, a publié pour la première fois un plan d'entreprise où elle
expose ses stratégies et ses projets pour 1994-1999. Le plan, qui donne un
aperçu de la performance et des orientations de la société et qui décrit son cadre
stratégique pour les cinq prochaines années, a été renvoyé au Comité des
sociétés de la Couronne pour examen et recommandations.
Lors
des audiences publiques qu'il a tenues les 7 et 8 septembre 1994, le Comité a
entendu divers groupes et particuliers et reçu plusieurs mémoires. Le 13
décembre 1994, son président, M. John McKay, a déposé à la Chambre un rapport
provisoire contenant des recommandations sur divers aspects du plan
d'entreprise.
Le
Comité a tenu d'autres réunions et séances d'information sur les aspects
financiers et comptables des opérations d'Énergie Nouveau-Brunswick. Le 10
février 1995, il a déposé un rapport final contenant des recommandations sur
des questions comme les rapports recettes-couts, la propriété publique des
entreprises de service public par opposition à la propriété privée, la valeur
du droit de garantie et les politiques comptables de stabilisation des tarifs.
La 4e session de la 52e législature
Le
7 février 1995, le lieutenant gouverneur Margaret Norrie McCain a prononcé son
premier discours du Trône en inaugurant la session de la 52e législature du
Nouveau-Brunswick. La séance du printemps n'avait pas commencé aussi tôt depuis
plus de 50 ans. Ce sera sans doute la dernière session avant les élections
provinciales qui sont, de l'avis général, prévues pour cette année.
Le
discours du Trône, l'un des plus longs de mémoire récente, expose les
politiques économiques, sociales et fiscales du gouvernement libéral en accordant
la priorité à la création d'emplois dans les régions rurales comme dans les
villes. Il annonce des initiatives dans les domaines de l'agriculture, des
forêts, des mines, de l'énergie, des pêches et de l'aquaculture, y compris une
nouvelle loi sur l'aménagement et l'utilisation des terres agricoles. Il fait
aussi état d'initiatives visant à déréglementer tout en assurant la qualité des
services, à rendre le filet de sécurité sociale plus accessible et plus Lorsque
le Lieutenant gouverneur a prononcé le discours du Trône le 7février 1995, elle
est devenue la première femme à le faire de toute l'histoire de la province.
Trois autres Néo-Brunswickoïses sont aussi les premières à occuper les postes
de Président, de Greffer et de Sergent d'armes. Photographiées de gauche à
droite: le Lieutenant gouverneur, Margaret N. McCain; le Sergent d'armes,
Phyllis A. LeBlanc; le Greffier de l'Assemblée législative Loredana Catalli
Sonier; et ka Président Shirley Dysart. abordable et à maintenir une gestion
financière prudente. B met l'accent sur l'autoroute électronique et sur
l'utilisation de la technologie moderne con-une moyen d'établir fermement la
province comme leader dans la nouvelle économie. Il annonce enfin
l'établissement d'un comité législatif chargé d'examiner les répercussions de
futurs changements démographiques sur la politique publique, ainsi que la
création d'un centre provincial de qualité du service dans le cadre duquel le
ministre des Finances servirait de ministre d'État à la Qualité.
En
ouvrant le débat sur le discours du Trône, le chef de l'Opposition, M. Danny
Cameron, a reproché au gouvernement d'attacher trop d'importance aux emplois
technologiques et informatiques au détriment des industries et des petites
entreprises traditionnelles du Nouveau-Brunswick. Il a mis en doute les
statistiques de création d'emplois citées par le gouvernement en faisant
remarquer que beaucoup des emplois annoncés ne s'étaient pas matérialisés. Il
s'est attardé sur l'alourdissement croissant du service de la dette publique et
l'incapacité du gouvernement à respecter les prévisions de son budget annuel.
Enfin, il a demandé qu'on mette fin au débat sur le discours du Trône afin que
la Chambre puisse passer tout de suite au débat sur le budget.
La
deuxième semaine de la session a été marquée par le discours de Son Excellence
le gouverneur général du Canada, Roméo LeBlanc, qui a visité l'Assemblée le 16
février. C'était la première visite officielle de Son Excellence et la première
fois qu'il revenait dans sa province natale depuis son installation.
Le
15 février, la présidente Dysart a remercié M. Daniel Johnson, le chef de
l'Opposition à l'Assemblée nationale du Québec, pour le discours qu'il a
prononcé à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.
La
session du printemps pourrait être la dernière d'une assemblée à 58 membres. Un
redécoupage de la carte électorale provinciale a réduit le nombre des
circonscriptions à 55.
Donald J. Forestell, Greffier adjoint
Chambre des communes
La
Chambre des communes a été le théatre de nombreuses activités depuis le début
de novembre 1994. Des développements significatifs se sont produits aux niveaux
de la procédure, des travaux des comités et des affaires émanant des députés.
Quelques faits d'ordre plus général méritent également d'être soulignés.
Poursuivant la tendance établie lors des premiers mois de la session, trois
débats spéciaux ont été tenus depuis la fin de novembre 1994. Ils ont porté sur
la politique budgétaire du gouvernement, la violence faite aux femmes et la
réforme des programmes sociaux. À la fin de l'automne, le ministre des Travaux
publics et des Services gouvernementaux a dévoilé le plan de rénovation majeure
de différents édifices parlementaires. Les travaux s'étendront sur une période
de plusieurs années pour se terminer au début des années 2000.
Procédure
En
déposant son 51e rapport le 25 novembre dernier, le Comité permanent de la
procédure et des affaires de la Chambre est le premier comité à présenter un
rapport en vertu de l'article 68(4) du Règlement. Cet article, adopté en
février 1994, permet à la Chambre de charger un comité d'élaborer et de déposer
un projet de loi sur un sujet déterminé. Ainsi, le comité a déposé un
avant-projet de loi sur la délimitation de circonscriptions électorales.
L'adoption du rapport le 14 février 1995 a constitué un ordre de déposer un
projet de loi fondé sur ce rapport Le même jour, le gouvernement inscrit au
Feuilleton des Avis le projet de loi intitulé Loi portant sur la création de
commissions de délimitation des circonscriptions électorales et la révision des
limites des circonscriptions électorales. Le projet de loi est lu une première
fois trois jours plus tard. Le 24 février 1995, le projet de loi est lu une
deuxième fois et renvoyé en comité pour étude article par article.
Michel
Gauthier, leader de l'Opposition à la Chambre, a invoqué le Règlement suite au
dépôt du rapport du Comité mixte spécial chargé de l'examen de la politique
étrangère. Ce rapport était constitué de trois volumes: Volume I -Principes et
priorités pour l'avenir; Volume H - Opinions dissidentes et annexes; Volume IH
- Essais. Le député était d'avis que l'opinion dissidente exprimé par son parti
ne devait pas figurer dans un document distinct du rapport majoritaire. Selon
le député, cette pratique est contraire aux règles parlementaires et rend le
rapport irrecevable. Dans sa décision rendue le 24 novembre 1994, le Président
a souligné que les comités sont les premiers responsables de la forme donnée à
leur rapport et qu'ils peuvent éviter toute confusion en adoptant préalablement
des motions quant au format précis de leur rapport.
En
ce qui concerne le cas soulevé par M. Gauthier, le Président conclut que le
rapport est recevable dans la forme où il a été présenté et qu'il peut être
distribué dans sa forme actuelle jusqu'à épuisement des stocks. Toutefois, s'il
devient nécessaire de procéder à une réimpression, le Président est d'avis que
les opinions dissidentes devront être annexées au rapport et imprimées dans le
même volume.
Le
Président a eu à rendre deux décisions sur la question de la divulgation
prématurée de rapports de comités. Ainsi, le 18 novembre 1994 et le 15 février
1995, le Président a rappelé aux députés qu'il est réticent à intervenir dans
les affaires des comités et que la confidentialité entourant la préparation du
rapport revient d'abord à tous ceux qui y travaillent. Il souligne alors qu'il
ne peut reconnaître d'atteinte aux privilèges des députés si aucune allégation
précise n'est portée à son attention. Malgré tout, si son intervention est
souhaitable, elle devrait être sollicitée par le comité sous forme de rapport à
la Chambre. Dans le cas où le comité concerné a cessé d'exister au moment du
dépôt du rapport, le Président rappelle que rien n'empêche la Chambre de
renvoyer la question à un autre comité pour fin d'étude.
Le
15 février 1995, le Président a également statué que les membres associés n'ont
pas obligatoirement accès aux réunions du comité lorsque celui-ci entreprend la
rédaction du rapport.
Le
Président a rendu une décision le 16 février 1995 sur une question de privilège
soulevée par Jim Hart. Ce dernier est d'avis que ses privilèges de député ont
été brimés lorsque la vice-première ministre a révélé le contenu d'une lettre
qu'il avait fait parvenir à un ministre. Jugeant que la lettre est du domaine
public, le Président a déterminé quelle pouvait être citée en Chambre.
Estimant
que des contradictions sont présentes entre la réponse à ses questions
inscrites au Feuilleton et les réponses obtenues en vertu de la Loi sur l'accès
à l'information, John Cummins a demandé à la présidence de reconnaître que ses
droits à une information juste et exacte ont été brimés. Dans sa décision du 9
février 1995, le Président a rappelé aux députés qu'il n'en revient pas à la
présidence de déterminer si le contenu des documents déposés à la Chambre est
exact ou non.
Depuis
tout récemment, la Chambre utilise une nouvelle méthode pour tenir les votes
par appel nominal. Lorsque plusieurs votes sont prévus à un moment
prédéterminé, un seul vote par appel nominal est tenu. Pour les votes qui
suivent, du consentement unanime, les whips indiquent comment vont voter
l'ensemble des députés de leur parti respectif qui ont voté lors du premier
vote. Les députés qui ne désirent pas voter dans le même sens que leur parti ou
qui n'ont pas voté lors du premier tour de scrutin peuvent intervenir pour
indiquer leur choix. Cette pratique épargne énormément de temps à la Chambre et
semble être une solution viable au vote électronique.
Travaux
des comités
Des
changements au Règlement ont été apportés suite à l'adoption du 53e rapport du
Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre le 6 février
1995. Ainsi, il est maintenant permis au whip en chef du gouvernement, en
accord avec les whips des partis reconnus, de différer les votes à tout moment
désigné. Notons que dans le cas d'Affaires émanant des députés, il est
nécessaire d'obtenir J'accord du parrain de la motion dont le vote serait
différé. Un autre des changements reporte à plus tard la fermeture de la
période d'avis pour les affaires à inscrire au Feuilleton des avis et ce,
seulement lorsque la Chambre s'ajourne pour une période prolongée. Enfin, à la
lumière d'une décision rendue par le Président, un changement clarifie
l'article 73(l) du Règlement en précisant que seul un projet de loi
émanant
du gouvernement peut faire l'objet de la motion tendant à son renvoi à un
comité avant la deuxième lecture.
Le
54e rapport du même comité traite de la participation directe des citoyens et,
plus particulièrement, de la tenue de référendums, de la révocation des
députés, des votes libres et des débats sur les pétitions.
En
juin 1993, le Comité mixte permanent de l'examen de la réglementation dépose
son 9e rapport et une demande de réponse globale du gouvernement à ce rapport.
Suite à la dissolution du Parlement en septembre de la même année, aucune
réponse officielle n'a été déposée par le gouvernement. Ainsi, dans le but
d'obtenir cette réponse, le comité a déposé le rapport de nouveau, en annexe à
son 2e rapport présenté cette session.
Conformément
à l'article 83.1 du Règlement, le Comité permanent des finances a procédé à
l'étude des politiques budgétaires du gouvernement pendant l'automne et a
présenté son rapport à la Chambre le 8 décembre 1994.
Le
Comité permanent du développement des ressources humaines a déposé son rapport
sur la réforme des programmes sociaux le 6 février 1995.
Affaires
émanant des députés
Fait
inusité, une recommandation royale a été obtenue pour un projet de loi émanant
des députés. Le projet de loi C-216, Loi modifiant la Loi sur
l'assurance-chômage (fonction du juré), présenté par M. Arseneault, a été lu
une troisième fois et adopté le 21 février 1995.
La
Chambre a rejeté un projet de loi de Deborah Grey relatif à la révocation des députés
et a procédé à l'adoption d'une motion de Stéphane Bergeron reconnaissant
l'apport des Patriotes et des Réformistes au développement de la vie
démocratique. L'objet de deux mesures émanant des députés a été renvoyé à des
comités permanents pour fin d'étude. Il s'agit du projet de loi C-239, Loi
concernant la décennie du cerveau, de Sue Barnes, et une motion de John Duncan
concernant le contrôle de l'équipement remis aux députés.
Autres
événements
Des
élections partielles ont eu lieu le 13 février 1995 pour combler les vacances
de sièges suite au décès de Gaston Pelloquin (Brome -Missisquoi) et aux départs
de Jean-Robert Gauthier (Ottawa Vanier) et de David Berger
(Saint-Henri-Westmount). Denis Paradis, Mauril Bélanger et Lucienne Robillard
ont été élus. Leur entrée à la Chambre s'est faite le 22 février.
Les
députés ont réservé un accueil des plus chaleureux à Lucien Bouchard, chef de
]'Opposition officielle. Celui-ci effectuait un retour à la Chambre après une
absence prolongée. M. Bouchard se remettait d'une maladie infectieuse.
Le
23 février 1995, le Président des États-Unis d'Amérique, William J. Clinton,
s'est adressé aux députés et sénateurs dans la Chambre des communes. Pour
l'occasion, les députés avait exceptionnellement autorisé la présence de deux
caméras de télévision sur le parquet de la Chambre (une pour les réseaux
américains et l'autre pour les réseaux canadiens).
André Gagnon, Greffier à la procédure
Ontario
La
dernière séance de la 3e session de la 35e législature a été entreprise le 31
octobre 1994. Ce fut une séance relativement tranquille où l'on a tenté de
terminer les travaux déjà commences. Ainsi, la Chambre a étudié en troisième
lecture la Loi sur le bois de la Couronne, la Loi sur les soi . ns de longue
durée et la Loi sur l'aménagement du territoire. La sanction royale a été
donnée à 19 projets de loi d'intérêt public au cours de cette séance, dont six
projets de loi d'initiative parlementaire.
La
Chambre a prorogé ses activités le jeudi 8 décembre 1994 sans fixer de date
pour le début de la nouvelle session.
Prorogation
de la Chambre
Le
lieutenant-gouverneur, Henry N.R. Jackman, a prorogé les travaux de la Chambre
le 8 décembre. Dans son discours, il a souligné que la province était sur la
voie d'une «reprise économique de plus en plus forte». Selon lui, cette
reprise était attribuable à la stratégie en trois volets du gouvernement:
création d'emplois, saine gestion des finances et préservation des services
publics.
Travaux
des comités
En
novembre, le Comité permanent des affaires gouvernementales, qui est présidé
par le député libéral Neke Brown, a repris l'étude article par article du
projet de loi 17 1, Loi de révision de la Loi sur le bois de la Couronne. Le
projet de loi avait été présenté le ler juin 1994 par le ministre des
Ressources naturelles, Howard Hampton. Ce projet de loi vise à remplacer la Loi
sur le bois de la Couronne et à permettre l'exploitation durable des forêts
publiques de l'Ontario tout en répondant aux besoins sociaux, économiques et
environnementaux des générations présentes et futures.
Après
deux semaines de déplacements et cinq semaines d'audiences, le gouvernement a
veillé à l'adoption rapide de ce projet de loi en présentant une motion
d'attribution d'une période de temps le 29 novembre. Le Comité a renvoyé le
projet de loi à la Chambre le ler décembre, celui-ci a franchi l'étape de la
troisième lecture le 7 décembre et il a ensuite reçu la sanction royale le 9
décembre.
De
la même façon, le Comité permanent des affaires sociales, qui est présidé par
le député libéral Charles Beer, a poursuivi l'étude article par article du
projet de loi 173, Loi sur les soins de longue durée. La ministre de la Santé,
Ruth Grier, a présenté ce projet de loi le 6 juin 1994 afin de permettre
l'accréditation et la réglementation des agences fournissant toute une gamme de
services communautaires aux bénéficiaires vivant à domicile ou ailleurs au sein
de leur collectivité, plutôt qu'en établissement. Il prévoit aussi la
désignation, dans certaines zones géographiques, d'organismes de services
polyvalents qui auront pour responsabilité d'assurer la prestation équitable de
services communautaires spécifiques aux personnes qui en auront besoin. Le
projet de loi 173 établit une charte des droits des bénéficiaires de services
communautaires et considère que les fournisseurs de tels services sont tenus de
respecter ces droits et d'en faire la promotion. Le projet de loi modifie aussi
diverses lois portant sur les services de longue durée, notamment la Loi sur le
ministère de la Santé, afin d'établir les conseils régionaux de santé et
d'énoncer leurs fonctions.
Après
avoir terminé une longue série d'audiences publiques au cours desquelles il a
entendu plus de 230 exposés, le Comité a entrepris l'étude article par article
du projet de loi. Le 17 novembre, l'Assemblée législative a adopté une motion
d'attribution d'une période de temps. Le Comité a renvoyé le projet de loi à la
Chambre le 22 novembre. Celui-ci a franchi l'étape de la troisième lecture le 7
décembre et a reçu la sanction royale le 9 décembre.
À
la fin de novembre, le Comité des affaires sociales a entrepris des audiences
sur le projet de loi 158, Loi modifiant des lois en ce qui concerne la
divulgation de renseignements sur les adoptions. Ce projet de loi d'intérêt
public et d'initiative parlementaire a été présenté par Tony Martin le 4 mai.
13 vise à modifier la Loi sur les statistiques de l'état civil afin de
permettre aux adultes qui ont été adoptés d'avoir accès à tous les
renseignements contenus dans leur déclaration de naissance sans devoir obtenir
le consentement d'une autre personne. Le projet de loi établit un registre
spécial qui sera géré par le registraire général. Le projet de loi modifie
aussi la Loi sur les services à l'enfance et à la famille afin de prévoir des
services de counseling pour les personnes adoptées, les parents naturels et les
autres personnes qui pourraient être affectées par la divulgation de
renseignements sur l'adoption.
Après
l'étude article par article du projet de loi, une version modifiée de celui-ci
est renvoyée à la Chambre. Son étude sera reprise lors de la prochaine session
puisqu'on n'avait pas complété la troisième lecture à la fin de la session.
Le
Comité permanent des comptes publics a consacré la majeure partie de la session
automnale à achever l'étude des questions soulevées dans le rapport annuel de
1993 du vérificateur de la province. Après une série de rencontres à huis clos
afin de préparer des rapports à l'intention de la Chambre, il a déposé ces
documents à la fin de la session. Ces rapports portaient sur l'éducation
spéciale, l'élaboration des programmes d'études, les services aux jeunes
contrevenants et le programme d'intervention auprès des enfants et des
familles. Lors du dernier jour de la session, le Comité a déposé son rapport
biennal de 1992-1993 qui comprend un résumé de ses activités et orientations au
cours de cette période.
Le
Comité a aussi reçu le rapport annuel de 1994 du vérificateur de la province.
Étant donné qu'il a été déposé à la fin de la session et que la troisième
session a été prorogée, le Comité n'a pas commencé l'étude détaillée du
rapport.
Le
Comité permanent de l'administration de la justice, qui est présidé par le
député néo-démocrate Rosario Marchese, a terminé l'étude article par article du
projet de loi 163, Loi modifiant le droit statutaire en matière d'urbanisme et
le droit statutaire municipal, sous la contrainte d'une motion d'attribution
d'une période de temps. Lorsque cette motion a été adoptée, environ 100
amendements devaient encore faire l'objet d'un vote. Malgré cela, le Comité a
pu renvoyer le projet de loi à la Chambre le jour de séance suivant, après
avoir tenu bien plus de 100 votes par appel nominal dans un délai de deux
heures et demie.
Le
Comité a aussi traité d'autres questions et il a notamment terminé ses
délibérations sur un rapport intitulé Report under Standing Order 15 on the
Relationship of Victims of Crime and the Justice System in Ontario qui avait
été désigné par le
député
progressiste-conservateur Cam Jackson. Le rapport a été approuvé par la
majorité des membres du Comité et une opinion dissidente a été présentée au nom
du Parti progressiste-conservateur.
En
décembre, le Comité a étudié un projet de loi d'initiative parlementaire, le
projet de loi 168 (sur les Ontariens handicapés), qui a été présenté par le
député néo-démocrate Gary Malkowski. Avant de tenir des audiences publiques sur
le projet de loi, le Comité a invité la ministre de la Citoyenneté, Élaine
Zima, à comparaître devant lui pour lui faire un exposé sur l'impact du
projet de loi. Comme on prévoyait que la Chambre ajourne ses activités la
semaine suivante, le Comité a adopté une motion précisant qu'il a l'intention
de poursuivre l'étude du projet de loi 168 lorsque la Chambre reprendra ses
activités au printemps.
En
raison de la démission du président, Bob Huget, le Comité permanent du
développement des ressources a élu un nouveau président le 2 novembre. Il
s'agit de Mike Cooper. Après cette élection, le Comité a continué l'étude du
projet de loi 165, Loi modifiant la Loi sur les accidents du travail et la Loi
sur la santé et la sécurité au travail. Le 22 novembre, l'Assemblée législative
a adopté une motion d'attribution d'une période de temps afin de veiller à ce
que le projet de loi soit renvoyé à la Chambre sans amendement le 29 novembre.
Le projet de loi a reçu la sanction royale le 9 décembre.
En
janvier, le Comité permanent de l'Assemblée législative, qui est présidé par
Ron Handen, a tenu des audiences publiques sur la Loi sur l'accès à
l'information municipale et il a déposé son rapport en décembre. Le Comité
s'était aussi réuni le 1 er décembre afin d'étudier une question liée à la
divulgation hâtive du rapport d'un comité. Cette réunion faisait suite à une
lettre que Margaret Marland avait envoyée au Président David Warner concernant
la divulgation hâtive aux médias du rapport d'un comité. Mme Marland soutenait
qu'on avait porté atteinte à ses privilèges et le 2 novembre, le Président lui
a donné raison en statuant que la question de privilège paraissait fondée à
première vue. Le Comité a décidé d'examiner cette question lors de la session
du printemps.
Le
Comité permanent des affaires économiques et financières, qui est présidé par
Paul Johnson, a étudié deux projets de loi. Le ler décembre, le Comité a tenu
des audiences publiques sur le projet de loi 190, Loi
modifiant
la Loi sur les valeurs mobilières, et il a aussi procédé à l'étude article par
article de cette mesure législative. Le projet de loi a ensuite été renvoyé
sans amendement à l'Assemblée législative le lundi 5 décembre. Le lendemain, le
Comité tenait des audiences publiques sur le projet de loi 198, Loi modifiant
des lois en ce qui a trait à la délivrance de permis d'alcool et à la
délivrance de permis par les municipalités, et il entreprenait l'étude article
par article de cette mesure législative. Le projet de loi a été renvoyé sans
amendement à l'Assemblée législative le mercredi 7 décembre.
Le
Comité permanent des organismes gouvernementaux, qui est présidé par Margaret
Marland, a continué à étudier les projets de nomination au sein d'organismes,
de conseils et de commissions du gouvernement de l'Ontario. Le Comité a en
outre poursuivi l'étude des activités de la Commission des parcs du
Saint-Laurent et il s'est penché sur un projet de rapport sur le Conseil
ontarien des affaires collégiales.
Tom Prins, adjoint administratif, direction des comités
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